Facteurs associés à la survenue d’un second cancer après un lymphome de Hodgkin, France

Facteurs associés à la survenue d’un second cancer après un lymphome de Hodgkin, France

S216 VIe Congrès International d’Épidémiologie / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 62S (2014) S213–S254 moyenne de la durée d’allaitement é...

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S216

VIe Congrès International d’Épidémiologie / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 62S (2014) S213–S254

moyenne de la durée d’allaitement était de 50 mois ± 56 chez les CSI versus 34 mois ± 38 chez les CSNI (p = 0,09). Discussion La proportion de 9,4 % de CSI/CS dépasse largement celle retrouvée aux États Unis d’Amérique (1 % à 5 %). Cette proportion ne diffère pas de celles observées dans les pays de l’Afrique du Nord : Égypte et Tunisie. Des investigations plus poussées seraient nécessaires pour mieux expliquer ces différences. Mots clés Cancer du sein ; Cancer du sein inflammatoire ; Épidémiologie ; Afrique du Nord ; Algérie Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.142 P1-10

Corpulence et survie après cancer du sein : les résultats de la cohorte prospective E3N, France M. His , G. Fagherazzi , S. Mesrine , M.-C. Boutron-Ruault , F. Clavel-Chapelon , L. Dossus Équipe 9 : Nutrition, hormones et santé des femmes, Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, Inserm U1018, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France–Université Paris-Sud, Villejuif, France Introduction De nombreuses études concluent à un pronostic moins favorable chez les femmes atteintes de cancer du sein ayant un Indice de masse corporelle (IMC) élevé avant diagnostic. Cependant les données disponibles sur d’autres mesures de la corpulence, telles que les tours de taille et de hanches, sont peu nombreuses. De plus, l’hétérogénéité de ces associations selon le statut ménopausique ou le sous-type des tumeurs n’est pas clairement établie. Notre objectif est d’étudier les associations entre la corpulence (IMC, tour de taille, tour de hanches, rapport tour de taille/tour de hanches, trajectoires corporelles) avant et au moment du diagnostic d’un premier cancer du sein et le risque de second évènement (récidive loco-régionale, à distance, second cancer primitif) et de décès (cancer-spécifique ou non), selon le statut ménopausique et le statut hormonal des premières tumeurs. Méthodes La cohorte E3 N (étude épidémiologique auprès des femmes de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale) assure le suivi d’environ 100 000 femmes depuis 1990 (environ 5000 cas de premier cancer du sein primitif diagnostiqués entre 1990 et 2008, 900 seconds évènements et 500 décès). Les associations entre les seconds événements et la corpulence sont étudiées à partir de ces données par des modèles de Cox prenant le délai depuis le diagnostic du premier cancer comme échelle de temps, en ajustant sur les caractéristiques tumorales et sur certains facteurs du mode de vie et des participantes. Résultats Les analyses sont en cours et les premiers résultats seront présentés lors de ce congrès. Mots clés Cancer du sein ; Survie ; Surpoids ; Étude prospective Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.143

P1-11

Facteurs associés à la survenue d’un second cancer après un lymphome de Hodgkin, France S. Orazio a , C. Lacueille a , J. Jégu c,d,e , A. Monnereau a,b , Francim, les registres des cancers du groupe de travail K2-Francee a Registre des hémopathies malignes de la Gironde, Centre de lutte contre le cancer, Bordeaux, France b Inserm, Centre de recherche U897, Bordeaux, France c Registre des cancers du Bas-Rhin, EA3430, FMTS, Université de Strasbourg, Strasbourg, France d Service de santé publique, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France e Registres des cancers du groupe de travail K2-France : Registre des cancers du Bas-Rhin, Registre général des tumeurs du Calvados, Registre des tumeurs

