SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 322–344 Conclusion.– La découverte d’un incidentalome s’associe à un risque cardiovasculaire accru. L’HTA et les trouble métabolique peuvent être en rapport avec une sécrétion hormonale clinique ou infra-clinique. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.335 P1-190
trompeur et le diagnostic positif était histologique sur pièce opératoire. L’aspect TDM du ganglioneurome était non spécifique nécessitant le recours à l’examen histologique. Discussion.– Les masses et pseudo-masses surrénaliennes sont des lésions rares de diagnostic radiologique souvent difficile vu leur aspect atypique. Une étude sémiologique fine permet d’approcher le diagnostic de nature et d’adapter la prise en charge thérapeutique.
Ischémie des orteils : une complication rare du phéochromocytome
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A. Dedjan , A. Mjabber , S. El Aziz , A. Chadli , H. Ghomari , A. Farouqi Endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
Tumeurs surrénaliennes malignes primitives : rôle de l’imagerie en coupes
Introduction.– L’effet néfaste de l’hypersécrétion des catécholamines observée dans le phéochromocytome peut atteindre tous les organes. L’atteinte ischémique des extrémités est rare. Observation.– Nous rapportons l’observation médicale d’une patiente âgée de 53 ans diabétique type 2 depuis 7 ans et qui a bénéficié d’une thyroïdectomie totale il y a 8 ans pour CMT. Elle est admise pour phéochromocytome bilatéral avec HTA, triade de Ménard, troubles digestifs et gangrène ischémique des orteils. L’examen note : une patiente asthénique avec état général altéré ; une TA : 130/80 mmHg ; une glycémie capillaire : 2,38 g/L ; une masse d’environ 9 cm de diamètre à la palpation profonde de l’hypochondre gauche ; les 10 orteils froids, cyanosés présentant des zones de nécrose sèche. L’écho Doppler artériel des membres inférieurs est normal. La TDM thoraco-abdominale révèle : des masses surrénaliennes bilatérales hypodenses ; la masse gauche mesure 13*11*10 cm, siège de nécrose centrale et de calcifications ; la droite mesure 4*3*2 cm ; le foie truffé de nodules ; un nodule pulmonaire basithoracique gauche de 13 cm et des adénopathies cœliaques. Elle est mise sous 4 antihypertenseurs dont un alphabloquant mais récusée pour la chirurgie des masses. Un pansement régulier des lésions ischémiques est fait avec une amélioration favorable. Discussion.– L’atteinte ischémique des extrémités dans le phéochromocytome est exceptionnelle. Douze cas sont rapportés dans la littérature avec une nette prédominance féminine (8/12). Elle est due à un relargage de catécholamines secondaire à une nécrose des masses surrénaliennes entraînant une vasoconstriction intense responsable de l’ischémie tissulaire réversible après traitement. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.336 P1-191
Tumeurs et pseudotumeurs rares des surrénales : approche diagnostique radiologique H. Derbel a , F. Akid a , W. Turki a , F. Hadj Kacem b,∗ , A. Maalej a , M. Mnif b , S. Haddar a , M. Abid b , K. Ben Mahfoudh a a Service de radiologie, université de Sfax, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie b Service d’endocrinologie-diabétologie, université de Sfax, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Objectifs.– Préciser l’intérêt de l’imagerie en coupe dans l’approche diagnostique des tumeurs et pseudotumeurs rares des surrénales. Patients et méthodes.– Étude rétrospective de 13 patients porteurs de tumeurs et pseudotumeurs surrénaliennes rares recensés à partir d’une série de 132 patients présentant des masses surrénaliennes. Une tomodensitométrie (TDM) abdominopelvienne avec étude du wash out absolu et/ou relatif a été réalisée dans tous les cas. Le recours à une IRM était nécessaire dans 1 cas. Résultats.– Dans notre série, les diagnostics retenus étaient un myélolipome sans composante adénomateuse (n = 3), un kyste hydatique (n = 2), un hématome récent (n = 1), un kyste simple (n = 5), une tuberculose pseudo-tumorale (n = 1) et un ganglioneurome (n = 1). L’aspect en TDM était typique et a permis le diagnostic de nature des myélolipomes, de l’hématome et des différentes lésions kystiques. L’aspect TDM et IRM de la tuberculose pseudo-tumorale était
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H. Derbel a , F. Akid a , W. Turki a , F. Hadj Kacem b,∗ , A. Maalej a , N. Charfi b , S. Haddar a , M. Abid b , K. Ben Mahfoudh a a Service de radiologie, université de Sfax, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie b Service d’endocrinologie-diabétologie, université de Sfax, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Objectifs.– Le but de notre travail est d’illustrer l’apport de l’imagerie en coupe dans la prise en charge diagnostique des tumeurs surrénaliennes malignes primitives. Patients et méthodes.– Étude rétrospective de 7 patients porteurs de tumeurs surrénaliennes malignes primitives recensés à partir d’une série de 132 patients présentant des masses surrénaliennes. Une TDM abdominopelvienne avec étude du wash out absolu et/ou relatif a été réalisée dans tous les cas. Le recours à une IRM était nécessaire dans 1 cas. Résultats.– L’âge moyen des patients était de 49 ans avec un sex-ratio de 3/5. L’imagerie en coupe a montré les signes élémentaires suivants : la taille était supérieure à 4 cm et la forme était irrégulière chez tous les patients ; le rehaussement tumoral était hétérogène (n = 6), homogène et modéré (n = 1), intense et précoce (n = 4). Des calcifications ont été notées dans 3 cas. Le recours à la biopsie percutané pour confirmation histologique a été nécessaire chez 3 patients ayant des dérivés méthoxylés urinaires normaux. Le diagnostic final était : phéochromocytome malin (n = 3), corticosurrénalome (n = 3) et un lymphome (n = 1). Discussion.– Les tumeurs malignes de la surrénale sont dominées par les métastases. Cependant, la pathologie tumorale primitive est nettement plus rare, d’aspect radiologique différent et moins bien connu. L’imagerie est la pierre angulaire dans la caractérisation lésionnelle et l’approche diagnostique de ces tumeurs. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.338 P1-193
HTA et hyperaldostéronisme primaire : à propos de 11 cas
Y. Hasni ∗ , M. Jemel , H. Sayadi , S. Graja , I. Khochtali Département d’endocrinologie et de médecine interne, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. L’Objectif.– Évaluer la fréquence d’une HTA associée à un hyperaldostéronisme primaire et déterminer ses caractéristiques clinicobiologiques. Patients et méthode.– Étude rétrospective portant sur les sujets hospitalisés ayant une HTA secondaire à un hyperaldostéronisme primaire. Résultats.– Nous avons colligé 11 malades ayant une HTA avec hyperaldostéronisme parmi 563 malades hypertendus, soit 1,4 % des patients hypertendus. Il s’agit de 5 femmes et 6 hommes, l’âge moyen était de 36 ans. HTA réfractaire était constatée dans 55 % des cas. Une hypokaliémie est notée dans 63 %. Le dosage de l’aldostéronemie et rénine couché et débout était fait pour tous nos patients, après régime normosodé. La scintigraphie à la noriodocholéstérol a était réalisée pour 3 patients chez qui elle a confirmé le diagnostic d’hyperaldostéronisme. Un bilan étiologique a conclu à une hyperplasie bilatérale des surrénales (6 cas), une hyperplasie unilatérale (1 cas) et un adénome de Conn (4 cas), dont 1 cas avait une NEM 1. Trois patients ont subi une surrénalectomie unilatérale.