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Compte rendu de reunion
310/.tM : IM = 8,3 -_+1,4, IP = 2,6 -+ 1,1 ; cafdine a 620 ,uM : IM = 12 _+ 3, IP = 3,9 --. 1,5). L'augmentation de I'IM pourrait expliquer l'accEI6ration de la maturation observEe dans certains cas. 11 pourrait Etre lie a un racourcissement de la durde du cycle cellulaire ou h la selection d'une sous-population ~ IM 61evE. Cctte Etude montre que la cafEine est un agent t6ratog6ne chez la souris. Chez I'humain ces effets pourraient s'additionner a d'autres facteurs pour perturber le dEveloppement de l'embryon.
l~tude du c h i m ~ r i s m e et du ph~notype des cellules infiltrants les greffons intestinaux tol~r~s d a n s le m o d u l e de t o l e r a n c e i n d u i t e p a r la transplantation h~patique chez le rat s Sarnacki, H Nakai, Y REvillon, D Calise, I Astarioglu, T Azuma, N Brousse, N Cerf-Bensussan
H6pital Necker-Enfants-Malades, Paris ; h6pital Paul-Brousse, Villejuif France Dans une Etude prEcEdente, nous avons montr6 que le modble de tolerance spontanEe de l'allogreffe hEpatique dEcrite chez le rat permet d'induire la tolerance spEcifique d'une allogreffe intestinale effectuEe 17 jours apr~s la greffe hEpatique. Cette tolerance s'accompagne d'une infiltration massive du greffon intestinal par des cellules mononuc166es. Le but de ce travail 6tait d'Etudier les mEcanismes locaux qui bloquent ces cellules dans leur fonction de destruction. Le phEnotype des cellules infiltrant les greffons rejetEs et rendus tolErants par I'allogreffe hEpatique ont Et6 6tudiEs aprils immunomarquage au cytom&re de flux (FACS) en diffErenciant les cellules du receveur de celles du donneur a l'aide d'un triple marquage. Plusieurs differences significatives de phEnotype et de cinEtique ont Et6 observEes entre les deux modules: 1) dans le groupe tol6rE, il existe un remplacement plus rapide des cellules de la lamina propria (LP) par les cellules du receveur; 2) h j5 la LP des intestins tolEr6s contient une plus grande proportion de cellules T du receveur que celle des intestins rejetEs. Toutes les sous-populations de ces cellules T <
>prEsentent une diminution de l'expression du rEcepteur a I'IL-2 (CD25) qui est plus marquee sur les cellules CDBOJ+. Ceci contraste avec une importante expression du CD25 sur les cellules du donneur aussi bien dans le module tolEr6 que rejetE. L'infiltrat des intestins rejetEs est constitu6 lui, majoritairement d'effecteurs non spEcifiques (macrophages et cellules NK) qui sont retrouvEes en tr~s faibles proportions dans le mod6le de tolerance. Cette Etude sugg~re que la tolerance de l'allogreffe intestinale induite par la TH chez le rat est associ6e a un 6tat <>des cellules du receveur comme en atteste la diminution d'expression du CD25. L'absence de recrutement de cellules cytotoxiques non spEcifiques refl~te probablement la diminution de production de certaines cytokines par les cellules anergiques. Des travaux ultErieurs auront pour but de dEfinir par quels mEcanismes le foie induit cet Etat d' anergie.
