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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304
établissement nous semble suffisamment simple et utile pour le systémariser dans nos pratiques. Conclusion. – Le suivi infirmier téléphonique post hospitalisation en complément d’une éducation du patient est peu developpé en rhumatologie, cette modalité de prise en charge nous semble bien adaptée à l’infectiologie ostéoarticulaire. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Lu-076
Facteurs prédictifs de la survenue d’une infection sous biothérapie S. Boussaid (1) ; D. Ben Nessib* (1) ; S. Rekik (1) ; S. Rahmouni (1) ; H. Sahli (1) ; H. Ajlani (2) ; E. Cheour (1) ; M. Elleuch (1) (1) Rhumatologie, CHU La Rabta, Tunis, Tunisie ; (2) Rhumatologie, Hôpital Régional Ben Arous, Tunis, Tunisie *Auteur correspondant :
[email protected] (D. Ben Nessib) Introduction. – Le recours de plus en plus fréquent aux biothérapies au cours des rhumatismes inflammatoires chroniques s’accompagne d’un risque accru de complications infectieuses. L’objectif de notre étude est de déterminer les facteurs prédictifs épidémiologiques, cliniques et biologiques de survenue d’une infection sous biothérapie. Patients et Méthodes. – Nous avons étudié rétrospectivement les dossiers des patients qui ont été admis dans un service de rhumatologie entre les années 2000 et 2016 et qui ont été mis sous biothérapie. Résultats. – Parmi les 120 patients inclus, 21 infections étaient relevées chez 16 patients ayant eu au moins une infection sous biothérapie. Il s’agit de 13 femmes et 3 hommes âgés en moyenne de 52 ans (68,75 % des patients d’âge supérieur à 50 ans). Il s’agissait d’une polyarthrite rhumatoïde (évoluant en moyenne depuis 209 mois) chez 68,75 % des patients et d’une spondylarthrite (évoluant en moyenne depuis 100 mois) chez 31,25 % des patients. Des comorbidités étaient relevées dans 50 % des cas (un cancer du sein dans 1 cas, un diabète dans 2 cas, une tuberculose pulmonaire latente traitée dans 2 cas et un asthme dans 3 cas). Tous les patients étaient traités pendant une durée moyenne de 82 mois par des traitements conventionnels (DMARDs) avant le passage à la biothérapie. Les infections étaient survenues en moyenne 26 mois après l’instauration de la biothérapie et affectaient le tractus urinaire dans 7 cas, le tractus broncho-pulmonaire et la peau dans 4 cas chacun, les parties molles dans 2 cas, la sphère oto-rhino-laryngologique, le foie (abcès) et l’articulation du coude (tuberculose) dans 1 cas chacun. La molécule utilisée était l’Infliximab dans 38 % des infections, l’Etanercept dans 23,8 %, l’Adalimumab dans 9,5 %, le Tocilizumab dans 23,8 % et le Rituximab dans 4,8 %. Les corticoïdes étaient associés à la biothérapie à des doses quotidiennes comprises entre 5 mg et 10 mg chez 81,25 % des patients et le méthotrexate était utilisé comme traitement de fond chez 56,25 % des patients. Les scores d’activité de la maladie concomitants à l’infection étaient élevés en moyenne à 5,24 pour le DAS28-CRP (PR), à 65,4/100 et 67,25/100 pour le score BASDAI et le score BASFI respectivement. Un syndrome inflammatoire biologique était noté dans 70 % des cas. L’électrophorèse des protéines révélait un taux moyen d’albumine égal à 34 g/L avec une albuminémie inférieure à 35 g/L dans 66,66 % des cas. Le taux moyen des gamma-globulines était égal à 13 g/L. L’évolution des infections sous traitement spécifique était favorable dans la totalité des cas. Conclusion. – Les facteurs associés fréquemment aux infections sous biothérapies dans notre série sont le sexe féminin, l’âge avancé, la polyarthrite rhumatoïde, la durée d’évolution prolongée du rhumatisme inflammatoire, la corticothérapie associée, l’élévation des scores d’activité et l’hypoalbuminémie. L’existence de comorbidités générales n’a pas été rapportée dans un nombre assez élevé de cas pour pouvoir juger sa valeur prédictive dans le risque infectieux des biothérapies. Conflit d’intérêt. – aucun
