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Ambulatoire
Incidence des infections du site opératoire après cure de hernie avec mise en place de plaque prothétique sans antibioprophylaxie
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Oussama Sara Trabelsi , Sélima Khoubaji , Ahmed Ben Slimen , Salma Ourghemmi , Ahmed Abbes , Mohamed Houissa Anesthésie-réanimation, CHU Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (O. Nasri) Introduction La prescription d’antibiotique pour prévenir l’infection du site opératoire après cure de hernie inguinale par mise en place de plaque prothétique a longtemps été un sujet de controverses [1,2]. D’après la dernière Conférence de Consensus de la Société francaise ¸ d’anesthésie et de réanimation (SFAR), une antibiopropylaxie n’est plus recommandée dans ce type de chirurgie [3]. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’incidence des infections du site opératoire après cure de hernie avec mise en place de plaque prothétique après application de ces recommandations. Matériel et méthodes Après accord du comité d’éthique de l’hôpital, nous avons mené, durant l’année 2014, une étude prospective observationnelle monocentrique où nous avons inclus tous les patients proposés pour cure de hernie inguinale par plaque. Pour chaque patient, nous avons relevé les données démographiques, le statut physique ASA, la technique anesthésique, le grade de l’opérateur, la durée de l’intervention, la durée de l’hospitalisation pré et postopératoire, le délai de survenue de l’infection du site opératoire, le type d’infection ainsi que l’évolution. Le suivi des patients a été fait pendant un mois en postopératoire. Résultats Durant la période de l’étude, 117 patients ont été inclus. L’âge moyen était 55 ± 13 ans avec un sex-ratio égal à 28,25. Le nombre de patients classés ASA I/II/III était respectivement de 75,39 et 3. Dans 49,6 % des cas, l’intervention a été réalisée par un chirurgien sénior. L’incidence de l’infection du site opératoire était de 2,56 %. Il s’agissait d’une infection superficielle dans les trois cas : un patient a présenté un érythème nécessitant des soins locaux et une antibiothérapie et 2 patients ont consulté pour collection nécessitant une mise à plat et une antibiothérapie. Le délai de survenue de l’infection était de 4 jours dans le premier cas, de 11 et 15 jours dans les 2 autres cas. Ces patients n’avaient aucun facteur de risque d’immunodépression. L’évolution était favorable dans les 3 cas. Discussion D’après cette étude et dans les limites de la taille de l’échantillon, l’incidence de l’infection du site opératoire après cure de hernie par mise en place de matériel prothétique est comparable à celle des données de la littérature [2]. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Références [1] Conférence de Consensus antibioprophylaxie en chirurgie, SFAR; 1999. [2] Cochrane database Syst Rev 2003. [3] Conférence de Consensus antibioprophylaxie en chirurgie et médecine interventionnelle, SFAR; 2010. http://dx.doi.org/10.1016/j.anrea.2015.07.121
tome 1 > supplément 1 > septembre 2015
Impact de la tarification 2014 sur le développement de la chirurgie du sein en ambulatoire Aline Albi-Feldzer 1,∗ , Melanie Baubillier 1 , Nathalie Le Gallo 2 , Marie Catherine Penot 3 , Roman Rouzier 4 , Julien Seror 4 , Feryal Alizadeh 1 , Marie-France Cosset 1 , Christian Jayr 1 1 Anesthésie, Saint-Cloud, France 2 Cadre de département, bloc opératoire, Saint-Cloud, France 3 Cadre d’anesthésie, Saint-Cloud, France 4 Chirurgie, hôpital René-Huguenin, Institut Curie, Saint-Cloud, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Albi-Feldzer) Introduction De 2009 à 2014, l’ARS a mis en place la tarification unique et la suppression de la borne basse. Le but de notre étude était d’évaluer l’impact de cette nouvelle tarification sur le développement de la chirurgie ambulatoire en sénologie dans notre établissement. En effet, depuis 2009, nous avons mis en place un circuit ambulatoire mais plusieurs facteurs aussi bien culturels, financiers qu’organisationnels sont apparus comme des freins à ce développement. En 2014, la nouvelle tarification concomitante à un changement de direction et de l’équipe chirurgicale a incité l’ensemble de l’équipe soignante de notre institut à repenser la prise en charge des patients, favorisant le développement de l’ambulatoire. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle, monocentrique, de 2009 à 2015, réalisée dans un CLCC, reprenant la base de données du logiciel de gestion du bloc opératoire « Opéra » et du logiciel d’anesthésie « Diane ». Nous avons calculé les taux des patientes admises en ambulatoire, hospitalisation conventionnelle (HC) et admission le jour de la chirurgie (j0) de 2009 à 2015 pour la chirurgie du cancer du sein (hors plastie reconstructrice majeure). (Taux d’ambulatoire en sénologie : nombre d’actes chirurgicaux réalisés en ambulatoire/nombre total d’actes chirurgicaux de sénologie, même formule pour HC et j0). Résultats Le taux d’ambulatoire passe de 6 % à 52 % en 6 ans avec un doublement du taux sur l’année 2015 (23 % fin 2014 versus 52 % premier trimestre 2015). Nous avons atteint un taux maximal du potentiel d’ambulatoire dans la chirurgie sénologique mineure, les actes faits en hospitalisation complète étant les mastectomies et tumorectomies avec curage axillaire (Fig. 1). Discussion Au-delà des freins culturels et des pratiques chirurgicales liés à la spécificité des CLCC, il semble que la nouvelle tarification incitative 2014 ait eu un impact significatif sur le développement de la chirurgie ambulatoire dans notre établissement. De facon ¸ concomitante, en 2013, le renouvellement de l’équipe chirurgicale et de la direction a mis en place un nouveau projet d’établissement favorable à l’ambulatoire, levant en quelques mois les freins culturels et médico-économiques. La levée des freins apparaît multifactorielle : direction, équipe chirurgicale, tarification. Enfin, au-delà des taux croissants de l’ambulatoire, un impact sur nos pratiques professionnelles a été constaté : mise en place d’une consultation d’annonce infirmière, un seul mode de repérage du ganglion sentinelle (repérage isotopique au technetium), 98 % d’ALR pour l’analgésie post-opératoire, fermeture d’un service d’hospitalisation de 25 lits.
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Nasri ∗ ,
Communications libres
Communications libres — Jeudi 17 septembre 2015