A86
revue neurologique 170s (2014) a73–a94
b
Me´decine vasculaire, CHU de Grenoble, 38000 Grenoble, France Neurologie, CHU de Grenoble, 38000 Grenoble, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Gabriela Ierimie) c
Mots cle´s : Dysplasie fibromusculaire ; Localisations cervicoence´phaliques ; E´cho-doppler Introduction.– Peu de donne´es sont disponibles sur la place de l’e´cho Doppler cervicoence´phalique dans l’analyse des le´sions des DFM aux niveau des troncs supra-aortiques. Objectifs.– Estimer les performances de l’e´cho Doppler cervicoence´phalique expert dans le de´pistage des le´sions DFM chez des patients inclus dans le dans le registre ARCADIA/PROFILE. Me´thodes.– Nous avons effectue´ un e´cho-Doppler cervicoence´phalique et re´nal chez 32 patients conse´cutifs inclus dans l’e´tude ARCADIA + PROFILE. La localisation du site de DFM (sous-diaphragmatique ou des TSA) est non connue des ope´ra` la fin de teurs avant la re´alisation de l’Echo Doppler. A l’examen Echo-Doppler, nous avons analyse´ les re´sultats d’imagerie disponibles et nous avons compare´ les re´sultats. Re´sultats.– L’e´cho Doppler pre´sente une sensibilite´ de 55 % dans la de´tection des le´sions morphologiques pathognomoniques en « collier de perles » d’une DFM et de 66 % dans la de´tection d’autres le´sions aspe´cifiques au niveau de l’axe carotidien. Les performances de l’e´cho Doppler dans notre e´tude sont modestes mais elles pourraient eˆtre ame´liore´es par l’expe´rience (courbe d’apprentissage) et par l’emploi de produit de contraste ultrasonore. Discussion.– Cette me´thode non invasive et a` faible couˆt pourrait repre´senter un bon outil de surveillance des patients atteints par cette maladie au niveau cervical en surveillant des le´sions ane´vrysmales et he´modynamiques. . . L’appre´ciation du retentissement he´modynamique des le´sions cervicales pourrait avoir une place dans la prescription d’antiplaquettaires qui n’est pas encore codifie´e a` ce jour. Conclusion.– Il nous apparaıˆt ainsi que l’e´cho Doppler a sa place dans l’e´valuation diagnostique des DFM cervicoence´phaliques et le suivi de ces patients et que d’autres travaux doivent eˆtre conduits. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.640
R35
Infarctus pontique parame´dian re´ve´lant une neuroborre´liose de Lyme : a` propos d’un cas et revue de la litte´rature E. Januel a,*, J. Deidier a, J. Gonzalez-Valcarcel a, G. Sirimarco a, C. Guidoux a, M. Caseris b, P. Amarenco a a Bichat, neurologie, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris, France b Bichat, Smit, 75018 Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (E. Januel) Mots cle´s : Infarctus ce´re´bral ; Me´ningite ; Lyme Introduction.– Nous rapportons le cas d’un patient de 34 ans sans ante´ce´dent ni facteur de risque notable hospitalise´ dans notre service pour un de´ficit moteur de l’he´micorps droit d’apparition brutale. Observation.– L’IRM ce´re´brale montrait un infarctus pontique parame´dian gauche re´cent et l’absence d’anomalie des arte`res intracraˆniennes. Le bilan e´tiologique (ARM TSA, FAT-SAT, ETT-ETO, IRM HR tronc basilaire, arte´riographie) ne retrouvait pas d’anomalie. Un examen ophtalmologique a mis en e´vidence une pe´riphle´bite de l’½il droit. La ponction lombaire (PL) montrait une me´ningite a` liquide clair a` pre´dominance
