18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 L’examen clinique retrouve un syndrome d’épanchement pleural liquidien gauche de petite abondance et un déficit moteur du membre supérieur gauche. La radiographie thoracique de face objective une opacité pariétale gauche avec une lyse costale et un épanchement pleurale liquidien homolatéral de petite abondance. La TDM thoracique confirme sa nature tissulaire sous forme d’un épaississement nodulaire de la plèvre avec envahissement de la côte et des parties molles. Les radiographies des os retrouvent des géodes à l’emporte pièce. L’étude cytologique du liquide pleural retrouve des plasmocytes. L’histochimie conclue à un plasmocytome. Un pic monoclonal au niveau des Gamma globulines à l’électrophorèse des protéines plasmatiques et la protéinurie de Bence Jones confirment le diagnostic du myélome multiple. Discussion.— La localisation thoracique isolée initialement chez un homme fumeur, nous a fait discuter essentiellement une localisation secondaire d’un cancer bronchique ou un sarcome, mais l’électrophorèse des protéines plasmatiques et l’immunohistochimie ont permis d’orienter le diagnostic. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.627 582
Kyste hydatique cardiaque : à propos de 3 cas I. Touil , S. Cheikh Mhamed , S. Blel , S. Joober , R. Ben Jazia , H. Mribeh , A. Migaou , H. Mahou , N. Skhiri , N. Rouetbi , A. El Kamel Service de pneumologie, EPS Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie Introduction.— Le kyste hydatique cardiaque est une affection parasitaire rare due au développement au niveau du cœur de la forme larvaire du Taenia Echinococcus granulosus. Elle représente 0,5 % à 2 % de l’ensemble des localisations hydatiques. Résultats.— Nous rapportons les principales caractéristiques cliniques et paracliniques concernant 3 patients présentant un kyste hydatique cardiaque. Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical. Conclusion.— Le kyste hydatique cardiaque associée à une autre localisation dans 50 % des cas. Elle expose à des complications emboliques, infectieuses et anaphylactiques avec un risque de rupture intracavitaire, d’où l’intérêt d’un traitement chirurgical précoce.
A179
583
Lymphome non hodgkinien pulmonaire primitif à petites cellules de phénotype B : à propos d’un cas B. Benkirane , L. Amro , H. Serhane , H. Sajiai , A. Alaoui Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc Introduction.— Le lymphome pulmonaire primitif est rare, représente 4 % des lymphomes malin non hodgkinien extra ganglionnaire, et seulement 1 % des tumeurs malignes primitives du poumon. Ces lymphomes surviennent sur des terrains immunodéprimés, rarement chez des patients immunocompétents. Observation.— D’un patient âgé de 47 ans, sans antécédents particuliers, hospitalisé pour une toux sèche traînante. L’examen trouvait un patient en assez bon état général, l’examen pleuropulmonaire trouvait un thorax affaissé du coté droit, et des râles crépitants bilatéraux, les aires ganglionnaires libres, la radio thoracique objectivait des opacités excavées à gauche et une opacité axillaire droite. Le scanner thoracique trouvait de multiples lésions pulmonaires excavées bilatérales. L’hémogramme et l’ionogramme sanguin étaient normales, la sérologie VIH négative, les recherches du bacille de Koch étaient négatives, l’intradermoréaction a la tuberculine était négative, la fibroscopie bronchique était normale. C’est la ponction transpariétale scannoguidée de la masse pulmonaire droite, avec étude anatomopathologique et immunohistochimique qui confirme le diagnostic de lymphome malin non hodgkinien pulmonaire primitif de phénotype B à petites cellules. Un bilan d’extension a été effectué, l’échographie abdominale, la biopsie ostéomédullaire, la fibroscopie œsogastroduodénale étaient normales. Le patient a rec ¸u une chimiothérapie type CHOP, avec bonne évolution. Conclusion.— Les lymphomes pulmonaires primitifs sont rares, surviennent sur un terrain particulier. Bien que leur diagnostic est facile mais leur prise en charge thérapeutique reste encore noncodifiée et les rechutes sont plus fréquentes. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.629
Observation 1
Observation 2
Observation 3
Âge (ans)
67
42
60
Sexe
Masculin
Masculin
Féminin
Signes cliniques
Toux, hémoptysie
Toux, hémoptysie, douleur thoracique
Hémoptysie, douleur thoracique
Examen physique
Sans anomalies
Sans anomalies
Syndrome pleural liquidien à gauche
Radiographie de thorax
Opacité parahilaire droite ovalaire
Aspect de lâcher du ballon
Opacité homogène basale gauche
Sérologie hydatique
Positive
Positive
Positive
Échographie cardiaque
Kyste de la paroi postéro-latérale du VG
Kyste de l’OD contenant des vésicules filles Kyste de l’AP
Kyste de la paroi latérale du VG
Imagerie thoracique (TDM/IRM)
Kyste de la paroi postérieure du VG
Hydatitose pulmonaire, cardiaque et vasculaire
Kyste de la paroi latérale du VG Kyste multiloculaire basithoracique gauche
Échographie abdominale
2 kystes hydatiques du foie
Normale
Normale
Kystectomie
Kystectomie
Traitement Kystectomie VG : ventricule gauche ; OD : oreillette droite ; AP : artère pulmonaire.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.628