Abstracts / Revue d’E´pide´miologie et de Sante´ Publique 56S (2008) S7–S34
2006 fusionne´es. L’analyse a concerne´ les huit cate´gories majeures de diagnostic concerne´es par les seuils. Re´sultats. – Moins de 1 % des se´jours n’a pu eˆtre chaıˆne´ du fait de donne´es manquantes et des aberrations de chaıˆnage ont e´te´ constate´es pour un ES. L’analyse de la se´quence des se´jours a e´te´ difficile du fait des donne´es date´es partielles (mois de sortie). Sur 561 413 se´jours, l’activite´ cance´rologique repre´sentait 78 991 se´jours (14 %), soit une FA de 22 634 patients. La part des patients soigne´s dans le territoire dans lequel ils re´sidaient variait de 73 a` 96 % selon les territoires ; les « fuites » a` l’exte´rieur du territoire variaient de 8 a` 57 %. Sur 36 ES, dix concentraient 75 % de la FA cance´rologique. La concentration des se´jours sur certains ES e´tait forte : 61 % sur six ES pour les tumeurs digestives, 75 % sur cinq ES pour les tumeurs pulmonaires, 60 % sur sept ES pour les tumeurs cutane´es, 78 % sur sept ES pour les tumeurs du sein, 82 % sur sept ES pour les chimiothe´rapies, 77 % sur sept ES pour la chirurgie urologique, 69 % sur quatre ES pour la chirurgie se´nologique. Conclusion. – Malgre´ quelques limites, l’analyse d’activite´ cance´rologique devrait contribuer a` la planification hospitalie`re re´gionale en cance´rologie. Dans un contexte de forte concentration de l’activite´ de cance´rologie, l’introduction de seuil va impacter l’activite´ de nombreux e´tablissements.
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incidents se´lectionne´s selon plusieurs algorithmes (avec des combinaisons diffe´rentes des diagnostics et des actes) a` partir d’une base de donne´es PMSI. La valeur diagnostique (sensibilite´, spe´cificite´, valeurs pre´dictives positive et ne´gative) de ces me´thodes de se´lection des cas incidents a e´te´ e´value´e par croisement des donne´es PMSI ainsi se´lectionne´es dans un de´partement avec la base de donne´es du registre de ce de´partement (base re´fe´rente). Avant extraction des donne´es d’un registre ou d’un e´tablissement de sante´, celles-ci ont e´te´ pre´alablement anonymise´es par le logiciel ANONYMAT (e´labore´ par le DIM du CHU-Dijon et agre´e´ par la CNIL). Le chaıˆnage de ces donne´es a e´te´ re´alise´ selon la me´thode probabiliste de Jaro, qui permet de pallier les erreurs dans les donne´es d’identification des patients (nom, pre´nom, date de naissance. . .) tout en tenant compte de la quantite´ d’information apporte´e par chaque trait d’identification. Conclusion. – Les re´sultats dont nous disposons actuellement ne nous permettent pas d’envisager d’utiliser les donne´es PMSI comme source unique pour l’estimation de l’incidence des cancers colorectaux. doi: 10.1016/j.respe.2008.02.016
B5 doi: 10.1016/j.respe.2008.02.015
B4 E´valuation d’une me´thode d’estimation de l’incidence du cancer colorectal a` partir du programme de me´dicalisation des syste`mes d’information (PMSI) C. Korandji a, A. Danzon c, A.-M. Bouvier b, E. Benzenine a, M. Fassa a, D. Compain a, A. Bellisario a, M. Mercier c, E. Monnet c, J. Faivre b, C. Bonithon-Kopp d, C. Quantin a a Inserm U866, De´partement d’information me´dicale, CHU de Dijon, Dijon, France b Registre des cancers digestifs de Coˆte d’Or, France c Registre des cancers du Doubs, France d Inserm U866, Dijon, France Introduction. – Pour mesurer l’incidence des cancers, les registres sont conside´re´s comme la re´fe´rence. Toutefois, les registres de´partementaux des cancers ne couvrent que 13 % de la population. Les donne´es PMSI pre´sentent l’avantage d’eˆtre recueillies sur l’ensemble de la population, pour toutes les hospitalisations, et contribuent de´ja` comme source d’informations pour les registres, mais elles ne sont pas recueillies dans un objectif e´pide´miologique. L’objectif de cette e´tude e´tait d’e´tudier la concordance entre les donne´es issues du PMSI et celles recueillies par les registres afin de construire une me´thode d’estimation de´partementale de l’incidence du cancer colorectal. Me´thode. – Cette e´tude a e´te´ mene´e, d’une part, sur l’ensemble des nouveaux cas de cancer colorectal diagnostique´s en 2004 dans les de´partements de la Coˆte-d’Or et du Doubs, identifie´s par les registres correspondants, qui constitue la re´fe´rence et, d’autre part, sur les cas potentiellement
´ valuation du PMSI comme source d’information du E Registre national des tumeurs solides de l’enfant B. Lacour, S. Guissou, E. Desandes Registre national des tumeurs solides de l’enfant, CHU de Nancy, France Contexte et objectifs. – En France me´tropolitaine, la surveillance sanitaire des cancers de l’enfant est assure´e par les Registres nationaux des tumeurs solides (RNTSE) depuis 2000 et des he´mopathies malignes depuis 1990. L’objectif de ce travail est d’e´valuer les donne´es du Programme de me´dicalisation des syste`mes d’information (PMSI) des CHU et des Centres de lutte contre le cancer comme source d’information du RNTSE. Me´thodes. – L’e´tude porte sur les cas incidents enregistre´s de 2000–2004 par le RNTSE. Leur validation repose sur le recueil de la confirmation diagnostique dans le dossier me´dical. La sollicitation des De´partements d’information me´dicale permet d’obtenir annuellement la liste nominative des Re´sume´s d’unite´s me´dicales (RUM) comportant un code de cancer en diagnostic principal, relie´ ou associe´, des enfants de moins de 15 ans. Le croisement avec la base valide´e du registre de´finit les « vrais » et « faux positifs » et les « faux ne´gatifs » de la source PMSI. Re´sultats. – De 2000–2004, 5018 cas ont e´te´ inclus dans le RNTSE ; 4530 (90,3 %) figuraient dans le PMSI, mais tous les RUM n’ont pas e´te´ obtenus pour tous les e´tablissements et/ou toutes les anne´es. L’analyse par e´tablissement et par anne´e de´terminera pre´cise´ment la sensibilite´ et la spe´cificite´ de cette source. Le cumul des re´sultats par e´tablissement estimera la sensibilite´ et la spe´cificite´ globales de la source PMSI a` l’e´chelon national. L’e´volution de ces indicateurs au cours du