Évaluation des séquelles esthétiques mammaires après traitement conservateur des cancers du sein

Évaluation des séquelles esthétiques mammaires après traitement conservateur des cancers du sein

616 Posters / Cancer/Radiothérapie 17 (2013) 585–633 après une irradiation mammaire droite et de 9 % après une irradiation mammaire gauche (p = 0,04...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 17 (2013) 585–633

après une irradiation mammaire droite et de 9 % après une irradiation mammaire gauche (p = 0,047). La diminution de la fraction d’éjection ventriculaire après irradiation était plus importante chez les patientes recevant une chimiothérapie (p = 0,038). Il y avait chez 13 patientes une altération de la fraction d’éjection ventriculaire gauche. Cette réduction était sans traduction clinique. Ces patientes ont récupéré une fraction d’éjection ventriculaire normale en médiane en huit mois. Sur le plan carcinologique, 99 % des patientes étaient en situation de rémission complète. Conclusion.– La tolérance cardiaque était satisfaisante pour la majorité des patientes. Une réduction de la fraction d’éjection ventriculaire a été notée en cas d’irradiation du sein gauche et après chimiothérapie. Un recul plus long s’avère nécessaire car la cardiotoxicité peut s’exprimer plus de dix ans après la radiothérapie. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.085 P081

Récidives mammaires après chirurgie conservatrice d’un cancer du sein M. Bahri a,∗ , F. Elloumi a , M. Bourmèche a , A. Saidi a , T. Boudawara b , M. Frikha c , J. Daoud a a Service de radiothérapie, CHU Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie b Service d’anatomopathologie, CHU Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie c Service de carcinologie, CHU Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Bahri) Objectifs.– Décrire les aspects anatomocliniques des rechutes mammaires après traitement conservateur des cancers du sein et discuter les principes du traitement. Patientes et méthodes.– Parmi 184 patientes prises en charge par le comité des tumeurs mammaires de Sfax (Tunisie) et traitées selon une modalité conservatrice pour un cancer du sein invasif, sept patientes (3,8 %) ont été atteintes d’une rechute mammaire isolée. Le suivi moyen était de huit ans. Résultats.– L’âge médian lors de la récidive était de 39 ans (33 à 53 ans). Le délai moyen de la récidive était de 46 mois (dix à 96 mois). La jeunesse de la patiente était le seul facteur prédictif de rechute. La récidive siégeait dans le lit de tumorectomie dans 29 % des cas, dans le même quadrant dans 43 %, et dans un autre quadrant dans 28 %. La taille médiane de la tumeur était de 20 mm (15 à 50 mm). La rechute était multifocale dans deux cas. Une mastectomie a été réalisée dans tous les cas. Le traitement adjuvant était une hormonothérapie chez cinq patientes et une chimiothérapie chez deux. Une patiente a eu une ré-irradiation de la paroi thoracique vu que les limites étaient tumorales après mastectomie. Il n’a pas été noté de deuxième récidive locale. Quatre patientes ont été atteintes de métastases osseuses. Le reste des patientes était en situation de rémission complète. Conclusion.– Le taux de rechute locale, après un traitement conservateur du sein, varie de 2 à 10 % à cinq ans. La rechute locale survient avec un recul moyen de 34 à 53 mois. Elle est un facteur prédictif de survenue de métastase. Le traitement de rattrapage reste la mastectomie, bien que certains auteurs proposent un deuxième traitement conservateur, associé ou non à une ré-irradiation de la paroi. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.086 P082

Évaluation des séquelles esthétiques mammaires après traitement conservateur des cancers du sein

M.M. Dieng ∗ , A. Dem , A. Fannan , A. Kasse , D. Diouf , P. Gaye , P. Toure Institut Joliot-Curie, hôpital Aristide-Le Dantec, Dakar, Sénégal ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M.M. Dieng)

