Effets du Respifacile® sur la respiration nasale : étude prospective sur 17 sujets sains

Effets du Respifacile® sur la respiration nasale : étude prospective sur 17 sujets sains

Communications orales du dimanche 14 octobre SS EO DA A59 VM Section A Amplitude moyenne de vitesse Droite (m/s) Gauche (m/s) 0,7 1,2 1,3 0,4 A...

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Communications orales du dimanche 14 octobre SS

EO

DA

A59 VM

Section A Amplitude moyenne de vitesse Droite (m/s) Gauche (m/s)

0,7 1,2

1,3 0,4

Amplitude maximale de vitesse Droite (m/s) Gauche (m/s)

3 3,2

3,7 1,9

11,3 0,03

1,8 4,3

35

34,9

33,9

34,6

34,9

33,8

32,6

34,3

1,1

1,3

0,2

95,3

99,1

94,8

Section B Température moyenne TA (◦ C) Température minimum Tm

(◦ C)

TA-Tm (◦ C) Saturation relative en eau (%)

0,08 95,3

1,7 0,003

0,5 1,6

Les résistances totales étaient 1,1 cmH2 O/L/s pour SS, 1,1 pour EO cmH2 O/L/s, 6,4 cmH2 O/L/s pour DA et 1,4 cmH2 O/L/s pour VM. Conclusion.— Les déviations septales étudiées modifient le conditionnement d’air en diminuant la température moyenne et/ou en augmentant l’hétérogénéité dans la distribution de température au niveau du nasopharynx. La DA induit les plus importants effets car située dans la partie la plus résistante du nez (valve septoturbinale). Les simulations CFD peuvent être utiles pour évaluer les altérations pathologiques des déviations du septum nasal et prédire les effets des traitements chirurgicaux. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.154 152

Effets du Respifacile® sur la respiration nasale : étude prospective sur 17 sujets sains C. Desvant a,∗ , B. Louis b , C. Larger c , F. Zerah-Lancner c , A. Coste d , J. Papon d a Hôpital Huriez, Lille, France b Inserm 651, service de physiopathologie et thérapeutiques respiratoires, Créteil, France c Hôpital Henri-Mondor, Créteil, France d Hôpital Henri-Mondor/Intercommunal, Créteil, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Les dilatateurs narinaires représentent un traitement non chirurgical de l’obstruction nasale. Ces systèmes visent à « ouvrir » mécaniquement la valve nasale externe et/ou interne lors de l’inspiration. Le Respifacile® est un dilatateur narinaire interne original récent qui n’a jamais été évalué cliniquement. Le but de ce travail expérimental était d’évaluer l’efficacité subjective et objective, ainsi que la tolérance du Respifacile® dans une population de sujets sains. Matériels et méthodes.— Dix-sept adultes sains ont été inclus après examen rhinologique. Des explorations fonctionnelles nasales (EFR) étaient secondairement réalisées sans et avec le Respifacile® , en position assise puis couchée. Les paramètres étudiés étaient : la sensation subjective de respiration nasale par échelle visuelle analogique (EVA) ; la résistance nasale et le débit inspiratoire de pointe par rhinomanométrie postérieure ; les aires et compliances nasales par rhinométrie acoustique. La tolérance du Respifacile® était évaluée subjectivement. Les échantillons appariés étaient comparés par un test statistique non paramétrique de Wilcoxon. Résultats.— La population, homogène, comportait sept hommes pour dix femmes. L’EVA moyenne en position couchée était significativement plus élevée sans Respifacile® (1,6 ± 1,2) qu’avec le Respifacile® (0,4 ± 0,7) (p = 0,001). En position assise, la sensation de respiration nasale n’était pas différente sans et avec le dilatateur (0,9 ± 0,7 vs 0,5 ± 0,7). La résistance moyenne sans et avec Respifacile® n’était pas différente (p = 0,45 vs p = 0,14) et le

débit inspiratoire de pointe moyen n’était pas significativement modifié sans et avec Respifacile® , quelle que soit la position. Par contre, en inspiration forcée, quatre des 17 sujets (23,5 %) présentaient une limitation de débit inspiratoire nasal en inspiration forcée sans Respifacile® , qui était corrigée dans tous les cas avec le port du dilatateur. Les aires moyennes des segments 1, 2 et 3 étaient très significativement augmentées avec Respifacile® (2,5 ± 0,3 cm2 , 2,71 ± 0,59 cm2 et 3,35 ± 0,72 cm2 , respectivement) par rapport à l’état de base (1,7 ± 0,3 cm2 , 2,3 ± 0,5 cm2 et 2,8 ± 0,6 cm2 , respectivement), (p < 10 4). L’aire de section nasale minimale était également significativement augmentée avec le Respifacile® (2,4 ± 0,5 cm2 ) par rapport aux valeurs de base (1,6 ± 0,3 cm2 ) (p < 10 4). Les compliances nasales n’étaient pas différentes sans et avec Respifacile® . Après 55 minutes d’utilisation, ce dilatateur était considéré comme inconfortable par sept sujets et douloureux par un sujet. Conclusion.— Le Respifacile® semble être un dilatateur nasal efficace en améliorant significativement le confort respiratoire nasal, surtout en décubitus, par augmentation des aires des cavités nasales. Bien que les résistances nasales ne soient pas modifiées, la correction efficace de la limitation de flux nasal en inspiration forcée suggère que le Respifacile® peut permettre de réduire le collapsus de valve nasale. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.155

ORL pédiatrique Dépistage précoce de la surdité 14 octobre 2012 14 h 30 — 16 h 00 Salle : 351 153

Le dépistage néonatal systématique de la surdité : neuf ans d’expérience dans le département d’Indre-et-Loire étendue à la région Centre A. Aubin a,∗ , S. Pondaven a , F. Marmouset b , E. Lescanne a , A. Robier b a CHU Clocheville, Tours, France b CHU Bretonneau, Tours, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Objectif : présenter le bilan du dépistage néonatal systématique de la surdité dans le département d’Indreet-Loire de janvier 2003 à décembre 2011 et évaluer sa faisabilité à l’échelle régionale depuis 2009. Matériels et méthodes.— Méthodes : étude prospective. Le dépistage néonatal de la surdité systématique a été introduit en septembre 2002 dans l’ensemble du département d’Indre-et-Loire pour diminuer l’âge du diagnostic de la surdité et ainsi, prendre en charge les enfants sourds plus précocement. Après six ans d’expérience, le programme a été étendu à l’ensemble de la région Centre. Nous avons utilisé les otoémissions acoustiques en première intention ainsi que pour le retest à trois semaines. Devant la persistance d’un retest positif, les enfants étaient adressés au centre de référence pour la réalisation de potentiels évoqués ou d’audiométrie comportementale précoce. Résultats.— De janvier 2003 à décembre 2011, 59 859 nouveauxnés ont été testés en Indre-et-Loire. Le taux d’exhaustivité était de 96,09 %. Une convocation pour retest a été nécessaire pour 2272 nouveaux-nés (3,79 %). Quarante-cinq surdités bilatérales ont été dépistées à l’issue du dépistage, dont 19 surdités profondes. Après trois ans d’expérience à l’échelle régionale, le taux d’exhaustivité du dépistage atteint les 91,38 %, avec 26 518 nouveau-nés testés en 2011.