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de cette étude est l’absence d’exhaustivité dans la recherche d’aPL, notamment de classe IgM chez les patients atteints d’AVC comme d’IDM, et de LA en cas d’IDM. L’autre limite importante est l’absence de contrôle à 12 semaines en cas de positivité initiale chez 17 des 20 AVC et chez 9 des 15 IDM. Conclusion Une étude prospective étudiant la prévalence du SAPL dans la population des patients de moins de 50 ans admis pour infarctus du myocarde pourrait être réalisée, cette prévalence étant probablement supérieure à 1 %. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Références [1] Ruiz-Irastorza G, et al. Evidence-based recommendations for the prevention and long-term management of thrombosis in antiphospholipid antibody-positive patients: report of a task force at the 13th International Congress on antiphospholipid antibodies. Lupus 2011;20:206–18. [2] Putaala J, et al. Analysis of 1008 consecutive patients aged 15 to 49 with first-ever ischemic stroke: the Helsinki young stroke registry. Stroke 2009;40(40):1195–203. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2015.03.102 CA083
Efficacité de l’anakinra dans les spondyloarthrites associées à la fièvre méditerranéenne familiale : à propos de 2 cas
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syndrome inflammatoire biologique. Sa tolérance était bonne avec un recul de 24 mois à ce jour. Discussion Les spondyloarthrites peuvent se rencontrer au cours de la FMF, le plus souvent HLA B27 négatives. Les patients peuvent développer dans certains cas une amylose AA. Aucune étude n’a porté sur le traitement spécifique de cette entité dans la littérature. Nous rapportons l’efficacité de l’anakinra chez deux patients avec FMF et spondyloarthrite, dont un avec myosite associée. Conclusion Les inhibiteurs de l’interleukine 1, comme l’anakinra, généralement bien tolérée peut constituer une option thérapeutique intéressante en cas de résistance à la colchicine et comme alternative aux autre biothérapies comme les anti-TNF ou les antiIL-6 afin de soulager les douleurs de spondyloarthrite associée à la FMF et de contrôler le syndrome inflammatoire et ainsi limiter l’apparition d’une amylose AA. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Pour en savoir plus Estublier C, Stankovic Stojanovic K, Bergerot JF, Broussolle C, Sève P. Myositis in a patient with familial Mediterranean fever and spondyloarthritis successfully treated with anakinra. Joint Bone Spine 2013;80(6):645–9. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2015.03.103 CA084
Interventions du SMUR en service de médecine interne
F. Sendrasoa 1 , H. Gil 1 , J.M. Labourey 2 , B. Bouldoires 1 , S. Georgin-Lavialle 1,∗ , Y. Jamilloux 2 , P. Sève 2 , S. Abbara 1 , N. Méaux-Ruault 1 , T. Desmettre 2 , G. Capellier 2 , 1 1 3 2 P. M’bappe , C. Bachmeyer , S. Amselem , C. Broussolle , N. Magy-Bertrand 1,∗ G. Grateau 1 , 1 Médecine interne, CHRU Jean-Minjoz, Besanc¸on, France 1 K. Stankovic , Centre de référence de la fièvre méditerranéenne familiale 2 Smur, CHRU Jean-Minjoz, Besanc¸on, France 1 Service de médecine interne, hôpital Tenon, Paris, France ∗ Auteur correspondant. 2 Médecine interne, hôpital de la Croix-Rousse, Lyon, France Adresse e-mail :
[email protected] (N. Magy-Bertrand) 3 Laboratoire de génétique, hôpital Trousseau, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Peu d’études sont consacrées à l’intervention des Adresse e-mail :
[email protected] (S. Georgin-Lavialle) médecins urgentistes dans les services de médecine intrahospitalier. L’objectif de ce travail était d’évaluer la fréquence de ces Introduction La fièvre méditerranéenne familiale (FMF) est la interventions dans un service de médecine interne et les caractéplus fréquente des maladies auto-inflammatoires. Elle s’associe ristiques des patients pris en charge. parfois à des manifestations articulaires proches des sponPatients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective et monodyloarthrites. L’activation de l’inflammasome et la production centrique portant sur la période de janvier 2009 à avril 2014 dans un d’interleukine 1b (IL-1b) semblent jouer un rôle clef dans sa physervice de médecine interne universitaire et concernant les appels siopathologie. Certains patients ont bénéficié d’un traitement par pour une urgence vitale. Les données suivantes ont été recueillies : inhibiteurs de l’IL-1 en cas de résistance à la colchicine et dans les paramètres démographiques, les antécédents médicaux et les des situations particulières comme l’amylose inflammatoire (AA). signes d’alerte. Nous avons comparé les données des patients décéNotre objectif était de décrire les caractéristiques de patients prédés (groupe 1) avec les patients toujours vivants (groupe 2) à 1 mois. sentant une FMF et une spondyloarthrite traités efficacement par Résultats Cinquante-trois