Objectif.– Évaluer les séquelles esthétiques mammaires après traitement conservateur par chirurgie suivie de radiothérapie. Méthodes.– Étude prospective concernant des patientes traitées au cours des dix dernières années par une chirurgie conservatrice du sein avec une radiothérapie adjuvante pour un cancer du sein unilatéral. Chaque patiente a eu une évaluation des séquelles esthétiques mammaires, de la qualité de la peau irradiée et de la qualité de vie selon le questionnaire Functional Assessment of Cancer Therapy–Breast (FACT-B). Résultats.– Trente-cinq des 72 patientes qui ont eu un traitement conservateur ont été retenues. Dix-neuf patientes ont bénéficié d’une quadrantectomie, soit 54 %. Neuf autres ont eu une zonectomie, soit 26 %, et pour les sept dernières, une tumorectomie a été effectuée. Dix patientes avaient séquelles des esthétiques mammaires de grade II (29 %), neuf de grade I (26 %), huit de grade IV (23 %), six de grade III (17 %) et deux de grade V (6 %). Les séquelles du creux axillaire prédominaient. Elles représentaient 71 %, contre 8,6 % pour les séquelles présternales. En outre, aucune séquelle postradique n’a été observée en regard de la clavicule et sept patientes n’avaient aucune séquelle extramammaire, soit 20 % de notre série. Des troubles de la pigmentation postradiques ont été observés chez 22 patientes, soit 63 %, ainsi que des desquamations dans 29 % des cas (n = 10). Cependant, aucune nécrose postradique n’a été notée dans notre évaluation. Neuf patientes (26 %) n’avaient aucune modification cutanée. Parmi les patientes, 12 ont estimé avoir une bonne qualité de vie (34 %), et quatre (11 %) avoir une qualité de vie médiocre. Conclusion.– Il existe une insuffisance du remodelage mammaire après exérèse large, les effets secondaires de la radiothérapie sont surtout cutanés. Un tiers des patientes sont satisfaites. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.087 P083

Cancer du sein inflammatoire au centre hospitalier universitaire Hassan-II de Fès : à propos de 41 cas

Z. Alami ∗ , N. Mellas , K. Loukili , A. Elmazghi , T. Bouhafa , O. Elmesbahi , K. Hassouni Service de radiothérapie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Z. Alami) Objectif.– Le cancer du sein inflammatoire est une forme particulière et rare, il est caractérisé essentiellement par sa présentation clinique et son extrême gravité. Il représente environ 1 à 5 % des cancers du sein. Le diagnostic repose sur la clinique et l’histologie. Le taux de survie à cinq ans est en général inférieur à 5 % en l’absence de traitements conjoints, mais peut atteindre 30 à 50 % avec les traitements associant chimiothérapie, chirurgie, et radiothérapie. Patientes et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective de 41 patientes suivies dans le service d’oncologie au cours d’une période de cinq ans, qui a inclus les patientes avec ou sans atteinte ganglionnaire et sans dissémination métastatique. Résultats.– L’âge moyen de nos patientes était de 44 ans, elles étaient nullipares dans 31 % des cas, des antécédents de cancer gynécologique ont été retrouvés dans 12 % des cas, le délai moyen du diagnostic était de quatre mois, les ganglions étaient atteints dans 66 % des cas. Le type histologique dominant est le carcinome canalaire infiltrant, 53 % des tumeurs étaient de grade II de Scarff, Bloom et Richardson (SBR) et 44 % de grade III. Chez 18 % des patientes, les récepteurs hormonaux n’étaient pas exprimés, HER2neu était exprimé chez 25 % et le cancer était triplet négatif chez 10 %. Après la chimiothérapie néoadjuvante, 35 % des cancers étaient en réponse histologique de plus de 50 %, complète dans 35 % des cas. Le traitement locorégional a consisté en une mastectomie de type Patey suivie d’une radiothérapie externe de paroi thoracique de 42 Gy en 15 Fractions de 2,8 Gy. Un bon contrôle