TDM au 18F-FDG dans les récidives biologiques de cancer ovarien

TDM au 18F-FDG dans les récidives biologiques de cancer ovarien

Posters / Médecine Nucléaire 41 (2017) 174–212 192 avec hyperostose. Le suivi du patient et la reprise de l’interrogatoire et de l’examen clinique o...

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Posters / Médecine Nucléaire 41 (2017) 174–212

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avec hyperostose. Le suivi du patient et la reprise de l’interrogatoire et de l’examen clinique ont permis de rattacher ces lésions à un syndrome de SAPHO. Conclusion L’imagerie hybride permet d’améliorer davantage la spécificité de la scintigraphie osseuse en rattachant à chaque anomalie de fixation son aspect morphologique. Elle permet de ce fait de diminuer le nombre de lésions indéterminées et de confirmer leur nature bénigne ou maligne. Mots clés 99mTc-HDP ; TEMP/TDM ; Rhumatologie Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.144 P 072

Faux-positifs de la scintigraphie osseuse : une maladie de Paget mimant des métastases osseuses

I. Jardak ∗ , S. Charfeddine , W. Amouri , F. Hamza , F. Kallel , F. Guermazi Médecine nucléaire, hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Jardak) Objectifs de l’étude Le but de ce travail est de montrer à travers un cas clinique un aspect scintigraphique et scannographique inhabituel de la maladie de Paget. Matériel et méthodes Il s’agit d’un homme âgé de 63 ans, aux antécédents d’hypertrophie bénigne de la prostate et de lithiase rénale, qui a présenté des douleurs pelviennes évoluant pendant plusieurs jours. Une échographie rénale et un scanner abdomino-pelvien ont été réalisés ainsi qu’un dosage du PSA. Une scintigraphie osseuse a été ensuite demandée. Résultats L’examen clinique n’a pas montré un caractère suspect de la prostate et le PSA était normal. L’échographie rénale était également sans anomalies. Le scanner abdomino-pelvien a montré des lésions osseuses suspectes bilatérales des os iliaques en taches de bougie sans dédifférenciation cortico-médullaire ni épaississement des trabécules osseuses. La scintigraphie osseuse a montré une hyperfixation hétérogène des os iliaques sans hypertrophie osseuse pouvant cadrer avec des localisations secondaires. L’enquête étiologique n’a pas permis de retenir une localisation primitive évidente. La biopsie osseuse a écarté l’origine métastatique des anomalies osseuses observées au scanner et à la scintigraphie et les a rattachées à une maladie de Paget. Conclusion La maladie de Paget est souvent asymptomatique et de découverte fortuite. Elle se manifeste à la scintigraphie osseuse et sur le scanner par des signes pathognomoniques. Cependant, ces signes peuvent dans de rares cas manquer et mimer des métastases osseuses. Mots clés Métastases osseuses ; Rhumatologie ; Faux-positif Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.145 P 073

Un artéfact en « gant » lié à un problème d’injection du Tc-99 m HDP

J. Bozzetto ∗ , S. Amiot , A. Skanjeti , J. Tordo , J. Dubreuil , I. Morelec , F. Giammarile Médecine nucléaire, CHU Lyon Sud, Pierre-Benite, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Bozzetto) Objectifs La scintigraphie osseuse est un des examens les plus pratiqués en médecine nucléaire, utilisé en pratique clinique courante dans la recherche de métastases osseuses ou dans le cadre de pathologies ostéoarticulaires bénignes variées. Malgré une sensibilité élevée dans la détection des lésions osseuses, sa spécificité reste toutefois limitée. De plus, de nombreux artéfacts peuvent être à l’origine d’anomalies de fixation. En particulier, les artéfacts d’origine technique (problèmes d’injection) peuvent être sources d’erreurs d’interprétation et sont à connaître pour éviter des erreurs diagnostiques. Méthode Nous rapportons le cas d’un patient de 85 ans adressé pour recherche d’une atteinte osseuse secondaire d’un adénocarcinome prostatique. Le patient était traité par hormonothérapie de seconde génération (anti-androgènes) suite