appels du SMUR pour 53 patients ont un inhibiteur d’IL-1, l’anakinra. été identifiés. Il s’agissait de 34 hommes (64,1 %) et 19 femmes Patients et méthodes Étude rétrospective observationnelle des(35,9 %). La moyenne d’âge était de 74 ± 13,8 ans. Vingt-cinq criptive décrivant les principales caractéristiques de deux patients patients (47,2 %) étaient décédés dans le mois suivant l’appel présentant une FMF selon les critères cliniques de Livneh et une (groupe 1) et 28 patients (52,8 %) étaient vivants à 1 mois (groupe 2). spondyloarthrite remplissant les critères de la société internatioLa moyenne d’âge du groupe 1 était plus élevée que dans le nale des spondyloarthrites (ASAS), traités par anakinra en France groupe 2 (78,5 ± 10,4 ans vs 70,2 ± 15,4 ans ; p = 0,02). Il n’y a pas et revue de la littérature. de différence statistiquement significative entre les 2 groupes pour Résultats Deux hommes (20 et 39 ans) présentaient une FMF le sex-ratio, le passage par une unité de soins intensifs avant depuis l’enfance traitée par colchicine quotidiennement. Ils étaient l’admission dans le service, les antécédents d’hypertension artéhomozygotes pour la mutation M694I de MEFV. Le premier était rielle, de trouble du rythme cardiaque ou de diabète. En revanche, d’origine arabe et le second d’origine juive séfarade. Ils avaient le temps de passage par le service des urgences était supérieur développé progressivement une spondyloarthrite avec sacroiliite, à 4 h avant l’admission dans le service de médecine interne pour lombalgies et fessalgies inflammatoires, oligoarthrite ; leur HLA 24 patients (96 %) dans le groupe 1 contre 20 patients (71,4 %) dans B27 était négatif. Le patient le plus âgé avait également une myosite le groupe 2 (p = 0,024). Un antécédent d’hospitalisation en réaniclinique, biologique et prouvée histologiquement, sans argument mation médicale ou en unité de soins intensifs était noté chez pour une toxicité de la colchicine et avait rec¸u des anti-TNF (éta17 patients (68 %) dans le groupe 1 contre 11 patients (39,2 %) dans nercept et adalimumab). Aucun traitement n’était efficace sur les le groupe 2 (p = 0,03). Des signes cardio-vasculaires (fréquence cardouleurs de spondyloarthrite des 2 patients et il persistait un syndiaque < 40bpm ou > 140 bpm, PAS < 90 mmHg, tachyarythmie par drome inflammatoire biologique. L’anakinra a été administré à la fibrillation auriculaire à l’ECG) étaient observés dans 29 cas (52,8 %) dose quotidienne de 100 mg en sous-cutané avec une efficacité dont 19 (76 %) chez les patients du groupe 1 contre 10 (32,1 %) dans spectaculaire : amendement des signes cliniques, disparition du
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le groupe 2 (p = 0,032). Les signes respiratoires ou neurologiques n’étaient pas différents entre les 2 groupes. Concernant les paramètres biologiques, seule l’insuffisance rénale était plus fréquente chez les patients décédés (64 % vs 32,1 % ; p = 0,04). Les appels et les décès étaient plus fréquents le samedi et le dimanche, mais la différence n’était pas significative. Les appels avaient lieu entre 18h30 et 08h30 dans 80 % des cas. La durée moyenne entre l’appel et l’intervention du SMUR était d’environ 17 minutes dans les 2 groupes. Après l’intervention de l’urgentiste, 32 patients (60,3 %) ont été transférés dont 21 transférés à l’UHCD et 9 en unités de soins intensifs spécialisés (cardiologique, neurologique et hépatologique). Il y avait moins de décès chez les patients transférés (28,1 % vs 76,1 % ; p = 0,0016) et ces patients avaient une moyenne d’âge plus basse (72 ± 13 vs 78 ± 15 ; p = 0,002). Discussion Notre étude constate une association entre l’âge, l’antécédent d’hospitalisation en réanimation médicale ou en unité de soins intensifs et la mortalité chez les patients chez qui un urgentiste est intervenu pour une urgence vitale. Notre moyenne d’âge (74 ± 13,9 ans) est inférieure à celle d’une étude australienne (83 ans) [1]. La fréquence de décès des patients transférés était de 28,1 % dans notre étude et semble inférieure à celles rapportées par la littérature. Il n’y a pas de différence de mortalité quels que soient le jour de la semaine et l’heure. Une méta-analyse récente de Cavallazzi et al. [2] avait constaté une mortalité supérieure pour les patients admis le week-end mais pas la nuit. Conclusion Dans la limite de notre population, notre étude a mis en évidence un risque de mortalité élevé chez les patients âgés, ayant des antécédents d’hospitalisation en réanimation ou en unité de soins intensifs et des signes d’alerte cardiovasculaires. Ces patients doivent donc être particulièrement surveillés. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Références [1] Tirkkonen J, et al. Resuscitation 2013;84:173–8. [2] Cavallazzi R, et al. Chest 2010;138:68–75. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2015.03.104 CA085
