Erratum à l’article de G. H. Brun : « Syndromes et pseudosyndromes de Demons et Meigs aujourd’hui » [J Gynecol Obstet Biol Reprod 2010;39(3):191–5]

Erratum à l’article de G. H. Brun : « Syndromes et pseudosyndromes de Demons et Meigs aujourd’hui » [J Gynecol Obstet Biol Reprod 2010;39(3):191–5]

Journal de Gyn´ ecologie Obst´ etrique et Biologie de la Reproduction (2010) 39, 431 ERRATUM Erratum à l’article de G. H. Brun : « Syndromes et pseu...

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Journal de Gyn´ ecologie Obst´ etrique et Biologie de la Reproduction (2010) 39, 431

ERRATUM

Erratum à l’article de G. H. Brun : « Syndromes et pseudosyndromes de Demons et Meigs aujourd’hui » [J Gynecol Obstet Biol Reprod 2010;39(3):191—5]

Disponible sur Internet le 29 juin 2010

Lors de la publication de l’article « Syndromes et pseudosyndromes de Demons et Meigs aujourd’hui » (Journal de GynécologieObstétrique et Biologie de la Reproduction, volume 39, no 3 — mai 2010, p. 191—195), des erreurs ont été commises en première page : il fallait lire : • • • •

titre en anglais : Demons and Meigs syndromes and pseudosyndromes today ; nom de l’auteur : G.H. Brun1 ; affiliation : Bordeaux, France ; et pour le résumé, le texte suivant.

Résumé Il y a une confusion totale entre les syndromes et pseudosyndromes de Demons et Meigs. Une plus grande précision dans les publications est devenue urgente. Nous avons analysé 297 observations recueillies dans la littérature de 1904 à 2004. Il convient d’inclure sous le nom de syndrome de Demons, comme il le fit lui-même, toutes les tumeurs bénignes de l’appareil génital de la femme, associées à un épanchement thoracique et/ou abdominal ; de réserver la dénomination de syndrome de Demons et Meigs uniquement au cas où la tumeur est un fibrothécome de l’ovaire ou une tumeur de la granulosa ; d’inclure, sous le nom de pseudosyndrome de Demons, toutes les autres affections bénignes, non tumorales, du tractus génital de la femme. Les tumeurs malignes, avec ou sans cellules néoplasiques dans les épanchements, ne sont pas des pseudosyndromes ni de Demons ni de Meigs, mais des lésions néoplasiques authentiques. Il faut éviter une définition trop laxiste des pseudosyndromes qui risque de les transformer en « fourre-tout ». Par ailleurs, on peut dire, 100 ans après, que le diagnostic n’est pas plus précoce, que les tumeurs bilatérales ne sont pas exceptionnelles et que les mécanismes de la genèse des épanchements restent mystérieux, mais que le traitement s’est enrichi de la cœliochirurgie.

DOI de l’article original : 10.1016/j.jgyn.2009.12.003. Le docteur Georges H. Brun est professeur honoraire de l’université de Bordeaux 2. Adresse personnelle : 3, place Camille-Saint-Saëns, 33600 Pessac. E-mail : [email protected]. 1

0368-2315/$ – see front matter doi:10.1016/j.jgyn.2010.05.006