Profil des patients polysensibilisés en consultation d’allergologie

Profil des patients polysensibilisés en consultation d’allergologie

Affiches scientifiques — 1re partie déposé et le dépôt extra pulmonaire jusqu’à 42 % de l’aérosol déposé. Conclusions.— Le dépôt facial des médicaments ...

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Affiches scientifiques — 1re partie déposé et le dépôt extra pulmonaire jusqu’à 42 % de l’aérosol déposé. Conclusions.— Le dépôt facial des médicaments sous forme aérosol était présent avec tous les nébuliseurs testés mais variable selon le type de nébuliseur utilisé. Le choix du système de nébulisation devrait également être réalisé en tenant compte des effets secondaires inductibles par le nébuliseur/médicament en termes de dépôt facial. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.194

A63 constants (92 %). Une sensibilisation aux pollens de graminées ou d’arbres étaient associée dans 76 % et aux poils de chat et/ou chien dans 36 % des cas. L’évolution de la maladie allergique était généralement favorable sous traitement médicamenteux associé aux mesures d’éviction. Nous soulignons à travers notre étude la fréquence de la polysensibilisation, les manifestations allergiques ne semblent pas sévères mais cela devrait être réconforté par d’autres études à plus grande échelle. La différenciation entre polysensibilisation réelle et allergie croisée reste problématique en pratique mais pourrait profiter dans les années à venir des allergènes recombinants.

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Place de la conjonctivite dans la pathologie allergique W. El Khattabi , H. Jabri , A. Aichane , H. Afif , Z. Bouayad Service de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc La conjonctivite allergique accompagne souvent la rhinite allergique, cette dernière est étroitement liée à l’asthme. Un bilan ophtalmologique n’est pas systématique mais devient indispensable devant la sévérité des lésions. Afin de ressortir la prévalence et le profil de la conjonctivite chez le patient ayant une allergie respiratoire, nous avons analysé 100 dossiers de patients porteurs d’asthme et/ou rhinite et/ou conjonctivite. La prévalence de la conjonctivite était de 47 % avec une nette prédominance féminine (64 %). La moyenne d’âge était de 36 ans. Un habitat non ensoleillé et humide a été retrouvé dans 36 % des cas. L’atopie a été rapportée dans 60 % des cas. Le début des symptômes oculaires remonte en moyenne à l’âge de 26 ans et peuvent dans certains cas précéder ou survenir dans l’évolution de la maladie allergique. La rhinite est associée dans 91 % des cas. Elle est persistante modérée à sévère dans 65 % des cas. L’asthme est associé dans 85 % des cas, il est persistant modéré à sévère dans 65 % des cas. Les tests cutanés allergologiques sont positifs dans 97 % des cas essentiellement aux acariens suivis par les pollens d’olivier et les pollens de graminées. L’évolution était favorable sous traitement antihistaminique et/ou corticoïde nasal qui permettait le contrôle des symptômes oculaires. Il n’y avait aucun signe de gravité de la conjonctivite. Le recours à un collyre n’a été nécessaire que dans 4 % des cas. Le diagnostic et le traitement des conjonctivites souvent associées aux rhinites demeurent indispensables afin d’améliorer la qualité de vie des patients allergiques et l’apparition ou l’aggravation d’un asthme. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.195 135

Profil des patients polysensibilisés en consultation d’allergologie W. El Khattabi , A. Aichane , H. Jabri , H. Zaouri , H. Afif , Z. Bouayad Service de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc La polysensibilisation est définie comme une sensibilisation simultanée ou successive à plusieurs molécules non apparentées chimiquement. Afin de connaître le profil épidémiologique, clinique et allergologique des patients polysensibilisés, nous avons analysé 100 dossiers de consultation d’allergologie. Les patients polysensibilisés représentaient 25 % de la population totale avec une nette prédominance féminine (68 %). La moyenne d’âge de ces patients était de 34 ans. Vingt pourcent sont nés en printemps. L’atopie familiale existait dans 48 % des cas. L’âge de début était, en moyenne, de 24 ans. L’asthme était présent dans 76 % des cas, il est isolé dans 16 % et associé à une rhinite dans 84 % des cas. Il est persistant léger à modéré dans 74 % des cas. Les tests cutanés ont montré une polysensibilisation, à aux moins trois familles d’allergènes. La sensibilisation aux acariens étaient quasi-

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.196 136

Devenir des patients asthmatiques initialement contrôlés W. El Khattabi , Z. Berrada , H. Jabri , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc L’objectif du traitement des patients est d’obtenir le contrôle total de la maladie asthmatique. Nous avons mené une enquête longitudinale à propos d’une population de 41 patients asthmatiques suivis en consultation d’allergologie en 2008 et contrôlés selon les critères du GINA afin d’évaluer leur devenir en 2011. La moyenne d’âge était de 35 ans. Il existait une prédominance féminine (71 %). L’asthme était classé persistent modéré dans 41 % des cas, persistent léger dans 36 %, persistent sévère dans 19 % et intermittent dans 4 %. Les prick-tests (PT) pour les principaux pneumallergènes étaient positifs dans 85 % des cas. Les allergènes les plus incriminés étaient les acariens (Dermatophagoides Pteronyssinus [64 %], Farinae [60 %] et Blomia Tropicalis [BT] [28 %]). Nous avons pu évaluer le devenir de 68 % d’entre eux sur une période d’en moyenne de 2,2 années, 32 % étaient perdus de vue. L’évolution de l’asthme initialement contrôlé vers un asthme partiellement ou non contrôlés a été notée dans 36 % des cas. Les 64 % restants ont gardé un contrôle total de leur maladie. Les facteurs de non contrôle étaient une rhinite non contrôlée, l’obésité, une mauvaise utilisation du traitement après changement des dispositifs d’inhalation ou l’arrêt du traitement de fond après stabilisation de leur maladie. Chez les patients contrôlés, la décision de désescalade thérapeutique a été prise dans 17 % et l’arrêt du traitement dans un cas. Nos résultats soulignent l’importance de sensibiliser les patients sur l’intérêt d’un suivi régulier et prolongé des patients asthmatiques contrôlés, l’évolution vers le non-contrôle est souvent due à des facteurs sur lesquels nous pouvons agir grâce aux mesures thérapeutiques et à l’éducation sanitaire. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.197

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Conseil à l’officine dans la prise en charge de l’asthme : comparaison des résultats obtenus en 1999 et 2009 M. Meunier-Spitz a , H. Lefèvre b , P. Rebotier a , C. Heitz c , F. De Blay a a Unité d’allergologie, hôpital de Strasbourg, Strasbourg, France b Département d’information médicale, Strasbourg, France c Faculté de pharmacie, Illkirch, France But.— Comparer les connaissances des pharmaciens d’officine de Strasbourg et en milieu rural dans la prise en charge de l’asthme en 1999 et en 2009. Patients et méthodes.— En 1999 et 2009, deux fois 120 pharmaciens du Bas-Rhin (60 titulaires et 60 assistants à chaque fois) ont été