SFD
nel, justifiant des autosondages. Cinq mois après la greffe, une hémorragie intravitréenne justifie un traitement par laser. Conclusion : L’aggravation de la neuropathie après une normalisation rapide du diabète est décrite depuis 1933 mais, est souvent rapportée après une insulinothérapie intensive, et comme une exacerbation des douleurs neuropathiques. L’aggravation majeure d’une neuropathie autonome est plus rare et n’est pas décrite après une greffe. Un certain contrôle du diabète est donc nécessaire avant la normalisation glycémique brutale observée après greffe d’îlots ou de pancréas.
P2136 Insuffisance rénale chronique et diabète de type 2 H. Baghous, K. Mezeghrani CHU mustapha pacha, Alger, Algérie.
Introduction : l’installation d’une insuffisance rénale chronique est une évolution inéluctable de la néphropathie diabétique malgré le développement de stratégies de néphroprotection. Le but de notre étude est d’estimer au sein d’une population de diabétique la prévalence des différents stades évolutifs de l’insuffisance rénale avec analyse des facteurs de risque cardiovasculaires associés. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur une population de 319 diabétique type 2 pris en charge en consultation de diabétologie du CHU Mustapha Pacha. L’estimation de la fonction rénale est effectuée par mesure de la clearance de la créatinine selon la formule de COCKCROFT et GAULT Résultats : Sur les 319 patients, 106 avaient une néphropathie diabétique (33 % des patients) et 58 avaient une insuffisance rénale soit 18 % des patients (clearance de la créatinine < 60 ml/mn). selon la sévérité de l’IRC, on note que • 91 % ont une insuffisance rénale modérée (clearance entre 30 et 59 ml/mn) • 7 % ont insuffisance rénale sévère (clearance entre 15 et 29 ml/mn) • 2 % ont insuffisance rénale terminale (clearance < 15 ml/mn) Plus de 85 % des insuffisants rénaux avaient une HTA et 67 % présentaient une dyslipidémie La durée d’évolution moyenne du diabète chez les insuffisants rénaux est de 14 ans et celle de l’HTA est de 9 ans. Conclusion : Une prise en charge globale et concertée permet de ralentir, voire de stopper la progression de la maladie rénale chronique et de diminuer les complications cardiovasculaires, principales causes de mortalité chez les diabetiques de type 2.
P2138 Un nouveau flavonoïde d’origine végétale, la cirsimaritine inhibe la lipogénèse adipocytaire et diminue l’accrétion adipeuse chez la souris M. Croze1, S. Chambert2, L. Grand2, H. Soula1, A. Geloen1, C. Soulage1 1INSERM U1060 CarMeN, Villeurbanne ; 2 UMR5246 CNRS – ICBMS, Villeurbanne.
Introduction : Un flavonoïde d’origine végétale, la cirsimaritine, a démontré in vitro une puissante activité antilipogénique sur adipocytes humains isolés avec une IC50 de l’ordre du micromolaire (0,7 μM). Afin de tester le potentiel pharmacologique de cette molécule in vivo, la cirsimaritine a été administrée chroniquement chez la souris et ses effets sur l’accrétion adipeuse et la sensibilité à l’insuline ont été évalués. Matériels et méthodes : Des souris mâle C57Bl6 ont reçu quotidiennement pendant 15 jours une injection intrapéritonale de cirsimaritine (40 mg/kg) ou de son véhicule (DMSO). La sensibilité à l’insuline est mesurée lors d’un test de tolérance à l’insuline. Les masses des différents dépots de tissu adipeux blanc sont évaluées au sacrifice et la cellularité du tissu adipeux blanc est analysée. Résultats : Les souris traitées à la cirsimaritine présentent une diminution significative de la glycémie à jeun (– 20%, p < 0,05) et une augmentation de la sensibilité à l’insuline. Au sacrifice, les différents dépôts de tissus adipeux sont disséqués et pesés et la cellularité (i.e. la taille et le nombre de cellules) du tissu adipeux épididymal est analysée. Les souris traitées à la cirsimaritine présentent une réduction significative de l’adiposité avec une diminution de la masse des tissus adipeux blancs intra-abdominaux (épididymal, – 35 %, p < 0,005 et rétropéritonéal, – 54 %, p < 0,002) comparées aux souris contrôles. Cette diminution de la masse adipeuse est due à une diminution du diamètre moyen des adipocytes (– 16%, p < 0,05) résultant en une diminution de 35 % (p < 0,005) du volume adipocytaire moyen sans variation du nombre d’adipocytes par dépôt adipeux (p = 0,212). Conclusion : Nos résultats suggèrent donc que la cirsimaritine limite l’accrétion adipeuse chez la souris en exerçant un puissant effet anti-lipogénique sur le tissu adipeux blanc. Un traitement chronique à la cirsimaritine améliore la sensibilité à l’insuline, réduit l’accrétion adipeuse chez la souris et pourrait donc contribuer à prévenir l’obésité.
