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les cas. L’atteinte de la glande parathyroïde au cours du SGS n’est pas habituelle et demeure de mécanisme mal compris. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.634 P387
Statut de la vitamine de la vitamine D chez les femmes marocaines vivant a Marrakech S. Baki (Dr) a,∗ , G. El Mghari (Pr) a , N. El Ansari (Pr) a , I. Harkati b , A. Tali (Dr) b , L. Chabaa (Pr) b a Service d’endocrinologie, maladies métaboliques et nutrition, laboratoire PCIM, faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc b Laboratoire de biologie, faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Baki) Introduction La vitamine D joue un rôle important dans diverses fonctions physiologiques en dehors de son intervention dans le métabolisme phosphocalcique. peu d’études se sont intéressées à la fréquence de sa prévalence chez des femmes jeunes vivant dans zones hautement exposées. Objectif de l’étude Évaluer la fréquence de l’hypovitaminose D chez des patientes jeunes vivant à Marrakech. Matériel et méthodes Étude transversale réalisée chez un total de 96 patientes jeunes âgées de 18 à 45 ans. Un questionnaire a été utilisé pour déterminer les facteurs sociodémographiques, les pathologies associées et les facteurs de risque de l’hypovitaminose D. Un bilan phosphocalcique a été demande avec un dosage de la 25OH Vitamine D. Les valeurs seuils ont été définis ainsi : déficit < 25 nmol/L, Insuffisance 25–75 nmol/L, normal > 75 nmol/L. Résultats Toutes les patientes étaient en état d’hypovitaminose D avec une vaeur moyenne de 10,30 ± 8,5 nmol/L ; 78,1 % ont un taux de vitamine D < 25 nmol/L lors que 21,9 % avait une insuffisance en vitamine D. le bilan phosphocalcique était normal chez l’ensemble des patientes. Le statut d’hypovitaminose n’était pas corrélée avec le statut glycémique ni la présence de dyslipidémie. Conclusion Malgré l’ensoleillement de la ville de Marrakech, la prévalence de l’hypovitaminose D chez les femmes jeunes est à 100 %. Ceci pose la problématique de fixer une valeur seuil dans notre contexte. l’hypovitaminose D peut constituer ainsi un problème de santé publique qu’il faudrait adresser avec une politique de prévention visant à encourager l’exposition au soleil. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.635
métastases osseuses (21,6 %), les hémopathies malignes (13,7 %), l’iatrogénie (7,9 %), les granulomatoses (6 %), l’insuffisance surrénalienne aiguë (3,9 %) et l’hyperthyroïdie (2 %). Sur le plan thérapeutique, 82,4 % des patients avaient bénéficié d’une hydratation et d’un traitement par bisphosphonates ou calcitonine dans le cas d’une hypercalcémie modérée à sévère avant le traitement étiologique. Discussion L’hypercalcémie reste une affection fréquente et potentiellement grave. Elle touche de plus en plus les patients âgés. La pathologie maligne domine les étiologies des hypercalcémies sévères. Le traitement est à la fois symptomatique et étiologique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.636 P389
Hyperparathyroïdie primitive associée à un syndrome de Sjögren : un nouveau cas
S. Toujani (Dr) ∗ , Z. Aydi (Dr) , F. Daoud (Dr) , L. Baili (Pr) , B. Ben Dhaou (Pr) , F. Boussema (Pr) Service de médecine interne, hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : sana
[email protected] (S. Toujani) L’hyperparathyroïdie primitive (HPTP) est une maladie endocrinienne fréquente dont le diagnostic est facile, fondé sur le dosage de la parathormone. Le syndrome de Sjögren (SS) est une maladie systémique auto-immune caractérisée par une infiltration lymphoïde des glandes salivaires et lacrymales. L’association entre ces deux entités est rare. Nous rapportons un nouvelle observation d’un SS associé à une HPTP. Patiente âgée de 53 ans, suivie pour un SS, admise pour exploration d’une hypercalcémie modérée à 2,6 mmol/L. Le SS était diagnostiqué devant l’association xérostomie, xérophtalmie, un break up time altéré, des anticorps anti-SSa et anti-SSb positifs et une sialadénite lymphocytaire stade IV de Chisholm. L’enquête étiologique avait conclu à un SS primitif sans manifestations extra glandulaires associées. L’examen à l’admission était sans en anomalies. Le bilan biologique avait montré un taux de la parathormone augmenté à 649 pg/mL. L’échographie cervicale avait montré un nodule parathyroïdien et la scintigraphie parathyroïdienne avait objectivé une fixation en faveur d’un adénome parathyroïdien. Un traitement chirurgical a alors été indiqué. L’examen anatomopathologique était en faveur d’un adénome parathyroïdien. L’évolution après traitement chirurgical était favorable avec un recul évolutif de 6 mois. L’atteinte des parathyroïdes, bien que décrite au cours du syndrome de Sjögren demeure exceptionnelle et de mécanisme mal élucidé. Un terrain particulier d’auto-immunité serait à l’origine d’une telle association. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.637
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Hypercalcémies dans un service de médecine interne : à propos de 51 cas
A. Mzabi (Dr) ∗ , I. Ben Hassine (Dr) , A. Rezgui (Dr) , F. Ben Fredj Ismail (Dr) , M. Kermani (Dr) , B. Mrad (Dr) , H. Mhiri (Dr) , C. Kechrid Laouani (Pr) Service médecine interne, hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : mzabi
