Étude rétrospective chez 10 transplantés rénaux avec mutation g20210a du gène de la prothrombine

Étude rétrospective chez 10 transplantés rénaux avec mutation g20210a du gène de la prothrombine

Communications orales et le nombre de mismatches EBV (p = 0,04) e´taient plus fre´quents. La dure´e d’ische´mie chaude e´tait e´galement plus e´leve´e...

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Communications orales et le nombre de mismatches EBV (p = 0,04) e´taient plus fre´quents. La dure´e d’ische´mie chaude e´tait e´galement plus e´leve´e (p < 0,001). La survie du greffon a` 5 et 10 ans e´tait similaire entre les groupes (p = 0,210) : 84 % et 81 % (G1), 81 % et 71 % (G2), 71 % et 67 % (G3), tout comme la survie sans rejet aigu. Au total, 28 patients (7 dans G1, 11 dans G2, 10 dans G3) ont perdu leur greffon (essentiellement de ne´phropathie chronique d’allogreffe). Une meilleure croissance staturale est retrouve´e dans G1 et G3, la fonction re´nale est globalement reste´e stable dans G1, alors qu’elle a progressivement diminue´ dans les deux autres groupes. Trois patients sont de´ce´de´s dans G1 et un dans G2. Conclusion L’ensemble de ces re´sultats nous encourage a` transplanter ces jeunes patients le plus toˆt possible tout en accordant une attention particulie`re a` la se´lection des donneurs mais aussi a` la pre´vention et au diagnostic pre´coce des complications. De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs n’ont pas pre´cise´ leurs e´ventuels liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/10.1016/j.arcped.2016.03.049 CO 30

Qualite´ de vie des donneurs vivants de rein : re´sultats de l’e´tude prospective franc¸aise QVDV M.-A. Macher1,*, L. Germain2, M. Soudant2, C. Baudelot3, M. Kessler4, M. Thuong1, S. Brianc¸on2 1 Direction me´dicale et scientifique, agence de la biome´decine, Inserm, Saint-Denis, France 2 CIC-EC, CIC1433, CHU de Nancy, poˆle S2R, e´pide´miologie et e´valuation cliniques, Nancy, France 3 Renaloo, France 4 Nephrolor, Vandœuvre-le`s-Nancy, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Macher) Introduction L’objectif e´tait de de´crire le ve´cu du parcours du don, ses de´terminants et son retentissement sur la qualite´ de vie (QV), un an apre`s le don de rein. Patients et me´thodes Cinq cents donneurs vivants (DV) pre´leve´s ont e´te´ inclus entre octobre 2009 et janvier 2012 pour une e´valuation avant don (T0) puis suivis a` 3 (T1) et 12 mois apre`s don (T2). Leur ve´cu du parcours, la QV (SF-36 et Euroqol), l’anxie´te´ et la de´pression (HAD) et l’estime de soi ont e´te´ analyse´s par questionnaires envoye´s au domicile. Les donne´es me´dicales provenaient du registre CRISTAL. Re´sultats Trois cents quatre-vingt-quatre DV ont re´pondu aux 3 temps de mesure soit 68 % de taux de participation comple`te de la cohorte. Le parcours avant don a e´te´ en moyenne de 11 mois, juge´ trop long par 1 donneur sur 5, opaque et stressant par un sur 3. Cinquante-sept de´clarent au moins une complication apre`s don (douleurs 73 %, complications se´ve`res 3 %). Le pre´le`vement par cœlioscopie (80 %) est associe´ a` moins de complications pulmonaires, d’HTA, de douleurs et a` une meilleure re´cupe´ration physique et QV. Ils ont repris le travail apre`s une dure´e d’arreˆt me´diane de 63 jours (9/10) ; tous n’ont pas comple´tement re´cupe´re´ (3/10) et ressentent encore des douleurs (3/10). Ils ont retrouve´ le niveau d’estime de soi pre´-don (3/4), avec un sentiment de fierte´ (2/3). Avant le don, un donneur de 75 ans a la meˆme QV physique qu’un homme de 35 ans en population ge´ne´rale. Un an apre`s, ils n’ont pas tous retrouve´ leur niveau de QV physique (4/10) et mentale (1/2) restant supe´rieurs a` ceux de la population ge´ne´rale. Les donneurs regrettent un suivi me´dical et psychologique insuffisant et de´clarent un pre´judice financier (3/10), influenc¸ant l’e´volution a` un an. Le parcours est lourd et l’expe´rience juge´e stressante mais positive et enrichissante. Ils seraient preˆts a` le refaire (98,2 %) et a` le conseiller (96 %).

