Enquête multicentrique évaluant l’utilisation du METHOtrexate en PRAtique Courante en traitement du psoriasis : étude METHOPRAC

Enquête multicentrique évaluant l’utilisation du METHOtrexate en PRAtique Courante en traitement du psoriasis : étude METHOPRAC

S684 KA : (12,5 ; 10,5 et 8,9) et lors de la PDT : (26,2 ; 20,5 et 18,4). Les variations de l’EVA (moyenne ; médiane et écart-type) étaient en % respe...

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S684 KA : (12,5 ; 10,5 et 8,9) et lors de la PDT : (26,2 ; 20,5 et 18,4). Les variations de l’EVA (moyenne ; médiane et écart-type) étaient en % respectivement à T0 : (0 ; 0 et 0) ; lors de la CTP des KS : (26,6 ; 26 et 19,2) ; lors de la CTP des KA : (32,6 ; 39 et 20,5) et lors de la PDT : (17,7 ; 13 et 18). Discussion La douleur induite par la cryothérapie des KS et KA a induit des variations similaires du diamètre pupillaire. La PDT occasionnait quant à elle des variations majeures. Les anesthésistes estiment que la douleur peropératoire nécessite une réadaptation de l’analgésie pour une variation de plus de 14 %. Conclusion La mesure de la variation du diamètre pupillaire est une méthode simple, objective et bien acceptée par les patients pour évaluer l’intensité douloureuse. Les traitements évalués sont des gestes dermatologiques usuels mais responsables de douleurs qui ne doivent pas être négligées et restent objectivement mal prises en charge. Il faut noter que plus de 10 % des patients n’ont pu être étudiés, l’intensité douloureuse occasionnant une fermeture palpébrale prolongée, ce qui sous-évalue nos constatations. L’utilisation de traitements antalgiques adaptés lors de la cryothérapie et/ou une autre prise en charge thérapeutique des KA, KS, et MB doit être évaluée en fonction des patients pour tenir compte de la douleur. Mots clés Cryothérapie ; Douleur ; Photothérapie dynamique ; Pupillométrie ; Système nerveux autonome Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2015.10.546 P375

Enquête multicentrique évaluant l’utilisation du METHOtrexate en PRAtique Courante en traitement du psoriasis : étude METHOPRAC A. Khemis 1,∗ , F. Maccari 2 , A.-C. Fougerousse 2 , E. Mahé 3 , E. Begon 4 , N. Beneton 5 , T. Boyé 6 , Z. Reguiai 7 , et RESOPSO 1 Dermatologie, CHU, Nice, France 2 Dermatologie, hôpital Bégin, Saint-Mandé, France 3 Dermatologie, hôpital Victor-Dupouy, Argenteuil, France 4 Dermatologie, centre hospitalier, Pontoise, France 5 Dermatologie, centre hospitalier, Le Mans, France 6 Dermatologie, HIA Sainte-Anne, Toulon, France 7 Dermatologie, CHU, Reims, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Le méthotrexate (MTX) est un traitement systémique majeur dans le cadre de la stratégie thérapeutique de prise en charge du psoriasis. De manière étonnante, à ce jour, aucune enquête prospective de grande envergure n’a été réalisée pour ce médicament dans cette indication. L’objectif de notre étude était d’évaluer en pratique courante les modalités d’utilisation du MTX par les dermatologues franc ¸ais. Patients et méthodes Il s’agissait d’une étude prospective, ouverte, multicentrique (n = 61), menée en France de janvier à décembre 2014, incluant tous les patients adultes chez lesquels du MTX était débuté pour un psoriasis. Tous les centres de l’étude appartenaient à RESOPSO (CHU, CHG et dermatologues libéraux). Un recueil de données par un questionnaire standardisé était réalisé à j0, et aux semaines 4, 12, 16 et 24 du traitement. Les données concernant le patient (âge, sexe, poids, comorbidités) et son psoriasis (ancienneté, type, traitements antérieurs, surface cutanée, PASI, PGA, DLQI) étaient recueillies à chaque visite. Les modalités de prescription du MTX (per os ou sous-cutané, posologie, schéma initial de prescription, supplémentation en acide folique) et les données de tolérance et d’efficacité (en termes de PASI50, 75 et 90) ont été enregistrées à chaque visite sur la base de données Sphinx (accord CNIL). Nous rapportons dans cette étude les caractéristiques des patients à l’inclusion.

