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Profil des patients décédés en milieu pneumologique
Affiches scientifiques
PO09 — infectiologie 366
Profil épidémio-clinique et pronostic des pneumopathies aiguës communautaires aux urgences du CHU du point-G D. Soumaré a , K. Ouattara a , Y. Toloba a , B.F. Sissoko a , H. Dicko b , S. Diallo a a Service de pneumologie, CHU, point-G, Bamako, Mali b Service des urgences, CHU, point-G, Bamako, Mali Mots clés : Pneumopathie aiguës communautaire ; Urgences ; CHU point-G Introduction.— Les pneumopathies aiguës communautaires représentent un problème de santé publique. Elles constituent une pathologie fréquente, grave et très mortelle dans les pays en voie de développement. Objectif.— Déterminer la fréquence et évaluer la prise en charge diagnostic, thérapeutique et évolutive des pneumopathies aiguës communautaires. Méthodologie.— Étude prospective qui s’est déroulée de juin à novembre 2011. Ont été inclus tout patient âgé d’au moins 15 ans, présentant un profil radioclinique et biologique compatible avec une pneumopathie aiguë communautaire d’allure bactérienne retenue devant l’association d’au moins un critère majeur et deux critères mineurs non immunodéprimé au VIH. Résultats.— Au total, 65 patients ont répondu à nos critères d’inclusion sur les 1208 admissions, soit une fréquence de 5,8 %. La tranche d’âge de 65—75 ans était la plus fréquente avec 29,23 %. La commodité la plus fréquemment retrouvée était le tabagisme, soit 53,8 %. Le pouls supérieur à 130/min était le signe de gravité le plus fréquent avec 53,8 %. Le germe le plus fréquemment retrouvé était le Streptococcus pneumoniae avec 63,6 % dans l’examen bactériologique des crachats. L’antibiotique le plus utilisé était l’amoxicilline + acide clavulanique (45 %). La durée moyenne de séjour était de trois jours. Le taux de mortalité a été de 32,3 %. Conclusion.— La mortalité des pneumopathies aiguës communautaires reste élevée même à l’absence d’immunodépression sévère. Bien qu’ils existent des recommandations internationales pour la prise en charge, une stratégie nationale est aussi nécessaire pour adapter à notre contexte.
A119 la vie de couple [p = 0,041 ; OR = 2,046 (1,029 ; 4,065)], le tabagisme [p = 0,026 ; OR = 2,262 (1,104—4,636)], l’insuffisance rénale [p = 0,001 ; OR = 3,600 (1,646—7,874)] et l’infection à VIH [p = 0,020 ; OR = 2,589 (1,165—5,752)]. Conclusion.— La mortalité est associée à l’infection par le VIH, au tabagisme et à l’insuffisance rénale. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.393 368
Pneumonies communautaires d’allure bactérienne chez les adultes africains infectés par le virus de l’immunodéficience humaine : étude prospective à Lomé A.G. Gbadamassi , K.S. Adjoh , M. Ihou-Wateba , A. Patassi , S. Adambounou , F.H. Okemba-Okombi , O. Tidjani SPPMI, CHU Sylvanus Olympio, Lomé, Togo
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.392
Objectifs.— Identifier les spécificités et les facteurs de gravité associés aux pneumonies communautaires d’allure bactérienne (PCB) chez les sujets infectés par le VIH hospitalisés dans notre service. Méthodologie.— Nous avons conduit une étude prospective et comparative des cas de PCB, hospitalisés de juin 2011 à mai 2012 dans le service de pneumophtisiologie et des maladies infectieuses du CHU Sylvanus Olympio de Lomé. Les données sociodémographiques, radio-cliniques, immunohématologiques, thérapeutiques et évolutives ont été collectées. Résultats.— La prévalence du VIH chez les patients hospitalisés pour PCB était de 58,8 % [IC 95 % : 51,4—66]. On notait une prédominance du sexe féminin (p = 0,003), des sujets de moins de 65 ans (p = 0,008), et un délai avant la consultation plus long chez les patients infectés par le VIH (VIH + ). Les signes généraux, et le syndrome alvéolo-interstitiel étaient significativement plus fréquents chez les patients VIH+, contrairement aux cavitations pulmonaires et aux pleurésies parapneumoniques. Il y avait une pancytopénie significative chez les patients VIH+. Les échecs et la mortalité hospitalière étaient plus élevés chez les patients VIH+, surtout ceux qui avaient une atteinte multilobaire, bilaterale, diffuse, et un CD4 inférieur à 100 par millimètre cube. Conclusion.— Le VIH est non seulement un facteur de risque de pneumonie communautaire d’allure bactérienne, mais aussi un facteur indépendant de mauvais pronostic. Il faudra redéfinir les critères de sévérité et la prise en charge des PCB chez les VIH+ dans notre service.
