Huit propositions pour développer l’automédication

Huit propositions pour développer l’automédication

Actualités pharmaceutiques Ř n° 511 Ř Décembre 2011 actualités a Officine Huit propositions pour développer l’automédication ors du 1er Forum dédié ...

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Actualités pharmaceutiques Ř n° 511 Ř Décembre 2011

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Officine

Huit propositions pour développer l’automédication ors du 1er Forum dédié à l’automédication, l’Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (Afipa) a présenté les résultats d’une étude menée avec TNS. L’automédication représente une part non négligeable du marché pharmaceutique – 7,1 % de celui des médicaments – et du système de soins puisque 68 % des Français de 18 à 64 ans la pratiquent, les plus de 65 ans en étant moins adeptes. Le marché de l’automédication a ainsi crû de 5,6 % depuis 2003. Ce développement reflète les problématiques de notre système de santé : information et autonomie croissantes du patient, médecins de moins en moins nombreux et de plus

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en plus sollicités, pharmaciens dont la profession évolue. Plus de 4 Français sur 5 ont confiance dans les médicaments disponibles sans ordonnance, 3 sur 4 pensant qu’ils ont prouvé leur efficacité. L’Afipa formule huit propositions pour développer l’automédication selon trois axes. Ř Pour l’information et l’éducation du patient, elle suggère de « mettre en place des programmes d’éducation à la santé dès le plus jeune âge, de valoriser l’automédication responsable au travers d’une campagne institutionnelle sur les bons réflexes à adopter, de clarifier l’offre des médicaments d’automédication avec un packaging plus clair et plus préventif ».

Ř L’élargissement du champ de l’automédication responsable serait obtenu par la mise en œuvre d’une réflexion sur certains traitements chroniques pouvant y être adaptés, le fait de faciliter l’accès aux médicaments d’automédication déjà disponibles dans d’autres pays européens, le remplacement du terme “SMR insuffisant” – jugé péjoratif pour les médicaments déremboursés passés en OTC – par celui de “soumis à une prise en charge individuelle”.

Ř Enfin, l’incitation des professionnels de santé viendrait de l’adoption de deux propositions : la formation des professionnels de santé à l’automédication responsable et la mise en place d’une réflexion pour inciter pharmaciens et médecins à conseiller leurs patients sur l’automédication responsable.  Alain Noël Journaliste, Paris (75) [email protected]

Enquête

Que savent les pharmaciens de la loi HPST ?

© Fotolia.com/Beboy

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a loi Hôpital, patients, santé et territoires1 reste, près de 18 mois après sa promulgation, mal connue p a r l a p ro f e s sion. C’est ce que révèle un sonda ge réalisé par l’Institut Ipsos pour les laboratoires Pierre Fabre2. La loi HPST désigne le pharmacien comme professionnel de santé de premier recours et lui ouvre un nouveau champ d’activités, en particulier dans le domaine de l’éducation et de l’accompagnement thérapeutiques des patients.

Pourtant, une grande majorité des pharmaciens (62 %) se déclarent peu ou pas informés, 6 % disant ne pas du tout, et 56 % peu, connaître la loi. Parmi ceux qui se considèrent informés, seuls 22 % ont le sentiment de connaître correctement les implications de la loi sur le terrain de l’officine, les plus jeunes d’entre les pharmaciens interrogés étant d’ailleurs les moins renseignés en la matière. Bien entendu, plus les officinaux sont informés sur la loi HPST, plus ils pensent que celle-ci va modifier considérablement ou de manière notable leur rôle de professionnel

de santé : 51 % ont déclaré en connaître les implications et 52 % pensent que son impact sur leur activité sera important. Pour Jacques Fabre, directeur général des laboratoires Pierre Fabre, « la loi Hôpital, patients, santé et territoires fait définitivement basculer l’officine du XXe au XXIe siècle ». L’enjeu est donc d’importance : la profession dans son ensemble – Ordre, syndicats, groupements… – doit se mobiliser pour faire connaître et faire comprendre ces avancées afin de préparer les officinaux français à prendre leurs nouvelles missions à bras-le-corps.

Pour sa part et dans ce même esprit, le laboratoire s’est engagé à relayer les résultats de l’enquête sur le terrain auprès des pharmaciens « pour amplifier leur prise de conscience concernant les opportunités offertes [...] ».  Élisa Derrien

Source Conférence de presse des laboratoires Pierre Fabre, 15 novembre 2011.

Notes 1. Loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009. www.legifrance.gouv.fr 2. Enquête réalisée du 13 janvier au 15 mars 2011 par le biais d’un questionnaire remis sur le terrain, via les délégués pharmaceutiques des laboratoires Pierre Fabre ou du site internet du Quotidien du Pharmacien.

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