[email protected] (A. Mzabi) Objectifs Préciser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’hypercalcémie. Patients et méthodes À travers une étude rétrospective, réalisée au service de médecine interne de l’hôpital Sahloul de Sousse et menée sur une période de 13 ans, nous avons recensé 51 cas d’hypercalcémie. Résultats Il s’agissait de 19 hommes et de 32 femmes, l’âge moyen était de 57 ans (extrêmes : 19–77 ans). L’hypercalcémie était de découverte fortuite dans 31,4 % des cas. Les signes cliniques étaient : des signes généraux (80,4 % des cas), rhumatologiques (51 %), digestifs (47,1 %), cardiologiques (37,3 %), neuropsychiatriques (37,2 %), urinaires (23,5 %) et une déshydratation (11,8 %). Les étiologies étaient : l’hyperparathyroïdie primaire (33,3 %), les
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Circonstances de découverte et profil clinique des hyperparathyroïdies dans un service de médecine interne : à propos de 34 cas W. Bensalem (Dr) a,∗ , M. Khatib (Dr) b , I. Rachdi (Dr) a , T. Bensalem (Dr) a , I. Benghorbel (Pr) a , A. Hamzaoui (Pr) a , M. Khanfir (Pr) a , F. Said (Dr) a , M.H. Houman (Pr) a a CHU La Rabta, Tunis, Tunisie b Université Al Najah, Palestine, Territoire Palestinien occupé ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (W. Bensalem) Introduction L’hyperparathyroïdie est une pathologie peu fréquente, de symptomatologie peu spécifique. Les circonstances de découverte sont variables et dépendent du type de recrutement des malades. L’objectif de notre étude est de rapporter tous les cas d’hyperparathyroïdie recrutés dans un service de médecine interne. Matériels et méthodes Étude rétrospective colligeant 34 cas d’hyperparathyroïdie suivis dans le service de médecine interne de l’hôpital la Rabta Tunis sur une période de 14 ans.
SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 474–492 Résultats Il s’agit de 30 femmes et 4 hommes d’âge moyen de 57,5 ans. Les circonstances de découverte étaient : des douleurs osseuses dans un contexte d’altération de l’état général dans 9 cas, des troubles digestifs dans 6 cas, lors du bilan d’une hypertension artérielle dans 2 cas, une phlébite des membres inférieurs dans 2 cas, une colique néphrétique avec hypercalcémie dans 1 cas, un acrosyndrome dans un cas, une névrite optique rétrobulbaire dans un cas, lors d’un bilan étiologique d’adénopathies cervicales dans un cas, une hypercalcémie dans 8 cas, lors d’un bilan étiologique d’une insuffisance rénale sans hypocalcémie dans trois cas et d’un syndrome inflammatoire biologique dans un cas. Conclusion Les données de notre étude sont comparables à ceux retrouvées dans la littérature en ce qui concerne les données épidémiologiques et la clinique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.638 P391
Pseudophéochromocytome révélateur d’une hyperparathyroïdie primitive
B. Zantour (Pr) ∗ , I. Sakka (Dr) , W. Alaya (Dr) , O. Berriche (Dr) , F. Belarbi (Dr) , A. Fradi (Dr) , H. Haj Kacme (Dr) , S. Jerbi (Pr) , W. Chebbi (Pr) , H. Sfar (Pr) Hôpital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Zantour) Introduction La survenue de HTA paroxystique fait soupc¸onner souvent le phéochromocytome. Les symptômes de l’excès de catécholamines ou pseudopheochromocytome peuvent être cliniquement indiscernables du phéochromocytome tel est le cas de notre patient. Observation Il s’agit d’un patient âgé de 36 ans aux antécédents de lithiases rénales récidivantes qui était admis pour l’exploration d’un malaise adrénergique à type palpitations, sueurs et nausées de brève durée, de résolution spontanée avec des pics hypertensifs concomitants. L’exploration biologique a montré une hypercalcémie 3,15 mmol/L, hypophosphoremie 0,8 mmol/L, hypercaliciurie 14 mmol/24 h. Le taux PTH 173, 4 pg/mL, bloc métanephrines 0,53 mol/24 h, 0,44 mol/24 h, 0,53 mol/24 h, prolactinémie 18 /L, calcitonine 4 ng/mL. L’imagerie rénale a montré des lithiases rénales bilatérales dont un calcul partiellement obstructif à droite. Le diagnostic d’une hyperparathyroïdie primitive était retenu. L’échographie cervicale normale. La scintigraphie parathyroïdienne MIBI a montré deux foyers de fixation en regard des pôles inférieurs de la thyroïde, absence de fixation thoracique. Discussion Les effets de l’hypercalcémie sur le tonus des fibres musculaires lisses sont illustrés par la mise en évidence d’épisodes d’ischémie myocardique par vasospasme. Ceci pourrait expliquer la fréquence élevée de l’HTA dans cette pathologie et les manifestations observées chez notre patient. Chez notre patient, une hyperplasie ou des adénomes multiples sont suspects en l’absence d’autres atteintes de NEM. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.639 P392
La population algéroise et la vitamine D M.A. Himeur (Dr) a,∗ , S. Beggah b , B. Ait Ourdja b , S. Azziez (Dr) a , L. Griene (Pr) a a Centre Pierre-et-Marie-Curie, Alger, Algérie b Faculté des sciences biologiques, USTHB, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M.A. Himeur) Introduction L’hypovitaminose D est un thème d’actualité récurrent, le dépistage et le traitement des insuffisances en vitamine D constituent un enjeu de santé public.