digestives du Calvados, Registre des hémopathies malignes de Basse-Normandie, Registre des tumeurs du Doubs et du Territoire de Belfort, Registre des tumeurs de l’Hérault, Registre des cancers de l’Isère, Registre des cancers de la Manche, Registre des cancers de la Somme, Registre des cancers du Tarn–Francim : Réseau fran¸cais des registres de cancer, 31073 Toulouse, France Introduction Nous proposons d’estimer le risque de survenue d’un second cancer après un diagnostic de Lymphome de Hodgkin (LH). Méthodes La population d’étude correspond à tous les cas incidents de LH enregistrés par 10 registres de cancer franc¸ais entre 1989 et 2004. Les patients ont été suivis jusqu’au 31/12/2007. Les indicateurs utilisés comportaient le rapport d’incidence standardisé (RIS) et l’excès de risque absolu (ERA) de second cancer. L’analyse des facteurs associés aux RIS et ERA a été réalisée à l’aide de régressions de Poisson. Résultats Le RIS diminuait en fonction de la période du diagnostic (RIS = 1,9 [1,4 ; 2,5] pour 1989–1994 et 1,4 [0,9 ; 2,1] pour 2000–2004). À l’inverse, celuici augmentait en fonction de la durée du suivi (RIS = 1,4 [1,0 ; 1,9] pour un suivi de 2 mois à 5 ans et 2,2 [1,6 ; 3,1] pour un suivi de plus de 9 ans). Les analyses multivariées ont confirmé ces tendances sans toutefois atteindre la significativité statistique. Discussion Nous avons observé un risque élevé de second cancer après un premier LH. Ce risque était plus élevé pour les patients ayant un suivi supérieur à neuf ans ce qui pourrait s’expliquer par les effets secondaires à long terme des traitements du premier cancer. La diminution du risque observée pour la période la plus récente après 2000 est contemporaine d’une modification des standards de traitement mais ces résultats doivent être confirmés par un suivi à plus long terme. Mots clés Second cancer ; Lymphome de Hodgkin ; Régression de poisson Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.144 P1-12

Connaissances et participation des médecins généralistes vis-à-vis du dépistage du cancer du col dans la province de Béni Mellal F.Z. Widad , K. Zine , S. Nani , S. Hassoune , A. Maaroufi Laboratoire d’épidémiologie, Faculté de médecine et de pharmacie, Casablanca, Maroc Introduction Le Maroc compte environ 2000 nouveaux cas du cancer du col par an et les 2/3 des cas sont diagnostiqués et pris en charge à un stade avancé. En raison de leur place dans le système de soins et de leur rôle d’information et d’orientation des patients, les médecins généralistes peuvent contribuer à la sensibilisation, à l’information et à la motivation des femmes vis-à-vis du dépistage du cancer du col. L’objectif de notre travail était d’évaluer les connaissances du médecin généraliste sur le cancer du col et son dépistage, d’évaluer sa participation dans le dépistage du cancer du col au niveau de la province de Beni Mellal. Méthodes L’enquête d’observation transversale à visée descriptive a été réalisée à l’aide d’un questionnaire pré testé auto-administré. Résultats Parmi les 71 médecins interrogés, 49,3 % ignoraient l’existence d’un plan national de prévention et de contrôle du cancer au Maroc et 54,9 % ont reconnu l’existence d’un registre du cancer au Maroc. Les pratiques envers le dépistage étaient défaillantes, 74,6 % des médecins n’ont jamais bénéficié (si elles sont femmes) ou leur partenaires (s’ils sont hommes) d’un frottis de dépistage du cancer du col. Lors de leur pratique quotidienne 47,9 % des médecins généralistes pratiquaient un examen vaginal des femmes, 67,9 % utilisaient un spéculum. La plupart des médecins demandaient souvent ou toujours à leurs patients si elles avaient fait pratiquer un frottis de dépistage, 63,4 % référaient souvent ou toujours leurs patientes pour dépistage. Concernant la pratique d’une inspection visuelle du col avec l’acide acétique (IVA), 8,5 % des médecins interrogés avait déjà fait une IVA. Le motif majeur de non pratique de l’IVA du col était le manque de formation dans 90,1 % des cas. Tous les médecins interrogés pensaient qu’un médecin généraliste doit apprendre à pratiquer le FCV mais 92,8 % ne l’avaient jamais pratiqué. La principale raison de non pratique du FCV était le manque de formation selon 95,5 % des médecins généralistes.