Abstracts / Revue d’E´pide´miologie et de Sante´ Publique 56S (2008) S37–S54
l’e´tablissement permettra dans l’avenir d’effectuer des de´marches similaires a` l’e´chelle du poˆle ou de l’e´tablissement. doi: 10.1016/j.respe.2008.02.073 P5 Mise en œuvre de la facturation « au fil de l’eau » dans les e´tablissements publics de sante´§ Que pouvons-nous apprendre des cliniques ? D. Blanc a, F. Briand b a DIM, CHU de Reims, France b DIM, Clinique de l’Europe, Rouen, France Objectifs. – Les cliniques (e´tablissements de sante´ prive´s, ex-OQN) sont passe´es en T2A 100 % en 2005 et facturent au quotidien « au fil de l’eau » aux organismes d’assurance maladie. La facturation directe aux de´biteurs est une e´preuve a` passer pour tous les e´tablissements publics en 2009, qui impose une adaptation de leur syste`me d’information et de leurs organisations. Le CHU de Reims a souhaite´ tirer profit de l’expe´rience d’une clinique voisine pour anticiper cette re´forme et adapter au mieux son syste`me d’information en cours de renouvellement (dossier patient, gestion administrative et facturation). Me´thode. – Ce travail fait e´tat de la description de´taille´e de la chaıˆne de la facturation de la clinique et de celle du CHU. Il donne les similitudes et des divergences de facturation et d’organisation (leurs spe´cificite´s, leurs forces et leurs faiblesses), les ne´cessaires e´volutions a` re´aliser par le CHU, ainsi que l’apport de cette analyse pour la clinique. Il de´crit les relations de la clinique avec les de´biteurs, les difficulte´s rencontre´es lors des te´le´transmissions, les types de rejets de factures afin d’aider a` une re´solution anticipe´e dans le public, avant 2009. Il propose un sche´ma cible pour aider les e´tablissements publics a` re´ussir la mise en œuvre de la re´forme. Re´sultats. – L’e´tude est en cours. Les re´sultats sont pre´sente´s sur le poster. doi: 10.1016/j.respe.2008.02.074 P6 E´valuation de la qualification des lits requise dans le service de ne´onatalogie du CHU de Reims a` partir d’indicateurs de morbidite´ ne´onatale et d’activite´ issus du PMSI B. Blocquaux a, P. Morville b, D. Blanc a a De´partement d’information me´dicale, CHU de Reims, France b Service de ne´onatalogie, CHU de Reims, France Objectif. – L’ade´quation des moyens humains et mate´riels aux populations prises en charge est un enjeu permanent pour les acteurs de la sante´. Aussi, la re´vision des sche´mas re´gionaux §
Pre´sentation originale d’une expe´rience public–prive´.
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d’organisation sanitaire a vocation a` adapter dans le temps les structures aux e´volutions des besoins sanitaires. Par ailleurs, la tarification a` l’activite´ diffe´rencie les re´mune´rations des e´tablissements selon le type d’autorisation des lits en ne´onatalogie (re´animation, soins intensifs, ne´onatalogie). Dans ce contexte, le CHU de Reims a souhaite´ re´e´valuer le besoin de lits de ne´onatalogie par niveau et permettre ainsi une meilleure ade´quation des autorisations et des financements a` son activite´. Me´thode. – Afin de mesurer l’e´cart entre les lits autorise´s et les besoins, nous avons utilise´ une me´thode fonde´e sur des donne´es objectives de prise en charge pour les anne´es 2005 et 2006. Les se´jours ont e´te´ classe´s dans chacun des trois niveaux de soins selon l’existence de certains actes ou diagnostics du PMSI, e´tablis a` dire d’expert. Re´sultats. – Ces se´jours ont donne´ lieu a` un nombre de journe´es consomme´es par niveau de soins, permettant le calcul du nombre de lits the´oriques pour des taux d’occupation de 75 et 85 %. La comparaison avec les lits installe´s re´ve`le un sche´macible a` lits constants pour un taux d’occupation a` 85 % (+ 2 lits de re´animation, + 4 lits de soins intensifs et 6 lits de ne´onatalogie) et une majoration de six lits du service avec un taux-cible d’occupation de 75 % (+ 6 lits de re´animation, + 6 lits de soins intensifs et 6 lits de ne´onatalogie). Conclusion. – Ces estimations corroborent le besoin ressenti des cliniciens et e´tablissent la fourchette au sein de laquelle se re´aliseront les ne´gociations entre l’e´tablissement et les tutelles. doi: 10.1016/j.respe.2008.02.075 P7 Alertes biologiques : le laboratoire au secours du PMSI E. Coatrieux, S. Daniel, M. Le Berre, J.L. Scheydeker, J.-M. Cauvin De´partement d’information me´dicale, CHU de Brest, France Objectif. – Toute information e´lectronique recueillie au cours de l’hospitalisation peut participer a` l’ame´lioration du codage du se´jour. Partant de cette hypothe`se, nous avons e´value´ l’inte´reˆt de mettre en place des alertes a` partir des re´sultats biologiques. Me´thode. – Les alertes ont e´te´ de´finies avec les me´decins et pharmaciens des laboratoires d’he´matologie, biochimie et microbiologie du CHU en se concentrant sur les complications ou morbidite´s associe´es. Si les re´sultats biologiques de´passaient un seuil pre´de´fini, l’alerte indiquait qu’une pathologie pouvait eˆtre suspecte´e. La lecture du dossier informatique permettait de confirmer ou d’infirmer cette hypothe`se. L’e´valuation a porte´ sur tous les se´jours de plus d’une nuit du mois de janvier 2005, dans trois services de me´decine interne. Pour chaque dossier teste´, ont e´te´ ve´rifie´s la pertinence de l’alerte, son codage pre´existant ou les conse´quences du recodage sur le groupage et la valorisation du RSS. Les re´sultats sont rapporte´s a`