286 validés. L’évaluation de la technique est ciblée sur le suivi des AAA après endoprothèse, car la modification du volume de l’AAA est plus sensible que celle du diamètre pour le diagnostic de croissance ou de rétraction, ou pour prédire une fuite. La surveillance par angioscanner pourrait à l’avenir s’alléger. Mots clés Échographie 3D ; Anévrisme de l’aorte abdominale ; Carotide Déclaration d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.028 RJ05
Imagerie du thrombus L. Bressollette ∗ , P. Quehe , S. Gestin , S. Beuil Unité d’écho-Doppler et médecine vasculaire, CHU La Cavale-Blanche, 29200 Brest, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L. Bressollette) L’imagerie du thrombus veineux repose sur l’échographie mode B en coupe 2D. En dehors du diagnostic de thrombose veineuse, il est difficile d’obtenir d’autres renseignements importants pour le clinicien : datation, aspect évocateur de néoplasie, de thrombophilie, aide au diagnostic de récidive. . . L’échographie 3D a connu un certain essor, avec les difficultés que l’on connaît, mais sans apporter de réponse à ces questions. Il en a été de même avec l’analyse des niveaux de gris. L’élastographie et l’élastométrie sont des techniques ultrasonographiques qui ont été développées afin d’évaluer l’élasticité des tissus, avec comme application principale, la détection de lésions parenchymateuses suspectes de néoplasie (foie, sein, prostate, pancréas. . .). L’application de cette technique au thrombus veineux n’est qu’à son début mais semble prometteuse. Mots clés Ultrasonographie ; Thrombus veineux ; Élastométrie ; Élastographie Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflit d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.029 RJ06
Guidage des actes interventionnels par ultrasons O. Pichot ∗ , C. Seinturier Services de médecine vasculaire, CHU, 38043 Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (O. Pichot) L’écho-Doppler (ED) étant l’examen de référence pour le diagnostic des maladies veineuses superficielles, l’échographie s’est imposée naturellement comme la technique de choix pour le guidage des traitements endoveineux chimiques et thermiques qui s’y rapportent. Avec la mise à disposition de systèmes échographiques transportables, la technologie écho-Doppler est devenue plus facilement accessible dans les blocs opératoires et les salles de radiologie. Parallèlement, les progrès en termes de qualité d’imagerie ultrasonore, ont rendu possible les gestes d’angioplastie écho-guidée dans tous les cas où l’ED permet une visualisation suffisante du vaisseau à traiter. Les angioplasties écho-guidée (AEG) sont applicables aux vaisseaux superficiels comme les artères des membres
Rapports — jeudi 24 septembre 2015 inférieurs et les artères carotides, et surtout aux fistules artérioveineuses d’hémodialyse. L’ED permet de guider l’ensemble de la procédure d’angioplastie avec ou sans stenting. Les avantages de l’AEG par rapport à une angioplastie classique, guidée radiologiquement, sont : — l’absence d’injection d’iode ; — l’absence de toute exposition du patient et de l’équipe médicale aux rayons X ; — et la possibilité d’analyser le résultat morphologique et hémodynamique de l’angioplastie en temps réel et en continu, pendant et au décours de la procédure, qui, en outre, se révèle aussi bien souvent, plus simple, plus rapide et potentiellement plus économique. Néanmoins, la technique d’AEG nécessite d’être réalisée à 4 mains. Pour être conduite dans de bonnes conditions de sécurité et d’efficacité, elle requiert un apprentissage spécifique, qui vise notamment à se familiariser avec l’aspect échographique du matériel d’angioplastie et à reconnaître les éventuelles complications (dissections, hématomes, . . .). Les limites de l’AEG sont celles de l’échographie vasculaire qui, contrairement aux techniques radiologiques, ne permet qu’une visualisation segmentaire des vaisseaux. De ce fait, l’AEG, particulièrement indiquée chez les patients insuffisants rénaux, doit être réservée à des applications bien définies pour lesquelles on peut être sûr que l’échographie sera d’un apport diagnostique suffisant. Mots clés Guidage des actes interventionnels ; Ultrasons Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.030 RJ07
Nouvelles modalités en angio-scanner : scanner dynamique et fusion avec l’échographie D. Mandry Département de radiologie, CHU de Nancy, Nancy, France Université de Lorraine, faculté de médecine, Nancy, France Inserm U947 IADI, Nancy, France Adresse e-mail :
[email protected] Les progrès technologiques en scanner, comme les larges détecteurs et l’accélération de l’acquisition, ainsi que les reconstructions itératives entraînant une réduction importante d’exposition aux radiations ionisantes, permettent d’envisager une imagerie 4D, avec toutes les capacités de reconstructions multiplanaires (MIP, minIP, MPR, VR) et tridimensionnelles du scanner. Ainsi, l’information morphologique accessible en scanner est de plus en plus précise et il s’y adjoint une information fonctionnelle : acquisition dynamique pour apprécier le retentissement d’une sténose, y compris sur des petits vaisseaux, remplissage d’une malformation vasculaire, cartographie de perfusion d’organe. . .De surcroît, il est désormais possible de fusionner en temps réel les images obtenues par plusieurs modalités, notamment échographiques et scanographiques : le repérage des lésions vasculaires peut en être facilité. Nous discuterons des potentialités cliniques de ces nouvelles techniques et de leurs limites actuelles. Mots clés Angioscanner ; Échographie vasculaire Déclaration d’intérêts de conflits d’intérêts.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration
http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.031