Affiches scientifiques et social, une éducation thérapeutique et une aide au sevrage tabagique pour les patients non sevrés. L’effet du programme de RR a été évalué à 2,à 4 et à 6 semaines, le stade le la mMRC a diminué chez 95 % des patients, 5 % des patients ont passé du stade IV au stade II, 24 % ont passé du stade III au stade II, 33 % ont passé du stade III au stade I et 24 % ont passé du stade II au stade I ; Alors que le périmètre de marche a augmenté chez tous les patients avec une moyenne de 100 m ± 60, 61 % des patients ont eu une prise de poids au dépend de la masse maigre estimée en moyenne à 2 kg. Et enfin le questionnaire de St George est amélioré chez tous les patients, l’évaluation des symptômes est passé de 54,89 à 29 en moyenne, l’évaluation de l’activité est passé de 56,47 à 32 et l’évaluation de l’impact est passé de 43,50 à 21, alors que le total est passé de 49,55 à 27,3. Conclusion Il ressort de notre étude que RR permet d’améliorer l’aptitude physique, de diminuer la dyspnée, d’améliorer la qualité de vie chez les malades BPCO, ces données concordent avec les données de la littérature. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.636 632
Insuffisance respiratoire chronique et obésité S. Bouchareb ∗ , N. Boudawara , I. Touil , Y. Brahem , S. Machghoul , N. Gueder , H. Hssine , I. Belhadj , M. Abdelaziz , J. Knani , L. Boussoffara Service de pneumo-allergologie, CHU Taher-Sfar, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Bouchareb) Introduction L’obésité est un état pro-inflammatoire responsable d’une morbi-mortalité importante et associée à une grande variété de complications dont les plus fréquentes sont les maladies cardiovasculaires respiratoires et métaboliques dont le diabète. Méthodes Étude rétrospective descriptive analytique à propos de 173 patients hospitalisés et/ou suivis à la consultation de pneumologie pour une insuffisance respiratoire chronique (IRC). On a comparé 2 groupes : Le 1er groupe (G1) : 39 patients obèses et le 2e groupe (G2) : 134 patients non obèses. Résultats Dans le G1, l’âge moyen était 64,71 ans contre 70,22 ans dans le G2 (p = 0,1) avec une prédominance féminine dans 69,23 % des cas (p < 0,05). La majorité des malades dans le G1 (80 %) avaient des comorbidités associées vs 61 % dans le G2 (p = 0,73). Dans le G1, La spirométrie avait objectivé un déficit ventilatoire obstructif dans 41 % vs 76 % dans le G2 (p < 0,05), un déficit ventilatoire restrictif dans 12,82 % des cas vs 19 % (p = 0,3) et un déficit ventilatoire mixte dans 46 % des cas vs 4 % (p < 0,05). Le nombre d’hospitalisation en milieu de réanimation était plus important dans le groupe des obèses (64 % vs 56 %, p = 0,12) et le nombre des exacerbations était sensiblement moindre dans le G1 (77 % vs 85 %, p = 0,12). La durée moyenne d’évolution de l’IRC était de 75 mois pour les patients obèses, légèrement supérieure à celle des patients non obèses (72 mois avec p = 0,6). La majorité des patients obèses (97 %) avaient bénéficié d’oxygénothérapie et/ou d’une ventilation à domicile (contre 74 % dans le G2, p = 0,3). L’étude comparative des divers paramètres démographiques, cliniques, fonctionnels, thérapeutiques et évolutifs de l’IRC dans le groupe des obèses et des non obèses avait révélé un taux significativement plus élevé de femmes (RR = 1,08, p = 0,02), de nombre de patients ayant un syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (RR = 5,64, p = 0,00), de tabagisme (RR = 1,02, p = 0,03). Conclusion Les conséquences respiratoires liées à l’obésité jouent un rôle majeur dans la morbi-mortalité. La prise en charge du syndrome d’apnées du sommeil et de l’hypoventilation alvéolaire et la prévention de la maladie thromboembolique peuvent améliorer le pronostic.
279 Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.637 633
Détection automatisée des asynchronismes patient-ventilateur au cours de la ventilation non invasive (VNI) E. Fresnel 1,∗ , A. Kerfourn 1 , A. Cuvelier 2 , C. Caillard 2 , M. Patout 2 1 KerNel Biomedical, Rouen, France 2 Service de pneumologie, oncologie thoracique et soins intensifs respiratoires, CHU de Rouen, Normandie université, UNIROUEN, UPRES EA3830, IRIB, Rouen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (E. Fresnel) Introduction Détecter manuellement les asynchronismes patient-ventilateur (APV) est une tâche délicate, chronophage et nécessitant une formation spécifique. Nous avons développé un algorithme basé sur les signaux de débit et de pression dans les voies aériennes pour l’identification automatique des APV. Notre objectif était d’en évaluer la faisabilité chez des patients ventilés à domicile au long cours. Méthodes Nous avons mené une étude prospective observationnelle monocentrique incluant des patients ayant fréquenté notre service de VNI en consultation externe et ventilés au long cours depuis plus de 3 mois. Les APV ont été détectés en utilisant uniquement les signaux de débit et de pression provenant d’un pneumotachographe externe (TéléObs, H2AD, St Jean Bonnefonds, France) intercalé sur le circuit. Les données recueillies lors des séances de ventilation ont été post-traitées avec notre algorithme et l’indice d’asynchronie (IA) a été calculé. Résultats Trente-six séances de VNI ont été incluses dans l’étude. Au total, 60 350 cycles mécaniques ont été analysés, représentant un temps de traitement informatique de 3 minutes. L’IA moyen était de 31,2 % (intervalle interquartile 20,1—37,7 %) ; seuls deux patients (5,6 %) avaient un IA inférieur à 10 %. L’asynchronisme prédominant était l’effort inefficace, rencontré chez 100 % des patients et représentant 27,1 % (IIQ 10,6—34,7 %) du total des cycles respiratoires, le reste étant réparti entre 43,2 % (IIQ 25,6—75,6 %) de cycles assistés et 29,6 % (IIQ 12,3—40,7 %) de cycles contrôlés. Parmi les cycles ventilateur, les doubles déclenchés représentaient 2,0 % (IIQ 0,9—3,2 %) des évènements, les asynchronismes sur le cyclage 1,8 % (IIQ 1,0—3,2 %) et les auto-déclenchés 1,3 % (IQQ 0,5—2,7 %) des cycles. Une fréquence respiratoire du patient inférieure à 17 cpm était associée à une incidence plus élevée d’efforts inefficaces (p < 0,02). Conclusion Des APV ont été identifiés chez l’intégralité des patients étudiés. Les conséquences cliniques des APC sur l’efficacité ventilatoire et la qualité du sommeil doivent faire l’objet d’une évaluation approfondie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.638 634
Mise en place et validation d’un modèle expérimental pour l’évaluation des interfaces de ventilation non invasive C. Caillard 1,∗ , E. Fresnel 2 , A. Kerfourn 2 , A. Cuvelier 1 , M. Patout 1 1 CHU, Rouen, France 2 Kernel Biomedical, Rouen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Caillard)