367
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.394
Profil des patients décédés en milieu pneumologique
369
A. Diaw , K. Horo , L. Bemba , A. Boko , K. N’goran Abidjan, Côte d’Ivoire
Profil du sujet âgé comparé au sujet adulte jeune en milieu pneumologique hospitalier à Abidjan
Introduction.— Le taux de mortalité dans les services de pneumologie des pays en développement est relativement élevé. L’objectif est d’identifier les facteurs de risque de mortalité en dehors des paramètres respiratoires. Méthode.— Notre étude est rétrospective et comparative entre les patients décédés et patients non décédés dans la période d’activité de prise en charge de 2009 à 2011 au service de pneumologie du centre hospitalier universitaire de Cocody : 2186 hospitalisations, 19,6 % de décès. Résultats.— En analyse univariée, les facteurs associés à une forte mortalité ont le genre masculin, les antécédents de cancer, l’intoxication tabagique, la vie de couple, l’âge ≥ 65 ans, la durée d’évolution des signes > 30 jours, la localisation pulmonaire de la TB, le taux d’Hb < 7 g/dL, le taux de créatinémie > 14 mg/L, le taux de TGP > 40 UI/L et l’infection par le VIH. En analyse multivariée, les facteurs de risque de mortalité ont été
K. Horo , A.K. N’gom , A.B. Kouassi , V.C. Brou-Godé , A. Diaw , M.O. Koffi , S.F. Manewa , F. Koné-Konaté , B.N. Koffi , E. Aka-Danguy Service de pneumologie, CHU de Cocody, Cocody, Côte d’Ivoire Mots clés : Pneumologie ; Sujet âgé ; Différences Introduction.— La proportion des sujets âgés est faible dans les services de pneumologie des pays en développement contrairement à celle des pays développés. Le but de cette étude est de présenter les caractéristiques du sujet âgé comparé au sujet adulte en hospitalisation pneumologique dans un pays en développement. Méthode.— Notre étude est rétrospective transversale comparant 227 sujets d’âge ≥ 65 ans à 1910 sujets d’âge < 65 ans admis en hospitalisation pneumologique du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 à Abidjan.
PO09 — infectiologie 366
Profil épidémio-clinique et pronostic des pneumopathies aiguës communautaires aux urgences du CHU du point-G D. Soumaré a , K. Ouattara a , Y. Toloba a , B.F. Sissoko a , H. Dicko b , S. Diallo a a Service de pneumologie, CHU, point-G, Bamako, Mali b Service des urgences, CHU, point-G, Bamako, Mali Mots clés : Pneumopathie aiguës communautaire ; Urgences ; CHU point-G Introduction.— Les pneumopathies aiguës communautaires représentent un problème de santé publique. Elles constituent une pathologie fréquente, grave et très mortelle dans les pays en voie de développement. Objectif.— Déterminer la fréquence et évaluer la prise en charge diagnostic, thérapeutique et évolutive des pneumopathies aiguës communautaires. Méthodologie.— Étude prospective qui s’est déroulée de juin à novembre 2011. Ont été inclus tout patient âgé d’au moins 15 ans, présentant un profil radioclinique et biologique compatible avec une pneumopathie aiguë communautaire d’allure bactérienne retenue devant l’association d’au moins un critère majeur et deux critères mineurs non immunodéprimé au VIH. Résultats.— Au total, 65 patients ont répondu à nos critères d’inclusion sur les 1208 admissions, soit une fréquence de 5,8 %. La tranche d’âge de 65—75 ans était la plus fréquente avec 29,23 %. La commodité la plus fréquemment retrouvée était le tabagisme, soit 53,8 %. Le pouls supérieur à 130/min était le signe de gravité le plus fréquent avec 53,8 %. Le germe le plus fréquemment retrouvé était le Streptococcus pneumoniae avec 63,6 % dans l’examen bactériologique des crachats. L’antibiotique le plus utilisé était l’amoxicilline + acide clavulanique (45 %). La durée moyenne de séjour était de trois jours. Le taux de mortalité a été de 32,3 %. Conclusion.— La mortalité des pneumopathies aiguës communautaires reste élevée même à l’absence d’immunodépression sévère. Bien qu’ils existent des recommandations internationales pour la prise en charge, une stratégie nationale est aussi nécessaire pour adapter à notre contexte.