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Objectif (1) Évaluer le statut sérique de la vitamine D chez une population algéroise ; (2) Confronter les données biologiques avec les données anthropométriques, l’âge, l’activité physique, le phototype, et l’exposition solaire. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude prospective transversale menée sur une période de 4 mois, sur une population de 150 personnes habitants la ville d’Alger. Cette population est répartie en 3 groupes : – G1 : sujets jeunes de 18 à 30 ans ; – G2 : sujets âgés de 40 à 80 ans ; – G3 : sujets suivi pour cancer du sein. Résultats Quatre-vingt-cinq pour cent des individus du groupe 1 présentent une carence en vitamine D, dans ce groupe on trouve que 85 % des sujets ont une corpulence normale, et s’exposent au soleil, activité physique régulière chez 52 % des individus. Parmi les sujets du groupe 2, 93,75 % présentent une carence en vitamine D, 54 % présentent un surpoids. Soixante-trois pour cent des individus s’exposent au soleil et 59 % pratiquent une activité physique modérée. Parmi les individus du groupe 3, 86,66 % présentent une carence en vitamine D, avec seulement 10 % qui s’exposent plus au soleil et 67 % ont une activité physique faible. Conclusion Une carence importante en vitamine D est retrouvée chez les différents groupes de notre population échantillon. Cette carence est indépendante des différents facteurs étudiées, nécessitant une étude sur les apports alimentaires et l’évaluation du métabolisme osseux. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.640 P393
Population Algéroise : évaluation de l’impact de l’hypovitaminose D M.A. Himeur (Dr) a,∗ , S. Beggah b , B. Ait Ourdja b , S. Azziez (Dr) a , L. Griene (Pr) a a Centre Pierre-et-Marie-Curie, Alger, Algérie b Faculté des sciences biologiques, USTHB, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M.A. Himeur) La Vitamine D est l’un des composants majeurs du métabolisme phosphocalcique ; elle est impliquée dans la minéralisation osseuse comme dans le maintien d’une calcémie et d’une phosphatémie adéquates par son action au niveau de l’intestin, du rein et de l’os. Objectif (1) Évaluer l’incidence de l’hyperparathyroïdie secondaire chez une population carencé en vitamine D ; (2) comparaison des valeurs sériques de PTH entre les personnes jeunes et âgées. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude prospective transversale menée sur une période de 4 mois du 1er février au 1er juin 2014, sur une population de 150 personnes habitants la ville d’Alger. Cette population est répartie en 3 groupes : – G1 : sujets jeunes de 18 à 30 ans ; – G2 : sujets âgés de 40 à 80 ans ; – G3 : sujets suivi pour cancer du sein, dont l’âge varie de 33 à 69 ans. Les dosages de vitamine D et PTH ont été effectués sur automate Elecsys 2010 ROCHE DIAGNOSTICS (électrochimiluminescence). Résultats On note une hyperparathyroïdie secondaire chez 12,5 % des jeunes, 28,12 % chez les personnes âgés. Alors qu’elle est de 87,5 % chez les patientes suivi pour cancer du sein. Il existe une différence significative entre les valeurs de la parathormone entre les groupes des jeunes et des âgés. Conclusion Hypovitaminose D chronique est source d’hyperparathyroïdie secondaire surtout chez les personnes âgées, ce qui aggrave la déminéralisation osseuse. Cette hyperparathyroïdie secondaire est retrouvée chez la majorité des patientes suivies pour cancer du sein, constituant un facteur de risque de métastases osseuses. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.641