G - 17 Hémoglobinurie paroxystique nocturne et infarctus cérébral — Report d’un cas et revue de 10 cas de la littérature

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2S22 Résumés des communications affichées G - 16 Angiopathie cérébrale du post-partum au décours d’une hémorragie de la délivrance Cauquil C. (1), D...

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2S22

Résumés des communications affichées

G - 16 Angiopathie cérébrale du post-partum au décours d’une hémorragie de la délivrance Cauquil C. (1), Deltour S. (1), Quaisser K. (2), Lacroix D. (3), Abdennour L. (4), Crozier S. (1), Samson Y. (1) (1) Urgences Cérébro-Vasculaires, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière (GHPS) — 75013 Paris France. (2) Service d’Anésthesie-Réanimation (Chirurgie gynéco-obstérique), Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière (GHPS) — 75013 Paris France. (3) Service de Neuroradiologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière (GHPS) — 75013 Paris France. (4) Service d’Anésthesie-Réanimation (Neurochirgie), Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière (GHPS) — 75013 Paris France.

Rev Neurol (Paris) 2007

prostaglandines serait responsable du spasme artériel. C’est, à notre connaissance, le premier cas rapporté. Conclusion. L’utilisation de prostaglandines, puissant agent vasoconstricteur, en association avec les ocytociques dans l’hémorragie de la délivrance peut favoriser l’apparition d’une angiopathie cérébrale aiguë.

G - 17 Hémoglobinurie paroxystique nocturne et infarctus cérébral — Report d’un cas et revue de 10 cas de la littérature Chan E., Meseguer E., Lavallee P., Amarenco P.

Introduction. L’angiopathie du post-partum se caractérise par des rétrécissements segmentaires des artères intracrâniennes liés à une probable vasoconstriction prolongée. Les dérivés de l’ergot de seigle sont le plus souvent incriminés. Observation. Une femme de 20 ans présenta 48 h après un accouchement trois épisodes neurologiques transitoires sensitifs de l’hémicorps gauche d’une durée de 10 minutes chacun, précédés de céphalées. La fin de la grossesse avait été marquée par une pré-éclampsie (protéinurie à 1,85 g/24 h, HTA). L’accouchement par voie basse s’était compliqué d’une hémorragie de la délivrance nécessitant une révision utérine associée à un traitement par ocytociques et prostaglandines à pleines doses. L’examen neurologique au décours était strictement normal. L’IRM cérébrale initiale montrait un ralentissement du flux vasculaire bilatéral en séquence FLAIR, l’absence de lésions parenchymateuses et des rétrécissements diffus des artères cérébrales moyennes (ACM) prédominant à droite sur l’angiographie. Les résultats du doppler transcranien étaient en faveur d’un vasospasme : vitesses accélérées des deux ACM avec rétrécissements segmentaires. L’évolution clinique fut favorable et l’aspect en imagerie s’amenda sous traitement vasodilatateur. Discussion. Compte tenu de l’absence d’arguments pour une vascularite, et de la réversibilité des anomalies vasculaires sous traitement vasodilatateur, nous retenons le diagnostic d’angiopathie réversible bénigne du post-partum. En l’absence d’administration de dérivés de l’ergot de seigle chez cette patiente, l’utilisation d’ocytociques et de

Service de neurologie, Hôpital Bichat — Claude Bernard, France 75018 Paris.

Introduction. Nous rapportons un cas d’infarctus cérébral (IC) associé à l’hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN) : cause rare d’hypercoagulabilité et exceptionnelle d’IC (10 cas). Observation. Une patiente de 60 ans avec HPN connue depuis 30 ans fut hospitalisée pour hémiparésie brachiofaciale gauche et hypoesthésie de l’hémicorps gauche (NIHSS = 4), associée à une crise d’hémolyse intravasculaire et d’hémoglobinurie concomitantes. L’IRM montra un infarctus sylvien profond droit. L’échodopppler cardiaque et des troncs supraaortiques normales et l’absence de trouble du rythme éliminèrent une cause cardioembolique ou athéroscléreuse. Le LDL-C = 1,33 g/L et HTA = 150/70 mmHg étaient ses seuls facteurs de risque. Le déficit neurologique régressa partiellement spontanément. La patiente fut mise sous aspirine. Discussion. L’imputabilité de l’HPN est évoquée devant l’association d’hémoglobinurie et d’hémolyse intravasculaire concomitantes à l’IC. Dans la majorité des cas rapportés, le diagnostic d’IC inaugurait l’HPN. Le processus thrombotique fut rapidement fatal dans la moitié des cas, avec une réponse variable sous traitement anticoagulant ou antiagrégant. Conclusion. Ce cas supplémentaire suggère la nécessité de rechercher une HPN devant tout IC avec anémie hémolytique ou hémoglobinurie associée.