Impact aux urgences d’un champ bloquant sur l’exhaustivité et la qualité de la saisie des actes CCAM

Impact aux urgences d’un champ bloquant sur l’exhaustivité et la qualité de la saisie des actes CCAM

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Re ´sume ´s 182 Impact aux urgences d’un champ bloquant sur ´ et la qualite ´ de la saisie des actes CCAM l’exhaustivite K. Saı¨di a, P. Bonnet a, D. Brun-Ney b, S. Creze ´ b, a a a P. Hausfater , P. Giry , B. Humbert , B. Riou a a ´Service d’accueil des urgences, groupe hospitalier Pitie ˆtrie `re, Paris, France Salpe b SAP, DSI, AP—HP, Paris, France ´s. — CCAM ; Informatique ; Champ bloquant Mots cle L’anne ´e 2004 a e ´te ´ une anne ´e de transition entre le budget global et la tarification a ` l’activite ´ (T2A). Avant le dossier me ´dical informatise ´ (septembre 2005), la codification CCAM se faisait directement dans le SAG. Le logiciel Urqual dans sa pre ´sentation initiale comportait un the ´saurus exhaustif et un champ bloquant de saisie d’actes CCAM. De ´but 2006, il a e ´te ´ de ´cide ´ de retirer le champ bloquant. Depuis juillet 2007, nous testons une version re ´tablissant le champ bloquant et comportant un the ´saurus simplifie ´, adapte ´ aux urgences. Nous avons re ´alise ´ une e ´tude monocentrique re ´trospective sur la qualite ´ et l’exhaustivite ´ de cette saisie suivant la pre ´sence ou non du champ bloquant, par pe ´riode de trois mois. D’aou a octobre 2004 (avant l’informatisation) environ ˆt ` 220 actes CCAM e ´taient saisis par mois. La mise en place du champ bloquant a permis d’augmenter le nombre d’actes CCAM saisis (Tableau 1). Par ailleurs, la qualite ´ de la saisie est meilleure, car les codes sont plus approprie ´s a ` l’activite ´ des urgences. L’implication des me ´decins a ` codifier tous leurs actes reste la vraie marge de manœuvre. C’est l’une des clefs de la re a 100 %. ´ussite pour 2008 avec une T2A ` ´volution du nombre d’actes CCAM saisis par pe Tableau 1 E ´riode de trois mois suivant la pre ´sence ou non d’un champ bloquant. Aou a octobre Aou ` octobre 2007 ˆt ` ˆt a 2006 (absence de (restauration du champ bloquant) champ bloquant) Nombre d’actes CCAM 4379 Nombre de passages 16 993 au SAU Pourcentage d’actes 26 code ´s par nombre de passages au SAU

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de plus en plus de re a une permanence des ´gion, le recours ` soins spe ´cialise ´e en ophtalmologie est devenu proble ´matique conduisant alors les patients vers la structure d’urgence (SU) la plus proche. Nous avons, ` a travers cette e ´tude, cherche ´a ` e ´valuer l’e ´pide ´miologie des pathologies sur une pe ´riode de six mois. ´thodes. — Une e Me ´tude re ´trospective a e ´te ´ mene ´ du 1er janvier 2007 au 31 mai 2007, incluant tous les patients ayant quitte ´ le SU avec un diagnostic principal ou secondaire tire ´ du chapitre « ophtalmologie » du the ´saurus des diagnostics de la SFMU. Les donne a travers les ´es sont recueillies ` dossiers informatise ´s par le logiciel Urqual. ´sultats. — Nous avons inclus 422 patients repre Re ´sentant 6 % des passages aux SU sur la pe ´riode e ´tudie ´e. Soixante-dix-neuf pour cent e age moyen de 39 ans. ´taient des hommes d’un ˆ Environ 89 % consultaient sans avis me ´dical pre ´alable et trois quarts d’entre eux pour un motif traumatologique. Le principal motif de contact e ´tait l’œil rouge douloureux (70 %) : le principal diagnostic me ´dical e ´tait la conjonctivite (60 %) et l’e ´rosion de corne ´e en post-traumatique (68 %). La dure ´e de prise en charge moyenne e ´tait de 63 minutes. L’examen clinique comportait l’utilisation de la fluoresce ´ine dans 82 % des cas, mais l’usage d’un examen ` a la lampe ` a fente aux SU e ´tait ` l’issue de cette prise en charge 70 % rare (20 % des cas). A rentraient a a un spe ` leur domicile, 21 % e ´taient adresse ´s ` ´cialiste, 1,4 % e ´taient hospitalise ´s dans un service spe ´cialise ´. Conclusion. — Les urgences ophtalmologiques repre ´sentent une activite ´ non ne ´gligeable d’un SU, mais seulement 8 % de l’activite ´ des ophtalmologistes libe ´raux, principalement occupe ´e par la prise en charge des glaucomes et des cataractes du fait du vieillissement de la population. La formation des urgentistes ` a l’examen ophtalmologique rigoureux et ses urgences reste ine a fente ne ´gale. L’utilisation de la lampe ` semble pas maıˆtrise ´e, ce qui n’est pas conforme aux re `gles de bonnes pratiques. Il est donc fondamental d’organiser autour de nos SU un ve ´ritable re ´seau de correspondants spe ´cialise ´s afin d’optimiser la prise en charge de ces patients et de contribuer a ` l’ame ´lioration de cette filie `re de soins et de nos pratiques professionnelles, entre autre par des protocoles valide ´s. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.210

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doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.209 183 ´ Evaluation de la prise en charge des urgences ophtalmologiques par les urgentistes C. Mordant, C. Berranger ´, SaintService urgence, centre hospitalier du Moulin-du-Pre Nazaire, France ´valuation des ´s. — Urgence ophtalmologique ; E Mots cle ´pide pratiques ; E ´miologie Introduction.— Les urgences ophtalmologiques, du fait de leur caracte `re douloureux ou fonctionnellement inquie ´tant sont souvent ressenties par les patients comme devant ne ´cessiter une prise en charge imme ´diate. Malheureusement, dans

184 `res de non admissibilite ´ en re ´animation Analyse des crite M. Mouhaoui, F.Z. Beniaz, K. Yaqini, K. Khaleq, H. Louardi Service d’accueil des urgences, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ´s. — Non admissibilite Mots cle ´ ; Gravite ´ initiale ; Pronostic Introduction. — La salle de de ´choquage ne doit pas constituer une unite ´ d’hospitalisation. Le but de ce travail est d’e ´valuer les patients propose ´s aux services de re ´animation du CHU Ibn Rochd en insistant sur le nombre, les causes de refus tout en pre ´cisant le devenir de ces patients non admis. ´thodes. — C’est une e Malades et me ´tude prospective effectue ´e sur une pe ´riode de deux mois au sein du CHU Ibn Rochd. Ont e ´te ´ inclus l’ensemble des patients propose ´s pour transfert dans un service de re ´animation. Le recueil des donne ´es a e ´te ´ effectue ´a ` l’aide d’une fiche synoptique comprenant les donne ´es de ´mographiques, cliniques, le nombre de transfert, le grade du me ´decin appelant ou