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Concordance clinico échographique des tests tendino-musculeux de la coiffe F. Same Bebey* (1) ; K. Nassar (1) ; W. Rachidi (1) ; S. Janani (1) ; M. Ouafa (1) (1) Rhumatologie, CHU Ibn Rochd Casa, Casablanca, Maroc *Auteur correspondant :
[email protected] (F. Same Bebey) Introduction. – L’approche clinique du diagnostic de la pathologie de la coiffe utilise les tests tendino-musculaires et les tests de conflits. Le diagnosctic de certitude est apporté par l’échographie. Le but de notre étude est de déterminer la valeur diagnoctique de quatre tests tendino-musculaires à travers une confrotation clinique et échographique. Patients et Méthodes. – Étude transversale menée dans le service de rhumatologie du CHU IBN Rochd de Casablanca au Maroc, de novembre 2015 à Aout 2016 incluant les patients ayant une scapulagie évoquant une pathologie de la coiffe chez qui nous avons appliqué 4 tests : le Jobe, le Palm-up, le Gerber et le Patte. L’échographie de l’épaule était réaisée par des rhumatologues entraînés. Résultats. – 57 patients, sexe ratio H/F = 0,25, d’un âge moyen de 57,33 ans ont été recrutés.78,95 % des patienst avait une atteinte su supra-épineux à l’échographie. la manoeuvre de Jobe l’attestant était très performante avec une sensibilité de 86,67 % et une spécificité faible de 25 %, la valeur predictive positive était de 81,25 %, la valeur predictive négative était de 33 333 %, son indice de Youden de 0,12 et le coefficient de Yule de 0,37. 39,68 % des patients avaient une atteinte du sous-scapulaire à l’échographie, le test de Gerber avait une sensibilité faible de 44 %, une spécificité de 63,16 %, la valeur predictive positive était de 44 %, la valeur predictive négative de 63,15 %, un faible indice de Youden à 0,07, un coefficient de Yule à 0,15. Mais dans 64,29 % des cas, l’atteinte du sous scapulaire était associée à celle d’un autre tendon. Le test de Patte avait une sensibilite de 75 % et une specificité de 59,18 %, sa valeur prédictive positive était faible à 23 %, sa valeur preditive négative était forte à 93 %, son indice de Youden à 0,34 et son coefficielt de Yule à 0,63. Le Palm-up test avait une sensibilité moyenne à 66,7 %, une spéciificté à 40 %, unevaleur predictive positive faible à 22 %, une valeur predictive négative forte à à 81 %, son indice de Youden était de 0,07 et son coefficient de Yule à 0,14. L’atteinte de l’infra épineux était toujours associée à celle d’un autre tendon et dans 60,71 % des cas, l’atteinte du biceps brachial était intégrée à une atteinte d’au moins 2 autres tendons. Conclusion. – Le test de Jobe était très sensible. Le test de Patte était très spécifique.L’efficacité des tests semble être influncée par l’indice d’atteinte des tendons. L’échographie reste indispensable au diagostic des pathologies de la coiffe. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Lu-078
Analyse comparative des registres de la SFR AIR, ORA et REGATE : un maintien thérapeutique différent en pratique courante JE. Gottenberg* (1) ; J. Morel (2) ; A. Constantin (3) ; T. Bardin (4) ; A. Cantagrel (5) ; B. Combe (2) ; M. Dougados (6) ; RM. Flipo (7) ; A. Saraux (8) ; T. Schaeverbeke (9) ; J. Sibilia (10) ; M. Soubrier (11) ; O. Vittecoq (12) ; E. Perrodeau (13) ; P. Ravaud (14) ; X. Mariette (15) ; Au nom de la SFR et des investigateurs de AIR, ORA et REGATE (1) Rhumatologie, CHU de Strasbourg, Strasbourg ; (2) Service d’Immuno-Rhumatologie, C.H.U. Lapeyronie, Montpellier ; (3) Rhumatologie, Centre Hospitalier Universitaire Toulouse, Toulouse ; (4) Fédération de Rhumatologie, C.H.U. Lariboisière, Paris ; (5) Rhumatologie, C.H.U. Purpan, Toulouse ; (6) Rhumatologie b, Hôpital Cochin, Paris ; (7) Service de Rhumatologie, C.H.U. Hôpital Roger Salengro, Lille ; (8) Service de Rhumatologie, C.H.U. la Cavale Blanche, Brest ; (9) Service de Rhumatologie, C.H.U Pellegrin, Bordeaux ;