A119 la vie de couple [p = 0,041 ; OR = 2,046 (1,029 ; 4,065)], le tabagisme [p = 0,026 ; OR = 2,262 (1,104—4,636)], l’insuffisance rénale [p = 0,001 ; OR = 3,600 (1,646—7,874)] et l’infection à VIH [p = 0,020 ; OR = 2,589 (1,165—5,752)]. Conclusion.— La mortalité est associée à l’infection par le VIH, au tabagisme et à l’insuffisance rénale. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.393 368
Pneumonies communautaires d’allure bactérienne chez les adultes africains infectés par le virus de l’immunodéficience humaine : étude prospective à Lomé A.G. Gbadamassi , K.S. Adjoh , M. Ihou-Wateba , A. Patassi , S. Adambounou , F.H. Okemba-Okombi , O. Tidjani SPPMI, CHU Sylvanus Olympio, Lomé, Togo
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.392
Objectifs.— Identifier les spécificités et les facteurs de gravité associés aux pneumonies communautaires d’allure bactérienne (PCB) chez les sujets infectés par le VIH hospitalisés dans notre service. Méthodologie.— Nous avons conduit une étude prospective et comparative des cas de PCB, hospitalisés de juin 2011 à mai 2012 dans le service de pneumophtisiologie et des maladies infectieuses du CHU Sylvanus Olympio de Lomé. Les données sociodémographiques, radio-cliniques, immunohématologiques, thérapeutiques et évolutives ont été collectées. Résultats.— La prévalence du VIH chez les patients hospitalisés pour PCB était de 58,8 % [IC 95 % : 51,4—66]. On notait une prédominance du sexe féminin (p = 0,003), des sujets de moins de 65 ans (p = 0,008), et un délai avant la consultation plus long chez les patients infectés par le VIH (VIH + ). Les signes généraux, et le syndrome alvéolo-interstitiel étaient significativement plus fréquents chez les patients VIH+, contrairement aux cavitations pulmonaires et aux pleurésies parapneumoniques. Il y avait une pancytopénie significative chez les patients VIH+. Les échecs et la mortalité hospitalière étaient plus élevés chez les patients VIH+, surtout ceux qui avaient une atteinte multilobaire, bilaterale, diffuse, et un CD4 inférieur à 100 par millimètre cube. Conclusion.— Le VIH est non seulement un facteur de risque de pneumonie communautaire d’allure bactérienne, mais aussi un facteur indépendant de mauvais pronostic. Il faudra redéfinir les critères de sévérité et la prise en charge des PCB chez les VIH+ dans notre service.
367
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.394
Profil des patients décédés en milieu pneumologique
369
A. Diaw , K. Horo , L. Bemba , A. Boko , K. N’goran Abidjan, Côte d’Ivoire
Profil du sujet âgé comparé au sujet adulte jeune en milieu pneumologique hospitalier à Abidjan
Introduction.— Le taux de mortalité dans les services de pneumologie des pays en développement est relativement élevé. L’objectif est d’identifier les facteurs de risque de mortalité en dehors des paramètres respiratoires. Méthode.— Notre étude est rétrospective et comparative entre les patients décédés et patients non décédés dans la période d’activité de prise en charge de 2009 à 2011 au service de pneumologie du centre hospitalier universitaire de Cocody : 2186 hospitalisations, 19,6 % de décès. Résultats.— En analyse univariée, les facteurs associés à une forte mortalité ont le genre masculin, les antécédents de cancer, l’intoxication tabagique, la vie de couple, l’âge ≥ 65 ans, la durée d’évolution des signes > 30 jours, la localisation pulmonaire de la TB, le taux d’Hb < 7 g/dL, le taux de créatinémie > 14 mg/L, le taux de TGP > 40 UI/L et l’infection par le VIH. En analyse multivariée, les facteurs de risque de mortalité ont été
K. Horo , A.K. N’gom , A.B. Kouassi , V.C. Brou-Godé , A. Diaw , M.O. Koffi , S.F. Manewa , F. Koné-Konaté , B.N. Koffi , E. Aka-Danguy Service de pneumologie, CHU de Cocody, Cocody, Côte d’Ivoire Mots clés : Pneumologie ; Sujet âgé ; Différences Introduction.— La proportion des sujets âgés est faible dans les services de pneumologie des pays en développement contrairement à celle des pays développés. Le but de cette étude est de présenter les caractéristiques du sujet âgé comparé au sujet adulte en hospitalisation pneumologique dans un pays en développement. Méthode.— Notre étude est rétrospective transversale comparant 227 sujets d’âge ≥ 65 ans à 1910 sujets d’âge < 65 ans admis en hospitalisation pneumologique du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 à Abidjan.