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ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 325–354
SFE Nancy 2018 Posters publiés
Hypophyse – Neuroendocrinologie夽
P240
Étude observationnelle franc¸aise pour évaluer la corrélation entre l’expression des récepteurs à la somatostatine, le signal IRM et l’efficacité d’octréotide LP et de pasiréotide LP dans l’acromégalie : rationnel et design de l’étude EOLIA Pr G. Raverot a,∗ , Pr J.F. Bonneville b , Dr A. Vasiljevic c , Pr A. Barlier d , Dr S. Brailly-Tabard e , Dr J. Potorac b , A. Filipovics f , C. Boucher f , Pr D. Figarella-Branger g , Pr P. Chanson h a Fédération d’endocrinologie groupement hospitalier est, hospices civils de Lyon, Bron, France b CHU de Liège, domaine universitaire du Sart-Tilman, Liège, Belgique c Centre de pathologie et neuropathologie est, groupement hospitalier est, hospices civils de Lyon, Bron, France d Laboratoire de biologie moléculaire, hôpital de la Conception, Marseille, France e UF hormonologie, service de génétique moléculaire, pharmacogénétique et hormonologie, CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France f Novartis France SAS, Rueil-Malmaison, France g Service d’anatomie pathologique et de neuropathologie, CHU Timone, Marseille, France h Service d’endocrinologie et des maladies de la reproduction, CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (G. Raverot) Les adénomes hypophysaires somatotropes expriment majoritairement les récepteurs à la somatostatine (SSTR) SSTR2a et SSTR5. Cette expression est variable. Ces récepteurs sont la cible des analogues de la somatostatine. Des études rétrospectives suggèrent une association significative entre l’expression des SSTR et la réponse au traitement par octréotide LP (OCT-LP) ou pasiréotide LP (PAS-LP). D’autres facteurs pourraient être prédictifs de réponse, notamment un signal IRM T2 hypointense de l’adénome. EOLIA est une étude observationnelle franc¸aise qui a pour objectif d’évaluer ces données de fac¸on prospective. Quatre-vingt patients acromégales initiant un traitement par analogue de la somatostatine seront inclus dans l’étude (50 patients OCT-LP, 30 PAS-LP) et suivis 6 mois. Les paramètres biologiques, anatomopathologiques et radiologiques seront évalués de manière centralisée. L’objectif principal sera d’évaluer la corrélation entre l’expression des récepteurs SST2a et SST5, évaluée par immunohistochimie et le pourcentage de réduction de la GH à 6 mois dans chacun des groupes. Les principaux objectifs secondaires seront de décrire les
夽 Résumés présentés lors du 35e Congrès de la Société franc ¸ aise d’endocrinologie de Nancy 2018.
0003-4266/
corrélations suivantes dans chacun des groupes : réponse biologique (réduction de GH à 3 mois, réduction d’IGF-1 à 3 et 6 mois) et expression des SSTR2a et SSTR5, réponse biologique et intensité du signal IRM préchirurgical T2, expression des récepteurs SSTR2a et SSTR5 et intensité du signal IRM préchirurgical T2, réponse biologique et granulation de l’adénome, expression des SSTR2a et SSTR5 et granulation de l’adénome (population totale). La tolérance à OCT-LP et PAS-LP sera également évaluée. L’étude EOLIA fournira des données prospectives importantes pour optimiser et personnaliser le traitement des patients acromégales. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.390 P241
HTA et acromégalie : à propos de 34 cas
Dr S. Bichri ∗ , Pr S. Elaziz , Dr A. Mjabber , Pr A. Chadli Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques. CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Bichri) Introductions et objectifs L’acromégalie est une affection rare secondaire à l’hypersécrétion du GH souvent par un adénome hypophysaire. L’hypertension artérielle est fréquemment retrouvée, aggravant les complications cardiovasculaires de l’acromégalie et augmentant ses risques de morbimortalité. Le but de notre travail est préciser la fréquence et d’évaluer les caractéristiques cliniques et paracliniques de l’hypertension artérielle (HTA) chez les patients acromégales. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive intéressant 34 patients hospitalisés au service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques CHU Ibn-Rochd, Casablanca de janvier 2007 à décembre 2017. Résultats L’HTA a été retrouvée dans 13 cas (38 %), dont l’âge moyen est de 50 ans (36–61) et le sex-ratio : F/H de 2,25. La tension artérielle moyenne était de 150/90 mmHg. Le grade 1 a été retrouvé dans 46 %, le grade 2 dans 30 % et grade 3 dans 24 %. L’HTA a été bien contrôlée chez 53 % sous monothérapie et chez 23 % sous bithérapie. L’HTA était résistante dans 16 % sous bithérapie et dans 8 % sous triithérapie et elle est associé à un diabète ou à un prédiabète chez 77 % des cas, et à une dyslipidémie dans 46 %. Il a été retrouvé une rétinopathie hypertensive (30 %) des cas, une microalbuminurie positive (38 %) et une cardiopathie hypertensive (15 %). L’hypertension n’a pas régressé chez aucun malade après prise en charge chirurgicale. Conclusion Dans un tiers des cas, une hypertension artérielle est retrouvée et fait partie intégrante des complications cardiovasculaires qui conditionnent la morbimortalité cardiovasculaire.
SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 325–354
326 Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
visual defects, pituitary function failure and in some cases diabetes insipidus or intracranial hypertension.
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.391
Disclosure of interest competing interest.
P242
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.393
Déficit en hormone de croissance, quelles étiologies ?
Dr S. Askaoui ∗ , Pr G. El Mghari , Pr N. El Ansari Service d’endocrinologie du CHU Med VI de Marrakech, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Askaoui) Introduction Le déficit en hormone de croissance est une étiologie rare du retard staturo-pondéral, son diagnostic est posé souvent tardivement devant un retard de croissance sévère. L’absence du diagnostic et du traitement précoces peuvent engendrer un retard staturo-pondéral manifeste. Nous proposons de déterminer la prévalence de différentes étiologies du déficit en hormone de croissance chez les patients suivis pour un retard staturo-pondéral à l’Hôpital Arrazi, CHU Med VI de Marrakech. Matériel et méthodes On a réalisée une étude prospective sur une période de 4 ans [janvier 2013–janvier 2017]. Soixante-cinq dossiers ont été recensés. La symptomatologie clinique a été variée, allant de signes d’hypopituitarisme, du syndrome polymalformatif à l’hypertension intracrânienne. L’exploration biologique était orientée par la symptomatologie clinique, basée sur les tests de stimulation et renforcé par l’exploration radiologique (IRM hypothalamohypophysaire). Résultats L’âge moyen de ces patients est de 15,6 ans avec un sex-ratio H-F de 3,7. Un retard de croissance sévère a été objectivé chez 89,3 % des cas. Sur les 65 cas, on a trouvé 38 cas de déficit congénital, soit 58,4 % des cas (dont 26,2 % est sur malformation de la région hypothalamo-hypophysaire), 13 cas de déficit acquis et 14 cas s’intégrant dans des syndromes polymalformatifs. Discussion Le dosage d’IGF-1 plasmatique permet dans la majorité des cas de détecter les déficits sévères en hormone de croissance. Confirmés par le couple, tests dynamiques de stimulation et IRM hypothalamo-hypophysaire. Certains se basent actuellement sur les dosages d’IGF-1 et IGFBP3 en association avec l’imagerie de la région hypophysaire, vu la très mauvaises fiabilité et reproductibilité des tests. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
The authors have not supplied their declaration of
P244
Déficit en GH : formes cliniques et biologiques
Dr M. Imaouen ∗ , Dr N. Boufaida , Pr H. Salhi , Pr H. El Ouahabi Service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition CHU Hassan II, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Imaouen) Introduction et objectif Le déficit en hormone de croissance :GH (GHD) est une étiologie rare de retard staturo-pondéral (RSP), dont la présentation peut être très variable. L’objectif de notre étude est d’apprécier la fréquence du GHD parmi les étiologies des retards de croissance et de déterminer ses caractéristiques cliniques et biologiques. Matériel et méthodes Étude descriptive rétrospective portant sur les patients hospitalisés au service d’endocrinologie CHU Hassan II-Fès pour exploration d’un RSP en rapport avec un GHD, colligés sur une période de 9 ans (janvier 2009–décembre 2017). Résultats Parmi 136 patients consultant pour RSP, 52 présentaient un GHD, soit une prévalence de 38,2 %. Le sex-ratio était de 2,7H/1F. L’âge moyen de constatation du retard était de 14,3 ans (± 3,10). La taille moyenne exprimée en déviations standards(DS) était de −2,9 ± 0,81 DS. Un RSP sévère (< −3 DS) était noté chez 53,8 % des patients. Le GHD était partiel dans 26,9 % et complet dans 73,1 % des cas. La recherche d’autres atteintes hypophysaires avait révélé une insuffisance antéhypophysaire multiple dans 38,4 % des cas avec une insuffisance gonadotrope (36,5 %), une insuffisance corticotrope (28,8 %) et une insuffisance thyréotrope (5,7 %). L’étiologie la plus fréquente était le GHD idiopathique (82,7 %). Les autres étiologies étaient représentées par : le syndrome d’interruption de la tige pituitaire 13,4 % et les causes tumorales 3,9 %. Discussion Le GHD peut être isolé ou entrant dans le cadre d’un déficit hypophysaire combiné. L’âge au diagnostic demeure malheureusement trop tardif, notamment dans les cas de déficits congénitaux, retardant ainsi la mise en route du traitement substitutif.
