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Communications
Traitement 6 domicile avec suivi 5 2 mois de la pyklonkphrite aigu6 non compliquk?. Etude prospective de faisabilite dans trois services d’urgences D Elkharrat’,
N Simon’,
JJ Monsue2,
La pyelonephrite aigue (PNA) communautaire est frequente et generalement non compliquee cher la femme jeune. Les fluoroquinolones sent regulierement actives sur les germes en cause. Pourtant, hospitalisation et antibiotherapie parent&ale. volontiers double au debut, sont usuelles. B~lr : Tester la faisabilite du traitement a domicile avec suivi a 2 mois pour les patientes consecutives consultant dans trois services d’urgences pour une PNA non compliquee. MutPriel ef mCf/zodr.s : Les femmes non gravides B&es de 15 a 60 ans avec fievre 2 38 “C, douleur des flancs. bandelette urinaire positive. une Cchographie abdominopelvienne normale et sans signes de choc septique, sent recrutees apres signature du consentement. Elles sont traitees par pefloxatine, 800 mg intraveineuse aux urgences puis 800 mg/j per OS pendant 10 jours pour le domicile. Trois consultations de suivi sont organisees a j3. j20 et j60. L’inclusion est confirmCe si l’examen cytobacteriologique des urines pretherapeutique est positif (2 10’ CFU/mL d’un germe). Le critere principal de jugement est la guerison clinique a j3 (apyrexie
Histoplasmose
M Gouram4,
F Benhamou’,
C Caulin’
et disparition des douleurs) et microbiologique aux trois visites (urines steriles ou bacteriurie < IO’ CFU/mL). Le nombre necessaire de malades pour un taux de guerison 2 90 % et de perdus de vue I 5 % a j60 est de 100. Mwltuts : Sur 244 patients trait& pour PNA en IO mois, I I2 sont inclus. Les germes principaux sont E co/i (90 %), S saprop/rvriccr.s (7 %). Leur sensibilite a la pefloxacine (S.sclprupl~~ticus exclu) est de 98 G/n.A j60. le taux de guerison est de 9 I % : trois patientes sont perdues de vue. Le taux de guerison rapport6 apres traitement traditionnel est < 80 ‘% a j60. Conclusion : La faisabilite dans les services d’urgences du traitement a domicile avec suivi a 2 mois de la PNA non compliquee est demontree. Ces resultats doivent &re confirnk par une etude comparative (domicile versus hospitalisation) d’efficacite et de cofits avant de preconiser ce type de prise en charge en routine. ’ Serwce des urgences. 4 service de radiologie, h6ppital Lariboisikre. 2. rue Ambroise-Pa@ 75475 Paris cedex IO ; 2 serwce des urgences, hdpita/ L-Toulhadjian, 78300 Poissy ; 3 service de mkdecine Meme, h6ppital Paul-Browse, 94800 Wejuif, France
in H capsdatum chez les patients infect& par le VIH en France : enquQte nationale dans un pays non endkmique
0 Lortholary’,
B Duponf,
MC Meyoha?,
Nous avons CtudiC retrospectivement les cas d’histoplasmoses a H cqmdutum import& en France entre I970 et 1994. Sur 5 I observations document&es par culture ou histologie chez des patients infect& par le VIH. le sex-ratio (H/F) Ctait de 3.2. I’age moyen de 37 ans (24-54). Les facteurs de risque Ctaient une homo- ou bisexualite (n : l5), heterosexualit& a risque (n : 18). tdxicomanie intraveineuse (n : 6), autres (n : 12). Les patients Ctaient Caucasiens (n : 31), de race noire (M : 18) ou d’origine asiatique (n : 2). La contamination Ctait w-venue en Amerique Centrale ou Amerique du Sud (n : 22) incluant la Guyane Francaise (n : 17). I’Afrique Noire (n : IO). les Antilles (n : 9). autres (n : IO). La duree mediane de sejour en zone d’endemie Ctait de 10 ans (< 1 mois - 43 ans). Le delai median entre le retour en France metropolitaine et les premiers symptomes Ctait de 3 ans (< I mois - 21 ans). Vingt-six sur 5 1 cas Ctaient diagnostiques en 1993. 94. L’histoplasmose rCvClait le sida dans 53 ‘% des cas. le taux de CD4 median Ctait de 20/mm3 (O-260). Les symptomes etaient une fibvre (> 38 “C) (n : 47), une dyspnee (n : l5), un sepsis severe (n : 7). Les localisations Ctaient pulmonaire (n : 3 I ), cutanee (n : 26). ORL (n : 2), gastro-intestinale (n : 16). neurologique (n : 13). splenique (n : IX), surrena-
A Trylesinsk?,
A Datry4, L Guillevin’
lienne ( II : 2). Un infiltrat pulmonaire diskmine Ctait observe chez 20 patients, une miliaire diffusee chez huit patients et une cavitation chez un. L’expectoration etait positive chew trois sur 19 patients, le liquide de lavage alveolaire positif chez 22/3 I patients et les hemocultures chew l2/27 patients. L’immunoelectrophorese Ctait nCgativ*e chez 35/5 I. Vingtquatre patients ont regu l’amphotericine B comme seul traitement de premiere intention avec une dose totale moyenne de 1 235 mg. L’itraconazole etait administre seul comme traitement de premiere intention avec une dose moyenne quotidienne de 400 mg chez 12 patients. La guerison clinique Ctait observee chez 28 patients avec un suivi median de 14 mois ( I-30 mois), une rechute etait observee chez neuf patients et le decks Ctait attribue a I’histoplasmose chez Sept. En conclusion, l’histoplasmose a H c~~p.su/aturn doit @tre CvoquCe chez des patients febriles atteints de sida qui ont voyage en zone d’endemie ; l’histoplamore est le plus souvent due a une reactivation et revele frequemment le sida. ’ Serwce de mtidecine inteme, h6ppital Awcenne, 93009 Bobigny, ’ centre national des mycoses et des antifongiques, lnstitut Pasteur, 75075 Paris, 3 service des maladies tropicales, m6decine fnterne, h6pital Saint-Antoine, 75571 Paris cedex 12, 4 service du Pr Brica/re, hOppita/ P/C@-Salp&i&e, 75013 Paris, 5 h6ppital de Gonesse, 95503, Gonesse, France