Humanitaire : un statut pour les volontaires de la solidarité internationale

Humanitaire : un statut pour les volontaires de la solidarité internationale

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Actu Kiné

Kinesither Rev 2006;(52):4-13

Santé publique : la BDSP en accès libre

T

ous les services de la Banque de données santé publique (BDSP) sont désormais en accès libre. S’appuyant sur un réseau de veille documentaire composé de 40 organismes et piloté par l’Ecole nationale de santé publique de Rennes, elle propose pas moins de 15 000 documents en texte intégral (articles de revues, mémoires d’élèves, rapports, études, etc), mais

aussi une base documentaire avec bibliographies réactualisées à chaque mise à jour de la base ; un annuaire critique de sites ; une base de colloques ; un thesaurus et un glossaire multilingue. Une mine d’or pour la documentation scientifique et technique en Santé publique. C.M.

Humanitaire : un statut pour les volontaires de la solidarité internationale

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eaucoup de jeunes kinésithérapeutes sont tentés par l’action humanitaire. Or, il existe depuis un peu plus d’un an, un statut de « Volontaire de la solidarité internationale » qui a été défini par la loi du 23 février 2005. Il est attribué à toute personne majeure résidant en France, sans distinction de nationalité, qui met ses compétences en matière de santé, d’enseignement, de développement rural ou urbain au service de missions de solidarité dans les pays du continent

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africain, d’Asie et d’Amérique latine, au sein d’une des 27 associations reconnues par l’État qui les aident pour ce dispositif. Ces associations garantissent aux volontaires une formation au départ, une indemnité de subsistance et/ou des avantages en nature, une prise en charge des frais de voyage et de rapatriement, une assurance en responsabilité civile, une couverture sociale et une mutuelle complémentaire pour le volontaire et ses ayants droits à charge, ainsi qu’une

assurance rapatriement sanitaire et un soutien technique pour leur réinsertion en fin de mission. Les montants 2006 en ont été fixés par un arrêté du 21 décembre 2005 (JO du 24). Le volontaire peut également bénéficier d’une indemnité forfaitaire de réinstallation fixée à 3700 € lorsqu’il rentre, à condition d’avoir effectué au moins 24 mois de mission en continu. C.M.