à un échappement hormonal sous hormonothérapie de première ligne. Les deux précédentes scintigraphies osseuses réalisées dans le cadre d’une ascension du taux de PSA sous hormonothérapie ne retrouvaient pas d’atteinte osseuse secondaire. Le taux de PSA actuel était stable depuis un an, dosé à 0,51 ng/mL ; 839 MBq d’99mTc-HDP ont été injectés pour la réalisation de la scintigraphie osseuse. Une acquisition corps entier a été réalisée 2 h 30 après injection, suivie d’un complément double TEMP/TDM. Résultat Les images planaires et TEMP/TDM ont retrouvé une hyperfixation intense diffuse des pièces osseuses de la main et de l’avant-bras gauche ainsi que des parties molles de l’avant-bras gauche avec visualisation du point d’injection au niveau du coude gauche. Ces fixations n’étaient pas visibles sur le bilan d’extension précédent réalisé 7 mois plus tôt. Par ailleurs, il n’était pas retrouvé d’anomalie de fixation évocatrice de lésion osseuse secondaire. Cette anomalie de fixation encore appelée « signe du gant » dans la littérature est rattachée à une injection intra-artérielle accidentelle du radiotraceur. De plus, une probable extravasation lors de l’injection explique la fixation des tissus mous et du point d’injection. Conclusion Il est important de connaître les nombreuses et fréquentes sources d’artéfacts de la scintigraphie osseuse (en particulier liées à l’injection du traceur) de la part des médecins et des manipulateurs en électro-radiologie pour éviter des erreurs diagnostiques. Mots clés 99mTc-HDP ; Scintigraphie ; Accident ; Faux-positif ; Ostéoarticulaire Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.146 P 074

Intérêts de la TEP/TDM au 18F-FDG dans les récidives biologiques de cancer ovarien A. Oudoux 1,∗ , A. Olivier 1 , E. Leblanc 2 , F. Narducci 2 , A. Lesoin 3 , H.K. Gauthier 1 1 Médecine nucléaire, centre Oscar-Lambret, Lille, France 2 Chirurgie gynécologique, centre Oscar-Lambret, Lille, France 3 Cancérologie gynécologie, centre Oscar-Lambret, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Oudoux) Objectifs Rapporter les résultats et l’impact thérapeutique de la TEP/TDM au 18F-FDG (TEP) réalisée en première intention chez des patientes (pts) aux antécédents de cancer ovarien, présentant une augmentation récente du CA-125. Patientes et méthodes Nous avons étudié rétrospectivement tous les examens TEP réalisés dans notre centre, entre septembre 2011 et novembre 2016, dans cette indication, avec comme critère biologique un CA-125 supérieur à 35 U/mL après une période de normalisation. Soixante-six pts (âge moyen : 60 ans, de 38 à 82 ans) ont été évaluées. Le stade initial était FIGO I pour 2 pts, II pour 1, III pour 47 et IV pour 16 pts. L’histologie des cancers épithéliaux de l’ovaire était : carcinome séreux-59 ; mucineux-1 ; indifférencié-1 ; cellules claires-1 et mixte-4. Le délai moyen de récidive biologique après traitement était de 26 mois [3–132 mois]. La valeur moyenne du CA-125 était de 216 U/mL [35,1–1721] et la TEP était réalisée dans un délai maximal de 45 jours après ce dosage. Résultats La TEP était positive chez 63/66 pts (95 %). Les résultats ont été confirmés par l’imagerie scanner ou IRM (49 pts), l’histologie (29 pts) ou le suivi biologique (4 pts). L’atteinte était péritonéale chez 77 % des pts (49/63), ganglionnaire (GG) abdominale chez 43 % (27/63 pts), GG sus-diaphragmatique chez 46 % (29/63 pts), pleurale chez 6 pts et autre chez 11 % des pts (os 3, sein 1, rate 1 et foie 2). Il n’y avait pas de corrélation entre le CA125 et la SUVmax lésionnelle (p = 0,68). Trois sur 66 pts avaient une TEP négative. Un seul faux négatif : CA-125 à 37 U/mL, avec carcinose péritonéale millimétrique non détectée en TEP compte tenu d’une hyperactivité digestive liée à la prise d’antidiabétiques oraux, mais détectée sur le scanner injecté et confirmé histologiquement (carcinome séreux de bas grade). Deux vrais négatifs, confirmés par le scanner et le suivi clinico-biologique (CA-125 initialement à 49 U/mL pour les deux pts, stable à 3 ans à 37 et 40 U/mL). Les résultats TEP + ont conduit à une reprise de la chimiothérapie (CT) chez 90 % des pts (57/63), en raison d’une atteinte abdominale diffuse (péritonéale ou GG) ou extra-abdominale, dans un délai moyen de 36 jours [2–165], en fonction de la symptomatologie et