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Archives de Pe´diatrie 2016;23:632-645 Conclusion Cette e´tude nationale met en lumie`re le fort engagement des DV et confirme leur bon e´tat physique et mental mais met en lumie`re les difficulte´s rencontre´es meˆme si l’expe´rience ve´cue n’alte`re ni l’e´lan initial, ni le sens attribue´ au don. Elle conduit a` des recommandations visant a` ame´liorer les facteurs potentiellement modifiables : de´veloppement de la cœlioscopie, mieux pre´parer et informer sur le geste chirurgical et ses suites, les obligations et la longueur du parcours, assurer une prise en charge comple`te de la douleur, anticiper le besoin de soutien et de´tecter le risque de survenue d’anxie´te´/ de´pression, informer clairement sur les aspects professionnels et financiers. De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs n’ont pas pre´cise´ leurs e´ventuels liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/10.1016/j.arcped.2016.03.050 CO 31

E´tude re´trospective chez 10 transplante´s re´naux avec mutation g20210a du ge`ne de la prothrombine A. Maisin1,*, M.-F. Hurtaud2, M.-A. Macher1, V. Baudouin1 1 Service de ne´phrologie pe´diatrique, hoˆpital Robert-Debre´, 48, boulevard Se´rurier 75019 Paris, France 2 Service d’he´matologie biologique, hoˆpital Robert-Debre´, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Maisin) Certaines e´tudes ont re´ve´le´ que la mutation du ge`ne de la prothrombine (PT) conduisait a` des pertes pre´coces de greffon, par rejet vasculaire et/ou thrombose arte´rielle et veineuse. Sur les 224 greffes re´nales re´alise´es, depuis janvier 1997, une mutation he´te´rozygote du ge`ne de la PT a e´te´ trouve´e chez 10 patients (5 %). Chez trois, le diagnostic a e´te´ fait apre`s la greffe. Une enfant avait un de´ficit en prote´ine C associe´. Nous avons repris re´trospectivement ces 10 transplantations. L’aˆge moyen avant transplantation e´tait de 11 ans 4 mois (9 a` 16), le poids moyen e´tait de 37 kg (17 a` 58). Dans 8 cas sur 10, il s’agissait d’un donneur cadave´rique. Tous e´taient greffe´s pour la premie`re fois. Le suivi moyen e´tait de 126 mois (11 a` 250). La maladie initiale e´tait une glome´rulopathie (n = 3), une hypodysplasie re´nale (n = 4), un shu atypique (n = 1), une ne´phropathie he´re´ditaire (n = 2). Le poids moyen des donneurs e´tait de 48 kg (17–89). Le temps d’ische´mie froide moyen dans les greffes cadave´riques e´tait de 22 h (16–29). L’induction a comporte´ du simulectW (n = 7), de l’ATGW (n = 3). Cinq patients ont rec¸u de la ciclosporine, les 5 autres du prograf. Avant la greffe, 9 patients sur10 ont eu une FAV. Trois patients, non anticoagule´s, ont eu une thrombose de leur acce`s vasculaire. Un sur 3 a rethrombose´ sa FAV a l’occasion d’une ne´phrectomie. Apre`s la transplantation, aucun des 10 patients n’a eu de rejets aigus dans la premie`re anne´e. La dure´e moyenne de suivi est de 102 mois (11–221), pour les 7 patients toujours greffe´s. Trois d’entre eux ont perdus leur greffon, de rejet chronique par mauvaise observance apre`s 80 a` 250 mois. Apre`s la transplantation, trois patients, dont la mutation n’e´tait pas connue n’ont pas eu d’anticoagulation post-greffe, Trois sur 10 ont eu du LovelaceW 2 mois, 4 ont rec¸u du LovelaceW relaye´ par de la CoumadineW 6 a` 19 mois (de´ficit en prote´ine C associe´). Aucun patient n’a de´veloppe´ de thrombose post-greffe. Trois patients sur les 7 anticoagule´s ont eu des saignements importants : he´matome pe´ri-re´nal avec he´matome de paroi et perte de 4 g d’he´moglobine (1), he´matome pe´ri-re´nal (1) et he´matome de la fesse droite avec de´ficit du releveur du pied (1). En conclusion, pas de rejet aigu, des thromboses d’abords vasculaires, pas de thrombose de l’arte`re ou de la veine du greffon, en revanche des saignements importants. Du LovenoxW, oui mais pendant une dure´e courte et sous controˆle e´troit de l’anti-Xa. De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs n’ont pas pre´cise´ leurs e´ventuels liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/10.1016/j.arcped.2016.03.051