Évaluation du dépistage périnatal du streptocoque du groupe B, au CHU de Poitiers de 2006 à 2008 à partir de trois bases de données

Évaluation du dépistage périnatal du streptocoque du groupe B, au CHU de Poitiers de 2006 à 2008 à partir de trois bases de données

Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 58S (2010) S27–S37 Colloque Adelf-Emois « Système d’information hospitalier et Épidémiologie » Communicat...

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Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 58S (2010) S27–S37

Colloque Adelf-Emois « Système d’information hospitalier et Épidémiologie »

Communications affichées

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Évaluation du dépistage périnatal du streptocoque du groupe B, au CHU de Poitiers de 2006 à 2008 à partir de trois bases de données

L’automatisation du retour d’information : un moyen efficace d’améliorer l’exhaustivité des compte rendus d’hospitalisation ?

M. Albouy-Llaty a , C. Nadeau b , E. Descombes b , F. Pierre b , V. Migeot a Unité d’évaluation médicale, pôle pharmacie santé publique, CHU de Poitiers, Poitiers, France b Service de gynéco-obstétrique, pôle Femme–Mère-Enfant, CHU de Poitiers, Poitiers, France

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E. Barbotte a , J.-P. Julien a , C. Curie b , P. Aubas a DIM, CHRU de Montpellier, Montpellier, France b Pôle accueil clientèle, CHRU de Montpellier, Montpellier, France

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Mots clés : Information médicale ; Qualité

Introduction.– Depuis 2001, des recommandations de dépistage systématique et de traitement prophylactique de la colonisation vaginale à streptocoque B (STB) des femmes enceintes ont diminué l’incidence des infections néonatales à STB. Nous avons évalué l’application de ces recommandations. Méthode.– Dès 2005, des données sur le STB ont été ajoutées à la base AUDIPOG ; une base informatisée des résultats bactériologiques à STB a été utilisée et des données sur les nouveau-nés hospitalisés pour infection à STB ont été recueillies à partir des données du PMSI. Grâce à ces trois bases, des indicateurs de conformité ont été calculés chez les femmes ayant accouché après 37 semaines d’aménorrhée (SA) au CHU de Poitiers entre 2006 et 2008. Résultats.– Au total, 5996 femmes enceintes (1941 en 2006, 1975 en 2007, 2080 en 2008) ont été incluses. La proportion de femmes avec un statut STB connu à l’accouchement était stable : 96 %. La proportion de femmes dépistées à STB a significativement augmenté de 86 à 90 %. La proportion de femmes dépistées à STB entre 34 et 38 SA a significativement augmenté de 89 à 96 %. La prévalence du portage du STB était de 15 %, 13 % puis 18 %. La proportion de femmes traitées pour une colonisation à STB a significativement diminué de 84 à 70 %. La proportion de traitement antibiotique conforme était stable à 75 %. Au total, 88 nouveau-nés (17 en 2006, 36 en 2007, 35 en 2008) ont été inclus. La proportion de nouveau-nés dont la mère a été correctement dépistée négative au STB (faux-négatifs) était respectivement de 63, 54 et 66 %. Discussion/Conclusion.– Une adhésion rapide aux recommandations a été constatée mais la conformité du traitement maternel reste à améliorer. Il persiste des faux-négatifs dont le nombre pourrait être diminué par une technique de dépistage bactériologique plus sensible. Le suivi des indicateurs simples automatisés permettra l’évaluation des actions d’amélioration dans le temps.

Introduction.– Le CHRU de Montpellier dispose d’un serveur de données médicales où doivent être archivés les documents produits (courriers, résultats de biologie, images). Afin d’assurer la continuité des soins, un compte rendu d’hospitalisation (CRH) doit être archivé dans le serveur dans les huit jours suivant la fin d’une hospitalisation. Dans une démarche d’amélioration de la production des CRH, la première étape retenue a été d’utiliser la procédure d’archivage des CRH dans le serveur pour calculer l’exhaustivité d’archivage des CRH et en informer régulièrement les secrétariats. L’objectif était de tester l’efficacité d’une information hebdomadaire automatisée de l’exhaustivité de l’archivage des CRH sur cette exhaustivité. Méthode.– Pour qu’un document archivé dans le serveur soit considéré comme CRH d’une hospitalisation donnée, il devait satisfaire à quatre critères : réalisation par le service de fin d’hospitalisation, à une date postérieure à l’admission dans ce service, identification comme CRH et indexation par le numéro du séjour hospitalier correspondant. Les taux d’exhaustivité d’archivage des CRH et la liste des séjours en attente de CRH archivé étaient adressés aux secrétaires de fac¸on hebdomadaire. La production des documents et la notification par email des secrétaires étaient automatisées. Résultats.– Après quelques adaptations des procédures, l’envoi des taux d’exhaustivité et des listes de séjours en attente de CRH archivés a permis une augmentation du taux d’exhaustivité de 12 à 51 % (p < 10−4 ) en 25 semaines. Les taux d’exhaustivité actuels restent variables d’un service à l’autre, certains refusant de suivre la procédure. Ils sont en augmentation significative dans 93 % des services. Discussion/Conclusion.– Il est possible, par une information régulière, de parvenir à une rapide amélioration d’exhaustivité de l’archivage des CRH. Cette augmentation s’explique par l’engagement des secrétariats au respect des procédures d’archivage. Le succès de cette première étape autorise un suivi personnalisé par médecin de l’exhaustivité des CRH.

doi:10.1016/j.respe.2010.02.068

doi:10.1016/j.respe.2010.02.069

Mots clés : Amélioration de la qualité des soins ; AUDIPOG ; Streptocoque B

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