Habitudes en matière d’antibiothérapie dans les pneumopathies aiguës communautaires (PAC) en milieu pneumologique à Lomé

Habitudes en matière d’antibiothérapie dans les pneumopathies aiguës communautaires (PAC) en milieu pneumologique à Lomé

18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 453 Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de...

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18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 453

Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des pleurésies purulentes à Bouaké J.C. Anon a , M.N. Ano a , N.J. Kadiane b , H. Dje-Bi a , F.M. Silué a , H.V. Achi a , M. N’dhatz-Sanogo a a Service de pneumologie, CHU de Bouaké, Bouaké, Côte d’Ivoire b Service des maladies infectieuses, CHU de Bouaké, Bouaké, Côte d’Ivoire Objectif.— Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des pleurésies purulentes, afin d’en améliorer la prise en charge. Patients et méthode.— Étude rétrospective et descriptive des dossiers de 62 malades adultes, hospitalisés pour une pleurésie purulente, dans le service de pneumologie au CHU de Bouaké, durant la période du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2012. Des données sociodémographiques, diagnostiques et thérapeutiques ont été analysées. Résultats.— Les pleurésies purulentes étaient fréquentes chez les jeunes, avec un âge moyen de 34 ans. La proportion des hommes a été 2 fois plus élevée que celle des femmes. Les circonstances de découverte étaient : la fièvre (95 %), la toux (94 %), la douleur thoracique (81 %), la dyspnée (76 %), la détresse respiratoire (79 %) et l’altération de l’état général (44 %). Le syndrome d’épanchement pleural liquidien a été retrouvé chez tous les malades (100 %). Les pleurésies purulentes sont également découvertes dans des tableaux mixtes de pleuro-pneumopathie (29 %) ou de pyopneumothorax (18 %). Elles sont fréquemment associées à une anémie (77 %) et/ou à l’infection VIH (23 %). La recherche de l’étiologie des pleurésies purulentes est rarement contributive. Le traitement est constitué d’une antibiothérapie probabiliste (96 %), associée à un drainage pleural (52 %) et à une kinésithérapie respiratoire (47 %). L’évolution a été favorable dans 77 % des cas, avec une létalité hospitalière de 5 %. Conclusion.— L’amélioration de la prise en charge des pleurésies purulentes est fonction du plateau technique et des conditions socioéconomiques des patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.499

PO20 — Infectiologie 454

Habitudes en matière d’antibiothérapie dans les pneumopathies aiguës communautaires (PAC) en milieu pneumologique à Lomé F.H. Okemba-Okombi , A.A. Fiogbé , K.S. Adjoh , M. Boukari , M. Bodjrenou , S. Adambounou , O. Tidjani Service de pneumologie, maladies infectieuses, Lomé, Togo Contexte.— L’épidémiologie des PAC hospitalisées justifie un traitement antibiotiques qui requiert leur bonne maniabilité afin d’avoir un bon pronostic. Méthodes.— Étude rétrospective et descriptive de 2010 à 2011 analysant 212 choix d’antibiotiques dans le traitement des PAC au CHU Sylvanus OLYMPIO. Résultats.— Une monothérapie probabiliste était faite dans 80,2 % des cas, une association dans 19,8 % des cas lorsqu’on voulait élargir le spectre. L’amoxicilline-acide clavulanique (amoxiclav) était utilisé en premier suivi de ceftriaxone. L’association amoxiclav et

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macrolides : 45,24 % des cas, amoxiclav et aminosides : 21,42 % des cas, amoxiclav et metronidazole : 11,90 % des cas et ceftriaxonemetronidazole : 7,14 % des cas. L’antibiothérapie était régulière dans 81,6 % des cas et irrégulière dans 18,4 % des cas. L’évaluation après 3 jours notait une évolution favorable dans 89,62 % des cas, un échec de l’antibiothérapie dans 10,38 % des cas. L’amoxiclav était utilisé au 2e choix. L’évolution était favorable dans 81,13 % des cas (durée moyenne d’hospitalisation de 12,54 jours) et défavorable dans 18,87 % des cas constatée chez les patients âgés de 40—60 ans (45,8 %) ; les moins de 40 ans et plus de 60 ans avaient un taux respectif de 29,2 % et 25 % (p = 0,29). Conclusion.— Les PAC constituent un véritable problème majeur de santé publique avec une problématique de prise en charge thérapeutique. Une bonne maniabilité des antibiotiques et surtout le respect des recommandations en matière de prise en charge des PAC permettent d’améliorer le pronostic global des patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.500 455

Facteurs de risque de mortalité en milieu pneumologique africain E. Bemba , F.O. Okemba , K.A. Ossale , A. Nkanga , A. Ekoutou , J. Mboussa Service de pneumologie du centre hospitalier universitaire, Brazzaville ; Congo Introduction.— La mortalité est un indicateur de santé qui permet d’orienter les acteurs de santé vers une meilleure qualité des soins et de prise en charge. L’objectif de cette étude est d’identifier les facteurs de risque de mortalité. Méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective et comparative entre les patients décédés et les patients non décédés dans la période d’activité de prise en charge allant de janvier 2009 à décembre 2011 au service de pneumologie du centre hospitalier universitaire de Brazzaville : 1362 hospitalisations, 16,2 % de décès. Résultats.— En analyse univariée, les facteurs associés à la mortalité étaient : le genre masculin, l’âge ≥ 65 ans, la durée d’hospitalisation ≥ 7 jours, l’infection à VIH. En analyse multivariée, la mortalité était liée à la durée d’hospitalisation ≥ 7 jours [OR = 2,632 (1,503—4,609), p < 0,001], l’infection à VIH [OR = 13,60 (1,382—133,865), p = 0,025]. Conclusion.— La mortalité est liée à l’infection à VIH et à une durée d’hospitalisation supérieure à 7 jours. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.501 456

Suivi séquentiel des anomalies tomodensitométriques de l’aspergillose pulmonaire invasive C. Hussenet a , R. Porcher b , C. De Bazelaire c , E. Raffoux d , A. Sulahian e , P. Ribaud f , A. Tazi a , A. Bergeron a a Service de pneumologie, hôpital Saint-Louis, Paris, France b Département de biostatistiques, hôpital St Louis, Paris, France c Service de radiologie, hôpital Saint-Louis, Paris, France d Service des maladies du sang, hôpital Saint-Louis, Paris, France e Service de parasito-mycologie, hôpital Saint-Louis, Paris, France f Hématologie-greffe de moelle, hôpital Saint-Louis, Paris, France L’aspergillose pulmonaire invasive (API) est une complication majeure en hématologie. Le diagnostic et l’évaluation de l’efficacité thérapeutique reposent sur la tomodensitométrie (TDM) thoracique, bien que la prévalence des lésions au diagnostic et leur évolution dans le temps soient mal connues. Notre étude avait pour objectif de déterminer la prévalence des différentes lésions tomodensitométriques au diagnostic d’API et de les suivre de fac ¸on séquentielle jusqu’au 60e jour. 55 patients