lymphocytaire hypoglycorrachique (168 e´le´ments dont 97 % de lymphocytes, prote´inorachie : 1,7 g/L) pour laquelle un traitement antituberculeux d’e´preuve a e´te´ instaure´, associe´ a` une corticothe´rapie orale. L’IDR, le quantiferon et les BK tubages se sont re´ve´le´s ne´gatifs, le scanner thoraco-abdomino-pelvien, le PET Scanner et la biopsie des glandes salivaires accessoires e´taient normaux. Le bilan auto-immun et se´rologique e´tait ne´gatif, ainsi que la recherche pour la maladie de Fabry. La PL de controˆle un mois plus tard ne montrait pas d’ame´lioration de la me´ningite (prote´inorachie a` 1,03 g/L, 132 e´le´ments dont 94 % de lymphocytes) mais a trouve´ une se´cre´tion intrathe´cale d’anticorps anti Lyme. La quadrithe´rapie a alors e´te´ arreˆte´e et le patient a e´te´ traite´ par ceftriaxone pendant 3 semaines, avec une PL de controˆle a` deux mois de l’arreˆt des antibiotiques. Discussion.– Les accidents vasculaires au cours de la neuroborreliose de Lyme sont rares. La grande majorite´ des cas concernent la circulation poste´rieure. Le diagnostic est pose´ par la ponction lombaire qui trouve une synthe`se intrathecale d’immunogloguline de type IgG et IgM spe´cifiques de Borrelia burgdorferi en ELISA et WESTERN BLOT. Le traitement antibiotique intraveineux pendant trois semaines permet habituellement une re´gression de la me´ningite. Conclusion.– Les complications vasculaires de la neuroborre´liose sont rares et ne´cessitent une prise en charge spe´cifique. La de´couverte d’une me´ningite dans le bilan d’un infarctus ce´re´bral doit faire e´voquer ce diagnostic. Informations comple´mentaires.– Les auteurs ne de´clarent pas de conflit d’inte´reˆt. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.641
R36
Thrombolyse intraveineuse des infarctus ce´re´braux : expe´rience de l’unite´ stroke du CHU Blida (Alge´rie) S. Kesraoui *, M. Arezki Neurologie, CHU Blida, 09000 Blida, Alge´rie *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Kesraoui) Mots cle´s : Thrombolyse ; Filie`re neurovasculaire ; Infarctus ce´re´braux Introduction.– L’unite´ stroke du CHU Blida a e´te´ cre´e en 2008, mais devant l’absence d’un plateau technique radiologique ade´quat, la thrombolyse n’a de´marre´ qu’en 2012 apre`s la mise en place d’une filie`re neurovasculaire. Objectifs.– Analyser les caracte´ristiques cliniques, radiologiques et e´volutives des patients thrombolyse´s a` la phase aigue¨ d’un infarctus ce´re´bral et les comparer aux donne´es de la litte´rature. Me´thodes.– Notre e´tude est prospective et a inclus les donne´es des patients thrombolyse´s pour infarcus ce´re´bral au niveau de l’unite´ stroke du CHU Blida entre de´cembre 2012 et octobre 2013. nous avons e´value´ cliniquement les patients par le score National Institute Health Stroke Scale (NIHSS). Les crite`res radiologiques e´taient base´s sur les donne´es de la tomodensitome´trie (score ASPECTS). Re´sultats.– Trente-cinq patients ont be´ne´ficie´ d’une thrombolyse avec un aˆge moyen de 62 ans (35,88), le de´lai moyen de consultation apre`s le de´but e´tait de 1h56mn, celui de thrombolyse apre`s le de´but e´tait de 2 heures. Le score NIHSS moyen initial e´tait de 11 et celui de sortie e´tait de 3. La dure´e moyenne d’hospitalisation e´tait de 04 jours. Trois patients sont de´ce´de´s suite a` une aggravation de leur AVC. Deux ont pre´sente´ une transformation he´morragique minime sans conse´quences sur l’e´tat clinique. Discussion.– La mise en route du traitement thrombolytique nous a permis de confirmer les donne´es de la litte´rature en