Étude de la vascularisation artérielle de l’auricule par la technique de diaphanisation

Étude de la vascularisation artérielle de l’auricule par la technique de diaphanisation

136 Matériel et méthodes.— Les interventions chirurgicales ont été pratiquées sur un échantillon de 100 patients porteurs de goitres bénins. La dissec...

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136 Matériel et méthodes.— Les interventions chirurgicales ont été pratiquées sur un échantillon de 100 patients porteurs de goitres bénins. La dissection anatomo-chirurgicale réalisant une lobectomie ascendante stricte permet de mieux contrôler certaines situations dangereuses, aussi bien pour la glande parathyroïde que pour le nerf récurrent et la branche externe du nerf laryngé supérieur. Résultats.— Cette méthode, relativement simple dans la libération du lobe, a permis de donner un aperc ¸u sur : - le polymorphisme (couleur et forme) des glandes parathyroïdes ; - les rapports de ces glandes avec la glande thyroïde et le nerf recurrent ; - l’origine de la vascularisation de la parathyroïde supérieure. Aussi, d’obtenir d’excellents résultats post-opératoires : - hypoparathyroïdie définitive nulle ; - paralysie récurrentielle définitive nulle. Conclusion.— L’étude prospective réalisée en salle opératoire sur 100 patients porteurs de goitre bénin nous a permis d’exposer les difficultés de reconnaître la glande parathyroïde : - les conséquences de sa variabilité en nombre et en situation par rapport au lobe thyroïdien ; - les conséquences de sa dimension réduite et de son aspect proche le plus souvent des structures de voisinage (graisse, adénopathies et excroissance du parenchyme thyroïdien) ; - le caractère non constant de l’origine de sa vascularisation. Cette étude a également permis d’établir une riche iconographie basée sur des documents peropératoires. doi:10.1016/j.morpho.2007.09.136 39 Étude de la vascularisation artérielle de l’auricule par la technique de diaphanisation F. Tilotta 1,2 , M.-H. Laujac 1,2 , B. Lazaroo 1,2 , J.-F. Gaudy 1,2 1

Université René-Descartes Paris-5, institut d’anatomie, centre universitaire des Saints- Pères, 45, rue des SaintsPères, 75006 Paris, France 2 Université René-Descartes Paris-5, laboratoire d’anatomie fonctionnelle, 1, rue Maurice-Arnoux, 92120 Montrouge, France But de l’étude.— La vascularisation de l’auricule reste peu décrite dans la littérature scientifique en raison notamment de la complexité de la dissection anatomique. Cependant, le développement des techniques de chirurgie esthétique ou plastique, et de l’auriculothérapie requiert une meilleure connaissance de cette région. Les auteurs proposent donc d’étudier la vascularisation de l’auricule par la technique de diaphanisation qui permet de rendre une

Résumés des Posters pièce anatomique translucide, sans endommager le produit d’injection intra-vasculaire. Matériel et Méthodes.— L’étude a été menée sur 8 auricules humaines prélevées sur des cadavres frais provenant du service du don du corps du centre universitaire des SaintsPères, après injection d’encre de Chine dans le système carotidien. Après préparation des pièces, le procédé de Spalteholz a été appliqué, comprenant des étapes de fixation, de décalcification, de blanchiment, de déshydratation, de dégraissage et d’évacuation de l’air. Résultats.— La technique de diaphanisation a permis d’obtenir une bonne qualité de transparence de l’auricule, tout en préservant la disposition des éléments anatomiques. Les trajets des branches provenant des artères auriculaire antérieure, auriculaire postérieure et occipitale, jusqu’aux artérioles de petit calibre, ont pu être matérialisées. La vascularisation de l’auricule a ainsi pu être étudiée précisément. Conclusion.— La simplicité des manipulations et la conservation indéfinie des pièces font de la diaphanisation, une aide précieuse pour l’étude de la vascularisation des pièces dont la dissection anatomique est complexe. Cette technique reste d’une utilité pédagogique non négligeable. doi:10.1016/j.morpho.2007.09.137 40 Réduction non chirurgicale d’une fracture alvéolaire mandibulaire déplacée : à propos d’un cas B. Ella 1,2,3 , N. Devert 1,2,3 , E. Bardinet 1,2,3 , J. Pouget 1,2,3 , M.-J. Boileau 1,2,3 , Ph. Caix 1,2,3 1

Laboratoire d’anatomie médico-chirurgicale UFR III, université Victor-Ségalen Bordeaux-II 2 Département d’odontologie et de santé buccale, département de chirurgie maxillo-faciale 3 Hôpital Pellegrin et université Victor-Segalen Bordeaux-II E-mail address: [email protected] (B. Ella). But de l’étude.— Une femme de 42 ans est rec ¸ue aux urgences puis dans le service d’odontologie du CHU de Bordeaux pour l’extraction des dents 31, 32, 33 et 34 luxées suite à une réanimation après une crise d’épilepsie 10 jours auparavant. L’indication d’extractions multiples n’est finalement pas retenue au cours d’une consultation pluridisciplinaire. Un diagnostic présomptif de fracture alvéolaire est établi, avec déplacement vestibulaire du bloc alvéolo-dentaire gauche. Les examens complémentaires radiologiques permettent d’envisager un traitement moins mutilant par une réduction de la fracture en utilisant des forces douces et continues. Matériel et méthodes.— Mise en place d’un appareil orthodontique multibague avec un arc à la déformation et des boucles de rétraction au niveau des zones de fracture dans un premier temps, puis des arcs continus. Résultats.— En une semaine, le bloc alvéolo-dentaire reprend progressivement sa position sur l’arcade. En deux mois le bloc retrouve sa place dans l’arcade. La vitalité des dents est satisfaisante et au cinquième mois les bagues sont déposées. Conclusions.— La technique multibague avec la mise en place d’un arc à la déformation et des boucles de rétraction,