E n c ~ p h a l e f~etal n o r m a l : c o r r e l a t i o n s I R M a n a t o m i q u e s h l ' ~ t a g e s u s - t e n t o r i e l s u r cerveaux extraits et fixes entre 16 et 34 semaines H Brisse, C Fallet, C Nessmann, M Hassan
Service de radiop~diatrie, laboratoire de biologie du d~veloppement et de la reproduction, h6pital Robert-Debr~, Paris, France L'objectif de ce travail est de rEaliser une Etude correlative entre l'imagerie par resonance magnEtique (IRM), I'anatomie
macroscopique ct l'histologie pour dEfinir les aspects IRM normaux de l'encdphale foetal servant de base a l'interprEtation des IR3f antEnatales. Cinq cerveaux humains normaux, issus de foetus ages de 16, 19, 22, 27 et 34 semaines d'amEnorrhde (SA) ont dtd dtudids. Les examens IRM ont EtE rdalisds in vitro sur cerveaux extraits et fixes, en sequences pondErdes T1 et T2, a 0,5 T e s l a . Les c e r v e a u x ont 6tE secondairement EtudiEs macroscopiquement, puis histologiquement apr~s rEalisation de coupes frontales dans le marne plan que les coupes 1R34. La reconnaissance de la gyration en I R M a dt6 satisfaisante, avec seulement 7 % d'erreurs entre I'IRM et l'dtude macroscopique. Les plans de coupe IRM prEfErentiels, perpendiculaires ou tangentiels, sont prEcisEs pour chaque sillon. La maturation du manteau cErEbral est analysable sur les deux types de sequence. L'IRM permet de reconna]tre la zone germinative, la substance blanche, le cortex, et les cellules neurogliales en migration. Le signal appara]t bien corrEIE h la densitE cellulaire. Les noyaux gris centraux sont visibles sur les deux types de sequence. Le nEostriatum est individualisE relativement a la capsule interne d~s 16 SA, le palEostriatum et le thalamus d~s 27 SA. Les modifications de signal observEes sont vraisemblablement liEes aux phEnom~nes prEcoces de la myElinisation, I'IRM se rEvElant plus sensible que les colorations histologiques classiques de la myEline (Luxol). En conclusion, les examens rdalisEs ont permis de dEfinir les caractEristiques de la maturation de l'encEphale foetal en IRM.
Effet de la g l u t a m i n e sur le m ~ t a b o l i s m e prot~ique chez l'enfant m y o p a t h e R Hankard, D Hammond, D Darmaun
Nernours Children "s Clinic, Jacksonville, Etats-Unis Dans la myopathie de Duchenne-de-Boulogne (MDB), l'absence de dystrophine est associEe h une fonte progressive de la m a s s e musculaire, donc des reserves protEiques. Chez l'adulte sain, l'administration de glutamine par voie entErale a un effet anabolique protEique detectable au niveau du corps entier par la perfusion de leucine marquee. Dans la prEsente Etude, nous mesurons l'effet de l'administration orale de glutamine sur le m6tabolisme protEique chez six garqons atteints de MBD (age: 9,4 _ 0,7 ans, rapport poids sur age: 115 _+ 12 %). Le mEtabolisme de la leucine et la glutamine est EtudiE b. l'aide d'une perfusion intraveineuse de L.[I - 13 C] leucine et de L.[2- 15N] glutamine pendant 5 heures dans des conditions basales et lors de la prise de 800 #moL-kg-l.h -l de L-glutamine per os. Le r e n o u v e l l e m e n t p l a s m a t i q u e de leucine (Ra ) de glutamine (Ra . ) et l ' o x y d a t i o n de leucine (Ox, leo) sont calculEs respectivement a partlr de l'ennchlssement plasmatique en 13 C dans l'a-cEto-isocaproate et en 15N dans la glutamine ainsi qu'en 13C dans le CO 2 expirE. La synth~se protEique est estimEe selon RA, leu - Ox leu" REsultats (x +- ESM, comparaisons par t-test appariE) : la prise orale de glutamine est associEe ~t une augmentation du Ra, °l. (635 _ 30 vs 321 _+ 22 ,ttmoL.kg-l.h -l 1, p < 0,01), a une']~aisse du Ra, Leu, un index de degradation protEique (107 -+ 6 vs 116 5 ,umoL.kg-l.h-1, p < 0,05), de la concentration plasmatique de leucine (95 _+ 8 vs 117 _+ 8 uM, p < 0,05), et de Ox leu (15 _+ 2 vs 23 _ 2 #moL-kg-l.h-1, p < 0,05) sans modifcation de la valeur estimEe de la synth~se protEique (92 _+ 5 vs 93 -+ 4 ~moL.kg-l.h -1, NS). Ces rEsultats sugg~rent que dans la MDB : 1) la glutamine par voie orale est b i o d i s p o n i b l e ; 2) l ' a d m i n i s t r a t i o n de g l u t a m i n e p o u r r a i t avoir un effet d'Epargne protdique dE a une baisse de la degradation protEique au niveau du corps entier. leu
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