JDP 2015 Résultats Ont été inclus 289 patients, dont 65 % d’hommes. L’âge moyen était de 45,5 ans et le poids moyen de 84 kg. L’hypertension artérielle était la principale comorbidité associée (35 % des patients). Il s’agissait essentiellement de psoriasis en plaques (97 %), avec un Psoriasis Area and Severity Index (PASI) moyen de 14,9, un Investigator’s Global Assessment (IGA) moyen de 3,2 et une surface corporelle atteinte moyenne de 22,5 %. Seuls 2,5 % des patients avaient un rhumatisme psoriasique. La posologie initiale de MTX était de 5 mg pour la moitié des patients, de 10 mg pour 20 % et d’emblée 15 mg pour 22,5 % d’entre eux. Pour la grande majorité (85 %) des patients, la prise orale de MTX était privilégiée. Une supplémentation de 10 mg d’acide folique à 48 ou 72 h était réalisée pour 87 % des patients. Discussion Le MTX est un traitement quasi-incontournable pour la prise en charge du psoriasis de stade modéré à sévère. Dans cette évaluation des pratiques réalisée en milieu hospitalier et libéral, cette prescription est conforme aux recommandations publiées. Ainsi, il s’agissait de patient ayant un psoriasis en plaques et souffrant d’un psoriasis éligible à un traitement systémique (PASI et/ou SC et/ou DLQI > 10). Si la prise orale en première intention et la supplémentation en acide folique sont appliquées par la grande majorité des dermatologues, moins d’un tiers d’entre eux ne réalisent pas de dose test initiale. Conclusion Il s’agit de la première étude prospective évaluant le MTX et ses modalités de prescription pour le traitement du psoriasis en pratique courante. Mots clés Acide folique ; Méthotrexate ; Psoriasis Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2015.10.547 P376

Un cas de psoriasis étendu induit par l’inhibiteur de tyrosine kinase nilotinib夽 A. Boespflug 1,∗ , E. Raffoux 2 , M. Bagot 1 , J.-D. Bouaziz 1,2 Dermatologie, AP—HP, hôpital Saint-Louis, Paris, France 2 Hématologie, AP—HP, hôpital Saint-Louis, Paris, France ∗ Auteur correspondant.

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Introduction Le nilotinib est un inhibiteur tyrosine kinase (TKI) de l’oncoprotéine Bcr-Abl de seconde génération prescrit chez les patients ayant une leucémie myéloïde chronique (LMC) qui ont une translocation t(9;22). Nous présentons ici le cas d’un psoriasis induit par le nilotinib, ce qui n’a été rapporté dans la littérature qu’à deux reprises. Observation Apparition d’une éruption cutanée, 15 jours après l’introduction d’un traitement par nilotinib 600 mg par jour, chez un patient de 57 ans, de phototype VI, porteur d’une LMC avec une translocation t(9;22). Le patient avait comme autres antécédents médicaux des coliques néphrétiques à répétition, une appendicectomie et des lombalgies ; pas de notion d’antécédents dermatologiques. Devant cette éruption cutanée, l’hématologue a baissé la dose de nilotinib à 300 mg par jour. La diminution de la posologie a été sans efficacité sur l’éruption cutanée. Le nilotinib a donc été remplacé par un TKI de première génération, l’imatinib, 400 mg par jour. La persistance de l’éruption cutanée sous imatinib a motivé une consultation en dermatologie et l’arrêt de l’imatinib. Cliniquement on observait une éruption prurigineuse, érythémato-squameuse en placards bien limités sur le dos et les bras, associée à une atteinte génitale avec des papules érythémateuses, douloureuses, érosives du gland. L’éruption touchait 10 % de la surface corporelle. La biopsie cutanée était en faveur d’un psoriasis. Devant ce psoriasis modéré induit par un traitement par ailleurs très efficace sur la LMC, on décidait la reprise du traitement par imatinib associé à un traitement local par dermocorticoïdes. Cette prise en charge a permis la disparition de l’éruption cutanée