Posters / Médecine Nucléaire 41 (2017) 174–212 de la cinétique du CA-125. Une chirurgie première a été réalisée chez 6/63 pts, en raison du faible nombre de lésions (1 à 4) et d’une atteinte localisée (GG abdominal : 3, rate : 1 et péritoine : 2 pts). Quatre des 6 pts ont rec¸u une CT adjuvante. Mots clés 18F-FDG ; Cancer de l’ovaire ; Récidive biologique Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.147 P 075

Rôle de la TEMP/TDM dans le diagnostic des hyperparathyroïdies

S. Bouyoucef ∗ , D. Mouas , I. Kellou , M. Boukhalfa , A. Talbi Médecine nucléaire, CHU Bab El Oued, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Bouyoucef) Objectif Déterminer la place de la TEMP/TDM dans la stratégie diagnostique d’une suspicion d’hyperparathyroïdie. Patients et méthodes Cent quatre-vingt patients (148 femmes et 32 hommes, moyenne d’âge 49 ans) nous ont été adressés pour suspicion d’une hyperparathyroïdie (HPT) entre octobre 2015 et décembre 2016. Un dosage de la parathormone ainsi qu’une scintigraphie parathyroïdienne au MIBI (protocole wash out) et une tomoscintigraphie monophotonique couplée à une tomodensitométrie (TEMP/TDM ou TEMP) seule à 30 minutes ont été réalisés chez tous les patients, utilisant une gamma-caméra double têtes avec CT (Siemens). La TEMP a consisté en l’acquisition de 64 images de 30 secondes. Résultats La TEMP/TDM a confirmé chez 61 patients (33 %) le diagnostic d’hyperparathyroïdie avec les localisations suivantes : 3 adénomes au niveau du médiastin, 26 P3 à droite, 28 P3 à gauche et 4 P4 à gauche. La scintigraphie planaire a retrouvé 8 cas de tumeurs brunes, alors que l’échographie cervicale était normale dans 51 % des cas. La TEMP/TDM était normale chez 103 patients (dont 18 avec PTH modérément élevée) alors que l’échographie cervicale avait montré des nodules suspects chez 30 des 103 patients. Dix-sept ont eu une TEMP/TDM et une échographie cervicale indéterminée dont 3 cas avec PTH élevée. Discussion La TEMP/TDM a permis un meilleur diagnostic dans la plupart des cas, surtout lorsqu’elle est positive où elle a permis la localisation de l’HPT chez 61 patients. La valeur de la TEMP/TDM a aussi été retrouvée lorsqu’elle est normale car elle fait éviter une chirurgie pour des petits nodules échographiques dont l’origine parathyroïdienne n’est pas certaine. Cependant, la TEMP/TDM peut se révéler indéterminée dans 10 % des cas à cause de la difficulté de distinguer la localisation parathyroïdienne. Conclusion La TEMP/TDM est devenue une procédure d’imagerie nécessaire pour confirmer ou infirmer le diagnostic d’hyperparathyroïdie, y compris lorsque la scintigraphie planaire est positive. La confrontation avec l’échographie cervicale permet de sélectionner les patients devant subir une intervention chirurgicale. Mots clés Hyperparathyroïdie ; 99mTc-MIBI ; TEMP/TDM Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.148 P 076

Reproductibilité de la TEP/TDM à la fluorocholine dans les cancers de la prostate

F. Tixier ∗ , T.P. Leite , R. Mondon , M. Hadzic , F. Legot , R. Perdrisot , C.C. LeRest Médecine nucléaire, CHU de Poitiers, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Tixier) Objectif La TEP/TDM à la fluorocholine est maintenant utilisée en routine dans le bilan des récidives biologiques des cancers de la prostate. Alors que cet examen pourrait maintenant être envisagé pour apprécier l’efficacité thérapeutique, il n’existe actuellement aucune donnée sur la reproductibilité de la

