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Posters
UvGte antkrieure aigug au d&ours
d’un traitement par fludarabine
R Vatan’, P Le Bougeantl, J Constans’, H Demoa&, C Cant? La fludarabine est un traitement frequemment utilise au cows deslymphomes malins non hodgkiniens (LMNH)de bas grade de malignitt. Nous rapportons la premiere observation d’uveite anmrieure aigue au d&zours immediat d’un traitement par fludarabine. Une patiente de 66 ans est suivie depuis 12 mois pour un LMNH centrofolliculaire diffus. En raisonde lanon-reponse a un traitement par CVP, elle reqoit un traitement par fludarabine a raison d’une cure par mois a la dose de 25 mg/m*/j pendant 5 jours. Elle presente 24 heures apres la fin de la 5e cure une baisse brusque de l’acuite visuelle de l’ceil gauche avec une rougeur conjonctivale en rapport avec une uvtite anterieure aigue. Un traitement par collyres antiinflammatoires, cortico’ides et mydriatiques est institue, entrainant une amelioration rapide des symptomes douloureux et de l’acuite visuelle. La patiente decrit retrospectivement une symptomatologie oculaire a minima apres la 4’ cure, ayant retrocede spontanement apres 48 heures. Poster
La fludarabine est un analogue nucleosidique des bases puriques. Elle a constitut un progrb important dans la prise en charge thtrapeutique des lymphomes malins de bas grade de malignite. L’insuffisance medullaire (particulierement la lymphopenie prolongee) et l’anemie hemolytique auto-immune sont les complications les plus frequemment d&rites. Plusieurs cas d’atteintes neurologiques ont BtC rapport&. II s’agit de deficits sensitivomoteurs hemicorporels, d’atteintes du nerf optique likes a une demyelinisation diffuse d’origine toxique. Nous rapportons le premier cas d’uveite aigue pouvant Ctre impute a la fludarabine. Le traitement a ttC interrompu. La survenue de cet effet secondaire strieux contre-indique probablement sa reintroduction.
‘Service de m&de&e inteme etpatbologie vasculaire, 2service d’oncologfe m8dicale, h6pftal Saint-Andr6, 1, rue JeanBurguef, 33075 Bordeaux, France
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Infection par le VIH et lymphome : 26 observations
(CHU Nancy)
E Flock’, C Rabaud’, C Hulin’, S Bevilacqua2, A Guerci’, T May2, P Lodenin’, P Cantor? L’augmentation de l’incidence des lymphomes non hodgkiniens (LNH) au tours de l’infection a VIH est en rapport avec l’allongement de la survie grace a I’apport des antiretroviraux. Au tours de la p&ode 1985-97, nous rapportons 26 observations de patients (25 hommes, une femme) seropositifs pour le VIH, d’age moyen 39 ans, et porteurs d’un LNH, soit un taux d’incidence de 5,2 % sur l’ensemble de la population VIH. Le mode de contamination du VIH est l’homosexualite (n = 13), l’heterosexualite (n = 7). la toxicomanie IV (n = 2) post-transfusionnel (n = 2) et inconnu (n = 2). La plupart des patients ont un sida declare (n = 15) au moment du diagnostic et prtsentent une immunodeficience marquee (taux moyen de CD4 = 39/mm3, 11= 26). Les signes generaux sont frequents : amaigrissement (n = 22), fievre (n = 19), sueurs nocturnes (n = 2). Les adenopathies (n = 18) et les signes neurologiques (n = 12) sont les principales manifestations cliniques. La localisation la plus frequente est cerebrale (n = 11). primitive (n = 8) ou secondaire (n = 3). 11s’agit surtout de lym-
Rev Mid
fnrerne
1998
; 19 Suppl
I
phomes de haut grade de malignite (n = 24) dont certains sont de type centroblastique (n = 14) et d’autres de type immunoblastique (n = 8), de phenotype B (n = 25). Le traitement comporte de la polychimiotherapie seule (protocole CHOP n = 7, ACVBP n = 8) associee 1 de la radiotherapie (n = 2) ou de la radiotherapie seule (n = 2). L’absence de traitement dans les neuf cas restants est liee a l’alteration majeure de I’Ctat general ou au diagnostic postmortem de l’hemopathie. Les taux de reponse sont faibles (trois reponses completes et cinq reponses partielles). La mediane de survie globale est de 6 mois. Elle est de 3 mois en cas de localisation cerebrale. L’apport actuel des nouveaux antiretroviraux en termes de maitrise de l’immunosuppression et l’isolement de facteurs pronostiques (indice OMS, sida declare preexistant, CD4 c 1O/mm”) devraient permettre de selectionner les patients pouvant beneficier d’un traitement de chimiotherapie conventionnelle. ‘Service de mkfecine G-W rue du Mowan,
A, 2service de maladies infectieuses 54511 Vandceuvre cedex, France
et tropicales,