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.392
Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
P243
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.394
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
Pediatric prolactinomas Dr S. Azzoug a,∗ , Pr D. Meskine a , Pr F. Chentli b 1-service d’endocrinologie EPH bologhine 2-laboratoire endocrinologie et métabolisme, université Alger 1, Alger, Algeria b Service d’endocrinologie CHU Bab-El-Oued, Alger, Algeria ∗ Corresponding author. E-mail address:
[email protected] (S. Azzoug) a
Introduction Pituitary adenomas are rare during pediatric and/or adolescent age ; prolactinomas represent about half of all pituitary adenomas. Subjects and methods In this retrospective study, we report the clinical, hormonal and radiological finding of prolactinomas in patients aged 20 years or less at the onset of symptoms. Results Forty-six patients (32 females, 14 males) were reported. Mean age at diagnosis was 18 years. Amenorrhea or menstrual abnormalities were the main presenting symptom in females (87.5 %) whereas neurological and visual disturbances were the main presenting symptom in males (71.4 %). Pubertal arrest or delay was present in 42.9 % of males and 34.4 % of females. Growth retardation was present in 15 %. Gonadotroph deficit was present in all patients. Partial or total pituitary function failure was present in 28 %. Diabetes insipidus was present in 4.34 %. Intracranial hypertension was present in 6.52 %. Most lesions were macroadenomas with a mean diameter of 11 mm in females and 25.3 mm in males. Conclusion Pediatric prolactinomas are more frequent in females. Macroadenomas prevail notably in males, which explain the frequent occurrence of
P245
Retard de croissance par déficit congénital en GH : à propos de 30 observations Dr H.E. Mrabet a,∗ , Pr W. Alaya a , Dr M.K. Msalbi b , Pr S. Wanes b , Pr F. Boubaker a , Pr B. Zantour a , Pr B. Mahjoub b , Pr M.H. Sfar a a Service d’endocrinologie, CHU Tahar-Sfar, Mahdia, Tunisie b Service de pédiatrie, CHU Tahar-Sfar, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (H.E. Mrabet) Introduction Les objectifs de cette étude sont de décrire les particularités clinico-biologiques et radiologiques du déficit congénital en GH et d’évaluer le bénéfice du traitement sur la croissance. Patients et méthodes Étude longitudinale sur 10 ans (1995–2015) menée au service de pédiatrie du CHU Tahar-Sfar de Mahdia sur tous les enfants diagnostiqués avec un déficit congénital en GH. Résultats Nous avons colligé 30 patients (22 garc¸ons/8 filles). L’âge moyen au moment du diagnostic était de7,76 ans (extrêmes : 2 et 15 ans). La taille moyenne en déviations standards était de −2,9 (extrêmes : −1,5 et −4). Le motif de consultation était un retard de croissance dans 29 cas et un micropénis dans un seul cas. Une IRM hypothalamo-hypophysaire a été réalisée chez tous nos patients. Elle était normale chez 22 patients et avait montré une post-hypophyse ectopique chez 7 patients, une hypoplasie de l’antéhypophyse chez 1patient et