Polymorphisme des marqueurs microsatellites de la région HLA chez des patients atteints de syndrome de Sjögren primitif dans la population Sud tunisienne A. Charfi 1 , N. Mahfoudh 1 , L. Gaddour 1 , F. Hakim 1 , F. Frikha 2,∗ , Z. Bahloul 2 , A. Kammoun 1 , H. Makni 1 1 Service d’immunologie, CHU Hedi Chaker, Sfax, Tunisie 2 Médecine interne, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (F. Frikha) Introduction Le syndrome de Sjögren primitif (SSp) est une maladie auto-immune caractérisée par une infiltration lymphocytaire des glandes responsable d’une sécheresse buccale et oculaire. Sa physiopathologie reste encore mal connue, mêlant des facteurs environnementaux et une prédisposition génétique. Les molécules HLA représentent un des éléments de cette prédisposition. D’autres gènes de la région du bras court du chromosome 6 pourraient être impliqués dans cette maladie. Dans cette étude, nous avons utilisé une approche par séquences microsatellites de la région HLA afin d’identifier d’autres loci de susceptibilité au SSp. Patients et méthodes Notre population d’étude a porté sur 34 patients répondant aux critères établis en 2002 par l’American European Consensus Group (AECG) de SSp suivis au service de médecine interne du CHU de Sfax. Notre population témoin est formée de 123 sujets sains non apparentés. Pour les deux groupes, nous avons réalisé le typage HLA classe I par la technique de microlymphocytotoxicité complément-dépendante. Le génotypage HLA classe II a été réalisé par PCR SSP. Nous avons étudié le
polymorphisme de 7 marqueurs microsatellites de la région HLA : D6S291, D6S273, D6S265, D6S276, D6S2701, D6S2800 et le TNFa, pour les patients et les témoins. Résultats Une association positive de l’antigène HLA-B15 et de l’allèle DRB1*03 a été constatée chez nos patients comparés aux témoins (17,6 % vs 2,4 % ; p = 0,003 et 52,9 % vs 24,4 % ; p = 0,001, respectivement). Deux polymorphismes du marqueur D6S265 se sont révélés associés positivement avec le SSp : l’allèle a9 (16,18 % vs 1,23 % ; X2 = 24,34 ; p ≤ 0,001 ; RR = 14,28) et l’allèle a11 (22,06 % vs 8,61 % ; X2 = 9,43 ; p ≤ 0,01 ; RR = 2,78). Une association positive du TNFa2 au SSp a été notée chez les patients comparés aux témoins (p = 0,02). Deux autres polymorphismes se sont révélés associés positivement au SSp : l’allèle a15 du marqueur D6S2701 et l’allèle a20 du D6S2800 (p = 0,03 ; p = 0,02, respectivement). Une association négative a été mise en évidence pour un polymorphisme du marqueur D6S291 : allèle a10 (12,35 % vs 21,31 % ; X2 = 5,36 ; RR = 0,46). En utilisant le test de régression logistique binaire, nous avons constaté que l’association significative des deux allèles a9 et a11 du marqueur D6S265 est indépendante du HLA-B15 et du HLADRB1*03. Conclusion Les résultats de cette étude soutiennent l’hypothèse de l’existence d’un deuxième gène de susceptibilité au SSp situé dans la région HLA et dont l’effet est indépendant de HLA-DRB1 et HLA-B15. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2015.03.105 CA086
L’importance des atteintes parodontales dans les formes primaires et secondaires du syndrome de Gougerot-Sjögren : à propos de 24 cas M. Jguirim 1 , A. Mhenni 1,∗ , R. Klii 2 , M. Brahem 1 , S. Zrour 1 , M. Younes 1 , I. Béjia 1 , M. Touzi 1 , N. Bergaoui 1 1 Service de rhumatologie, hôpital Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie 2 Service de médecine interne, hôpital Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Mhenni) Introduction Le syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) est une maladie auto-immune caractérisée par une infiltration lymphoïde des glandes exocrines notamment salivaires, responsable d’une sécheresse buccale : xérostomie. L’objectif de notre étude est de déterminer l’existence d’une relation entre le SGS et l’augmentation de la fréquence des maladies parodontales. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude prospective portant sur 24 patients dont 9 ayant un SGS primitif, 12 ayant un SGS secondaire à une polyarthrite rhumatoïde, 2 ayant un SGS secondaire à un lupus systémique et un ayant un SGS secondaire à une sclérodermie. Notre étude s’étale sur 2 ans, de 2010 à 2011. Un examen parodontal est effectué pour chaque patient. Un indice de plaque et un indice de saignement sont relevés, et nous avons utilisé communément l’indice communautaire pour l’élévation des besoins en soins parodontaux (CPITN) et l’indice de perte d’attache pour déterminer avec plus de précision l’importance de l’atteinte parodontale. Résultats L’âge moyen de notre population était de 51 ans, avec un sex-ratio (H/F) de 0,043. La moyenne de l’ancienneté de la maladie est de 6 ans (extrêmes allant de 1 à 18 ans). Les symptômes oculaires étaient présents chez tous les patients avec un test de Schirmer positif pour 5 patients, Break-up time diminué pour 20 patients et test de rose Bengale positif pour 2 patients.