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TEP/TDM à la fluorocholine. Il est donc actuellement impossible de savoir si une évolution de la fixation de ce radiotraceur au cours d’un traitement est liée à une réponse (ou non-réponse) ou s’il s’agit de variations liées aux limites de reproductibilité de ce radiotraceur. Patients et méthodes Dix-neuf patients adressés pour une TEP à la fluorocholine ont été prospectivement recrutés. Ils ont alors bénéficié des deux examens TEP/TDM à la fluorocholine dans un intervalle de 17 ± 6,3 jours. Chaque exa® men a débuté dès l’injection de 3 MBq/kg de iasocholine par une acquisition dynamique de 10 minutes centrée sur le pelvis, suivie d’une acquisition corps entier. Une deuxième acquisition corps entier a été réalisée 60 minutes après l’injection. Les examens ont été relus par 2 médecins nucléaires et comparés sur le plan qualitatif et semi-quantitatif. Résultats Sur le plan qualitatif, 41 sites de fixation ont été considérés comme pathologiques sur le premier examen. Ils ont tous été retrouvés sur le 2e examen. Parmi l’ensemble des résultats semi-quantitatifs obtenus, la valeur du SUVmax à 10 minutes de ces lésions étaient par exemple comprise entre 1,8 et 20 avec une moyenne de 7,7 ± 4,8 sur les premiers examens et de 7,2 ± 4,4 sur les deuxièmes TEP/TDM. L’écart minimum entre deux examens était de 0,04 avec un maximum de 4,22 et un écart moyen de 1,1 ± 1,0. Le pourcentage de différence relatif à la moyenne des deux examens était par exemple de 5,7 ± 18,5 % sur les images acquises 10 minutes après injection. Conclusion La TEP à la fluorocholine dans les cancers de la prostate semble avoir une reproductibilité légèrement inférieure à celle du FDG ou de la FLT. Par conséquent des variations de fixation inférieures à 20 % dans le cadre d’un suivi ne doivent pas être considérées comme une réponse ou une progression car il s’agit de variations dans les limites de reproductibilité de la mesure. Mots clés 18F-FCH ; Cancer de la prostate Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.149 P 077

Apport de la scintigraphie parathyroïdienne et de l’échographie cervicale dans l’exploration des hyperparathyroïdies primaires : à propos de 30 cas A. Ezzine 1,∗ , M.B. Fredj 1 , A. Azzouz 2 , S. Ayachi 2 , R. Moatemri 2 , L. Harroum 3 , N. Dahmouni 3 , M. Guezguez 3 1 Lr12es02, faculté de médecine, Sousse, Tunisie 2 Chirurgie maxillo-Faciale, CHU Sahloul, Tunisie 3 Médecine nucléaire, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Ezzine) Objectif Évaluer les performances de la scintigraphie parathyroïdienne de soustraction au Sestamibi/Pertechnétate et les confronter aux performances de l’échographie cervicale chez les patients en hyperparathyroïdie primaire, candidats à une parathyroïdectomie. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 30 patients en hyperparathyroïdie primaire, opérés entre janvier 2000 et décembre 2015 au service de chirurgie maxillo-faciale CHU Sahloul. Il s’agit de 23 femmes et 7 hommes, âgés de 19 à 78 ans avec une moyenne de 55 ans. Vingt-trois patients ont bénéficié d’une échographie cervicale et 28 patients d’une scintigraphie parathyroïdienne de soustraction Sestamibi/Pertechnétate dans le cadre du bilan préopératoire. Résultats L’échographie cervicale était positive dans 74 % des cas, mettant en évidence dans 88 % des cas une glande pathologique unique (15/17), 6 % des cas deux glandes pathologiques (1/17) et 6 % trois glandes pathologiques (1/17). La scintigraphie parathyroïdienne était positive dans 100 % des cas mettant en évidence dans 82 % des cas un foyer de fixation unique (23/28) dont 1 adénome ectopique en position médiastinale, 11 % des cas deux foyers de fixation (3/28) et 7 % des cas trois foyers de fixation (2/28). L’association de l’échographie et de la scintigraphie était réalisée chez 22 de nos patients. Le siège des anomalies trouvées était concordant dans 13 cas. La sensibilité globale était de 65,38 % pour l’échographie cervicale, 93,93 % pour la scintigraphie parathyroïdienne et de 82,8 % pour les deux examens combinés. La spécificité des 2 examens était comparable, estimée à 95,45 % pour l’échographie et 96,2 % pour la scintigra-