REPÉRÉ DANS LA PRESSE SPÉCIALISÉE
Recommandations pour l’utilisation d’ACTIQ en pratique quotidienne M. Di Palma, P. Assoune, F. Boureau et al. Douleurs 2006 ; 7 : 135-40. Cet article rappelle les critères d’utilisation de l’ACTIQ ainsi que les freins à cette utilisation. Il montre deux méthodes possibles de titration. La première, correspondant à l’AMM, est l’utilisation de dosages successifs depuis les 200 microgrammes. La seconde est intéressante car possiblement plus rapide en commençant par 400 microgrammes, et doublement de la dose si elle est inefficace et bien tolérée.
– mélanger le moins possible les médicaments ; – les diluer le plus possible avec du Nacl à 0,9 % (pour éviter les concentrations) ; – utiliser des dispositifs d’injection NONmétalliques ; – choisir un site approprié : privilégier en premier la paroi thoracique, puis, l’abdomen ou le bras. Il est possible d’utiliser de la cortisone pour conserver la voie d’abord (en injection locale de 1 mg de dexhamethasone ou en pommade) mais le changement de site d’injection paraît plus simple.
L’abord psychiatrique de la démence Pousses-seringues et sites d’injection sous-cutanés : une revue F. Graham Journal européen de soins palliatifs 2006 ; 13 : 138-41 Le principal problème de la voie d’abord sous-cutanée est constitué par des réactions cutanées au niveau des sites d’injection. La longévité d’un site ne peut pas être définie clairement dans la littérature (de 24 heures à 29 jours avec une moyenne de 7 jours avant des réactions cutanées) Certains facteurs doivent être pris en compte pour diminuer les réactions : – privilégier les médicaments nonirritants (Diazepam, prochlorpérazine, chlorpromazine, cyclizine, lévomépromazine, méthadone) ;
Med Pal 2007; 6: 144-147
P. Charazac Synapse 2006 ; 227 : 29-32 L’auteur s’attache à démontrer l’originalité de l’abord psychiatrique dans la pathologie démentielle ainsi que la nécessaire complémentarité des différentes approches et écoles théoriques. La particularité de la psychiatrie dans cette pathologie est la prise en compte de la subjectivité du médecin comme un des principaux instruments de connaissance, ainsi que toute la dimension du vécu familial. Il apparaît qu’on ne peut réduire les manifestations démentielles à un phénomène purement cognitif, la part prise par l’affect étant primordiale dans cette pathologie et donnant à voir selon les cas des démences dites riches ou pauvres. Cette approche est particulièrement intéressante lorsqu’il est question d’accompagnement individuel dans l’évolution sans que l’ob-
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jectif soit l’élimination d’un symptôme. Les phases de l’entrée en démence, primaires-secondaires-temps de crise, la place et le sens du symptôme, le rôle de la famille et du psychiatre sont développés montrant la nécessité d’une prise en charge et d’un accompagnement global du patient et de sa famille. Cet article soulève l’enjeu d’un accompagnement en soin palliatif des pathologies démentielles, accompagnement qui doit se situer dès l’annonce du diagnostic afin d’aider les uns et les autres à traverser cette épreuve qui reste marquée du sceau de l’irréversibilité, de l’incurabilité et affecte toute la dynamique familiale au travers des pertes successives qu’elle génère.
La douleur psychogène P. Linx La Revue de Gériatrie 2005 ; 30 : 7-8 L’auteur, en s’appuyant sur la théorie psychanalytique, s’attache à montrer l’importance du facteur psychique dans la genèse de la douleur corporelle et sa spécificité. Il redonne sa place au ressenti et vécu corporel, le corps comme barrière, enveloppe, mémoire, en lien avec ce que l’on nomme douleur psychogène. Il souligne la complexité de la douleur exprimée par la personne âgée aux vues des éléments précités, de la dimension passé/présent, réalité/imaginaire qui viennent s’entremêler. La place de l’écoute et de la confiance dans la relation avec le thérapeute est primordiale pour tenter de démêler ces nœuds douloureux.
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