La Réunion, du CHR au CHRU

La Réunion, du CHR au CHRU

Spécialité médecine générale © COCOART #7368920 Devant le Congrès des généralistes enseignants à Bordeaux, Nora Berra, secrétaire d’État à la Santé, ...

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Spécialité médecine générale © COCOART #7368920

Devant le Congrès des généralistes enseignants à Bordeaux, Nora Berra, secrétaire d’État à la Santé, a rappelé les enjeux de l’enseignement en médecine générale : structuration de la filière universitaire, formation, recherche. La structuration de la filière passe par une augmentation du nombre d’enseignants en médecine générale pour atteindre le chiffre de 270. Nora Berra a souligné qu’il existe aujourd’hui une prise de conscience des doyens de faculté de médecine, qui favorisent la redistribution d’emplois vers cette discipline. Elle a suggéré aussi que les stages en médecine générale soient plus largement facilités en augmentant le nombre de maîtres de stage. Enfin, depuis la définition du Programme hospitalier 2011 de recherches cliniques (PHRC), les médecins libéraux peuvent déposer un dossier car « la médecine générale est devenue un axe dentifié dans le PHRC, ce qui a permis de sélectionner 3 projets, pour un montant total de 1,2 million d’euros ».

La Réunion, du CHR au CHRU

© jergA #7722121

Le Centre hospitalier régional universitaire de La Réunion est né par un décret, concrétisant la fusion du Centre hospitalier Félix-Guyon (CHFG) et du Groupe hospitalier-Sud-Réunion (GHSR), qui répond à la perspective d’un CHU. Le CHR passera convention avec l’Université pour aboutir à la création du CHRU début 2012, pôle de soins de proximité, de référence et d’excellence à partir des sites de Saint-Pierre et Saint-Denis, avec 4 postes de PUPH. Ce projet est porté conjointement avec l’Université de La Réunion qui a installé en 2010 une UFR santé dans la perspective d’une ouverture à l’ensemble des professions de santé. La création du CHR est une étape essentielle du démarrage du CHRU et de l’offre de soins sur l’île de La Réunion et de Mayotte, en favorisant l’enseignement médical, l’attractivité des métiers de la santé et le développement des activités de recherche. Une opportunité au cœur de l’Océan Indien, pour étendre des coopérations internationales.

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Grossesse, folates, protection du fœtus An 2000 : publication DGS de nouvelles recommandations de supplémentation en folates des femmes ayant un projet de grossesse ou enceintes. An 2011 : elles sont lettre morte, selon des experts européens, la prévalence des anomalies de fermeture du tube neural/AFTN en Europe, associées à la carence maternelle en folates, n’a pas bougé. Donc : relancer vers les femmes et les professions de santé les campagnes insistant sur l’obligatoire supplémentation pré- et post-conceptionnelle, rappelant aux femmes le risque possible de l’absence de supplémentation, ou de sa non observance, surtout en cas d’antécédent familial d’AFTN. La supplémentation débutera avant la grossesse, au stade du projet de grossesse, ce qui suppose d’y sensibiliser toutes les femmes en âge de procréer : 50 % des femmes enceintes n'utilisent toujours pas la supplémentation prescrite, exposant leur enfant au risque, celles l’utilisant avant la conception sont encore moins nombreuses. Cette réunion, peu médiatisée, se déroulait au Congrès mondial sur les controverses en gynécologie, obstétrique et infertilité à Paris et s’interrogeait sur le défaut de prise en charge d’un risque pourtant bien identifié. Le besoin des femmes en folates augmente de 50 %

// Revue Francophone des Laboratoires - Janvier 2012 - n°438

pendant la grossesse, durant laquelle on conseille au 1er trimestre une alimentation enrichie d’au moins 600 microgrammes/j (600 mcg/j) de folates, leur insuffisance alimentaire étant corrigée par l’acide folique pharmaceutique (vitamine B9). Avant la conception, la supplémentation est conseillée durant 1 à 3 mois. En Europe, sur 4 500 cas/an d’AFTN (spina-bifida, anencéphalie…), 70 % pourraient être évités par la supplémentation (à condition de bonne observance), qui peut être suivie après le 1er trimestre et l’accouchement, car il n’y a pas risque d’hypervitaminose par changement d’habitudes alimentaires. Mais l’apport moyen en folates de l’Européenne standard se situe encore entre 122 et 339 mcg/j ! Les folates réduiraient le risque de macrosomie, d’accouchement prématuré, de fausse couche, faciliteraient l’allaitement maternel. L’acide folique est la forme synthétique de la vitamine B9, métabolisée en L-5-méthyltétrahydrofolate (L-5-MTHF). Chez les femmes qui ne peuvent métaboliser l’acide folique, on recommande la supplémentation alimentaire et une forme biologiquement active telle Metafolin®, sous forme de sel de calcium directement biodisponible. ■■ J.-M. M Source : Femibion®, Merck Consumer Health.

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