P2139 Les Retinoides Dans L’évaluation Précoce Du Syndrome Métabolique Et Diabéte De Type 2 (Humain)
P2137 Le test Neuropad est-il utilisable chez les patients diabétiques avec une artériopathie oblitérante des membres inférieurs ? C. Aubert1, J. Le Doeuff2, J. Lajou3, O. Barthélémy4, A. Hartemann1,5, O. Bourron1,5 1
Service de diabétologie et métabolisme, AP-HP, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris ; Service de chirurgie vasculaire, AP-HP, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris ; 3 Cabinet privé d’angiologie, Paris ; 4 Service de cardiologie, AP-HP, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris ; 5 Université Pierre et Marie Curie, Paris VI, Paris. 2
Introduction : Neuropad, patch évaluant la sudation plantaire, est un nouveau test de dépistage de la neuropathie périphérique présentant plusieurs avantages : auto-utilisation par les patients, bonne sensibilité, valeur éducative. Cependant, son utilisation est généralement contre-indiquée lors d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), en raison de la sécheresse cutanée associée. Les buts de l’étude étaient : 1) évaluer l’influence de l’AOMI sur la performance de Neuropad, et 2) comparer cette dernière à celle du monofilament. Matériels et méthodes : Étude observationnelle, ancillaire d’une étude sur les facteurs de risque d’AOMI chez des patients diabétiques. Neuropathie périphérique définie par un Neuropathy Disability Score = 6. Résultat de Neuropad évalué à 10 et 20 min. AOMI définie par = 1 sténose > 70 % et/ou occlusion à l’échographie-doppler artérielle. Résultats : 200 patients diabétiques. Prévalence de l’AOMI : 44 %. À 10 min, la sensibilité et la valeur prédictive négative de Neuropad étaient élevées (94 et 95 %) ; la spécificité et la valeur prédictive positive étaient faibles (23 et 19 %). Les résultats de Neuropad n’étaient pas significativement différents (NS) entre les patients avec et sans AOMI. La prolongation du temps d’observation à 20þmin conduisait à une perte de sensibilité avec gain en spécificité (p < 0,0001). À 10 min, Neuropad était plus sensible (p = 0,03) mais moins spécifique (p < 0,0001) que le monofilament. Conclusion : Neuropad est plus sensible mais moins spécifique que le monofilament. Mais sa valeur éducative reconnue et la possibilité d’autoutilisation par les patients en feraient un bon test de pré-screening de la neuropathie et du pied diabétique à risque. Nos résultats montrent que la fiabilité de Neuropad n’est pas significativement modifiée par la présence d’AOMI. Ce test pourrait donc aussi être utilisé en présence de cette complication.
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© 2013. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
A. Sima, D.-C. Manolescu, P. V. Bhat, J.-L. Chiasson CRCHUM-Université de Montréal, Montréal, Canada,.
Introduction : La vitamine A (ROL) et métabolites actifs (at ; 9-cis retinoic acid – AR) sont essentiels pour la vie. L’oxydation enzymatique (RALDHs) du rétinal (RAL) donne l’AR. Le métabolisme lipidique dépend de rétinoïdes. Le transporteur de ROL (RBP4) est aussi une adipokine corrélée avec la résistance à l’insuline (IR). Nous avons démontré (Sima A, 2011) des variations métaboliques de la vit. A entre les gras sous-cutané et viscéral. La littérature montre une corrélation plus grande du gras viscéral avec IR et diabète (T2DM). Ces maladies influencent le métabolisme des rétinoïdes aussi. Hypothèse : Dans l’obésité et diabètes, divers valeurs liés aux rétinoïdes reflètent des marqueurs précoces. Objectif : Mesurer RBP4 et Vit A sériques. Comparer avec marqueurs traditionnelles du syndrome métabolique (SM) et T2DM Patients et méthodes : Étude clinique (n = 48 volontaires)/4 sous-groupes : A = Contrôle/normaux (IMC < 25 kg/m2, HbA1c : 4 à 6 %), B = Obèses (IMC > 30)/Diabétiques mal-contrôles (HbA1C1 > 7 %), C = Obèses (IMC > 30)/Diabétiques contrôles (HbA1c < 7%), D = Obèses (IMC > 30)/Non-Diabétiques. Investigations : IMC, Tour-Taille, fonctions (rénale, coeur), FSC, biochimie, profil lipidique, THS, HbA1c, glycémies à-jeun, insuline (IR), ROL sanguin/ HPLC, RBP4 sanguin/WB. Résultats : RBP4 sérique : Gr. B (5,7 ± 0,25nmol/ml. sérum) > Gr. D (3,81 ± 0,75nmol/ml sérum) > Gr. A (2,35 ± 0,23nmol/ml. sérum). Associations RBP4 : directe : IMC, TT, HbA1c, Albumine/Créatinine (ACR), Triglycérides, inverse : HDL. Conclusion : Valeurs sériques RBP4, ROL et ratio ROL/RBP4 perturbés chez les obèses et d’avantage chez les obèses-diabétiques. Les niveaux sanguins de RBP4 augmentent avec l’obésité et IR et sont associée avec marqueurs T2DM traditionnels.
P2140 Adaptation posologique chez les grands obèses : attention au surdosage ! A. Salle, M. Lebeault, I. Allix Service D’endocrinologie Diabetologie Nutrition Chu Angers, Angers.
Introduction : Malgré la forte prévalence de l’obésité, il n’y a pas de recommandations sur l’adaptation posologique chez les obèses. Ainsi, la dose de Rifampicine s’adapte au poids, sans limite de dose maximale, avec un risque de toxicité. Patients et méthodes : – Patiente de 59 ans, obèse morbide (IMC 49 kg/m2), diabétique de type 2, insulinotraitée, prise en charge pour un mal perforant plantaire