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16e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012
ficatif en survie globale avec une médiane de survie à 11 mois (vs 5,5 mois) (HR à 0,643 [0,449—0,920], p = 0,0158). Le bénéfice des ITK persistait chez les patients PS 2—3, avec une médiane de survie globale à 9,2 mois. Le Pemetrexed n’avait pas d’impact sur la survie globale mais permettait dans le sous-groupe de patients contrôlés une augmentation de la survie globale (17,2 mois versus 10,5 mois chez les progresseurs [p = 0,0370]). Interprétation.— Les ITK prolongent la survie des carcinomes épidermoïdes, ils sont une option thérapeutique intéressante même chez les patients avec un mauvais PS. Leur efficacité n’est pas en rapport avec les mutations du gène EGFR et leur mécanisme d’action doit être étudié. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.090 79
Étude de faisabilité de la recherche en routine des facteurs moléculaires de résistance aux inhibiteurs de tyrosine kinase de l’EGFR (EGFR-ITK) chez les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avec mutation de l’EGFR P. Tomasini a , F. Fina b , I. Nanni b , V. Secq c , S. Garcia c , L. Ouafik b , F. Barlesi a a Service d’oncologie, hôpital Nord, Marseille, France b Laboratoire de biologie moléculaire, faculté Nord, Marseille, France c Laboratoire d’anatomopathologie, hôpital Nord, Marseille, France Rationnel.— Les mutations de l’EGFR concernent 12 % des CBNPC et sont un facteur prédictif de réponse aux EGFR-ITK. Il existe pourtant des phénomènes de résistance. Nous présentons une étude de faisabilité de la recherche systématique des mutations de résistance aux EGFR-ITK dans notre plateforme de biopathologie. Méthodes.— Entre 2006 et 2010, 450 patients atteints de CBNPC ont bénéficié de la recherche de mutation de l’EGFR ; 60 avaient une mutation activatrice. Parmi eux, 7 ont présenté une résistance aux EGFR-ITK. Nous avons étudié les prélèvements tumoraux de ces patients par PCR quantitative ou PCR-HRM puis séquenc ¸age, après déparaffinage et extraction de l’ADN. Résultats.— Des mutations de résistance ont été trouvées chez 5 patients (2 mutations T790 M de l’EGFR, 1 mutation de PI3 K, 1 amplification de MET, 1 mutation de KRAS). Pour les 2 autres, le matériel tumoral était insuffisant. Toutes les mutations de résistance décrites ont été étudiées : les biomarqueurs recherchés en routine dans le laboratoire et l’amplification de MET, mise en place pour cette étude. L’étude de l’expression d’IGF1R est en cours de développement dans le laboratoire. Nous avons aussi étudié la résistance à l’échelle tissulaire (hétérogénéité tumorale et doubles mutations EGFR et KRAS). Conclusions.— Cela souligne l’intérêt de la recherche des mutations de résistance aux EGFR-ITK chez tous les patients avec mutation de l’EGFR pour optimiser l’individualisation des traitements des CBNPC et pouvoir chercher d’autres mécanismes de résistance. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.091 80
Intérêt de la congélation cellulaire en cytopathologie tumorale broncho pulmonaire V. Gounant a , P. Roynard b , C. Prengel b , A. Khalil c , M. Wislez d , A. Lavole d , J. Cadranel d , J.-F. Bernaudin b , J. Fleury-Feith b a Pneumologie, chirurgie thoracique, hôpital Tenon, Paris, France b Histologie et biologie tumorale, hôpital Tenon, Paris, France c Radiologie, hôpital Tenon, Paris, France d Pneumologie, hôpital Tenon, Paris, France
Objectifs.— Les prélèvements cytologiques ont une importance croissante du fait du développement des ponctions guidées. L’AMM de nouveaux traitements du CBNPC est conditionnée par le soustype histologique et le statut mutationnel. Il est impératif de gérer au mieux les prélèvements et de les conserver lorsqu’ils arrivent en fin de journée permettant une étude différée optimale. Nous rapportons notre expérience de congélation des prélèvements cytologiques. Méthodes.— Depuis 01/2007, nous congelons les échantillons de liquides pleuraux, LBA, ponctions ganglionnaires ou transthoraciques. Après ponction, une fois effectués des frottis, une partie du prélèvement est mis dans du milieu de culture puis l’aiguille est rincée. Une cytocentrifugation vérifie la représentativité de l’échantillon. Le culot est congelé à —80 ◦ C dans 20 % de DMSO. Les liquides d’épanchement et les LBA sont centrifugés et le culot conservé à —80 ◦ C. Selon la demande, les cellules sont décongelées, une cytocentrifugation vérifie la qualité du matériel et les techniques complémentaires sont effectuées. Résultats.— Nous avons congelé 1350 prélèvements cytologiques, 400 ont été décongelés. La CMF a été réalisée dans les suspicions de CPC (CD56) ou de lymphome. Les marqueurs de différenciation cellulaire et la FISH ont été effectués sur cytocentrifugation et la biologie moléculaire (mutations EGFR, Ras) sur culots cellulaires. Les résultats sont comparables sur cellules fraiches et congelées. Conclusion.— La congélation cellulaire est une pratique de routine dans notre institution. La conservation optimale offre une grande flexibilité dans la gestion des prélèvements. Le facteur limitant reste la quantité de cellules obtenues. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.092 81
Caractéristiques associées à la résistance à un doublet à base de platine dans les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) de stades IIIb-IV E. Giroux Leprieur a , M. Antoine b , V. Poulot a , L. Belmont c , M. Duruisseaux a , V. Gounant c , B. Milleron c , R. Lacave a , J. Cadranel a , M. Wislez a a Laboratoire ER2 UPMC, université Paris-6, Paris, France b Service d’anatomie pathologique, hôpital Tenon, Paris, France c Service de pneumologie, hôpital Tenon, Paris, France Introduction.— Le traitement de première ligne des CBNPC de stades IIIb-IV repose sur un doublet à base de sel de platine. Certains patients (pts) progressent d’emblée et sont dits réfractaires, les autres contrôlés. Méthodes.— Cohorte rétrospective monocentrique de tous les CBNPC de stade IIIb-IV traités entre 2003 et 2006 en première ligne par un doublet à base de platine. L’évaluation réalisée au cours des 3 premiers cycles permettait de séparer les malades réfractaires (R) et contrôlés (C). Les caractéristiques cliniques, histologiques et moléculaires (séquenc ¸age des gènes d’EGFR [exons 19, 20, 21] et de Kras [exon 2] et immunohistochimie de ALK) ont été comparées entre les deux groupes. Résultats.— Quarante-six des 178 (25,8 %) CBNPC de la cohorte appartenaient au groupe R. La survie globale du groupe R était inférieure au groupe C (5 mois vs 15,1, p < 0,0001). Les caractéristiques cliniques étaient similaires entre les deux groupes. Le sous-type histologique sarcomatoïde était plus fréquent dans le groupe R (10,9 % vs 1,5 %, p = 0,001). La proportion de mutations d’EGFR (5,2 % vs 7,6 %, p = 0,967) et d’expression de ALK (6,3 % vs 2,5 %, p = 0,327) était équivalente dans les 2 groupes, mais il y avait plus de mutations de Kras dans le groupe R (14,8 % vs 5,7 %, p = 0,144). Conclusion.— Les malades réfractaires au platine ont une survie globale plus courte. Ils sont caractérisés par un sous type histolo-