Le cancer du sein avec envahissement ganglionnaire histologique (pN+) : résultats à long terme et facteurs pronostiques

Le cancer du sein avec envahissement ganglionnaire histologique (pN+) : résultats à long terme et facteurs pronostiques

632 Posters / Cancer/Radiothérapie 14 (2010) 584–665 thérapie exclusive de bas débit de dose chez les patientes traitées pour une néoplasie vaginale...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 14 (2010) 584–665

thérapie exclusive de bas débit de dose chez les patientes traitées pour une néoplasie vaginale intraépithéliale de grade 3 à l’institut Gustave-Roussy sur une période de 25 ans. Patientes et méthodes.– Les dossiers de toutes les patientes qui ont eu une curiethérapie pour une néoplasie vaginale intraépithéliale de grade 3 à l’institut Gustave-Roussy depuis 1983 ont été revus. La procédure de curiethérapie est restée la même durant toute la période. Elle utilisait un moule vaginal personnalisé et des de sources de césium-137. 60 Gy étaient prescrits à une distance de 5 mm de la muqueuse vaginale. Les données recueillies étaient les suivantes : caractéristiques démographiques, description clinique des lésions de néoplasie vaginale intraépithéliale de haut grade, traitements antérieurs de la néoplasie vaginale intraépithéliale de haut grade, antécédent de cancer du col utérin ou de l’endomètre, description détaillée des données de la curiethérapie, présence d’une récidive tumorale, qu’elle soit intraépithéliale ou invasive, statut vital. Toutes les patientes ont eu au moins un examen gynécologique annuel comportant un frottis vaginal. Résultats.– Vingt-huit patientes ont eu une curiethérapie vaginale de bas débit de dose entre 1983 et 2008 pour une néoplasie vaginale intraépithéliale de grade 3. Sept patientes ont été exclues de l’analyse en raison d’un suivi inférieur à un an. Le suivi médian pour les 21 patientes restantes était de 79 mois (24–284). L’âge médian était de 66 ans (38-80). Vingt patientes étaient atteintes d’une néoplasie vaginale intraépithéliale de haut grade correspondant à une récidive après hystérectomie pour néoplasie cervicale intraépithéliale. Les traitements antérieurs pour néoplasie cervicale intraépithéliale ou néoplasie vaginale intraépithéliale de haut grade incluaient une conisation chez neuf patientes et une hystérectomie chez 19. Le laser et l’interféron avaient été utilisés chacun chez une patiente. La durée médiane de la curiethérapie était de 4,5 jours (3–6). Les doses médianes aux points de l’ICRU (International Commission on Radiation Units and Measurements) rectum et vessie étaient respectivement 69 Gy (33–109) et 47 Gy (8–74). Le volume de prescription était en médiane de 82 cm3 (18–121). Dans la majorité des cas, la moitié supérieure du vagin a été traitée. Le volume de prescription dépassait la moitié supérieure du vagin chez six patientes. Une épreuve au Lugol peropératoire a été réalisée chez 18 patientes. Dans l’ensemble, une seule récidive a été observée dans le volume traité, chez une patiente traitée 20 ans plus tôt par chirurgie suivie de chimiothérapie et de radiothérapie pour un carcinome épidermoïde du col utérin (et dont la néoplasie vaginale intraépithéliale de haut grade était résistante à un traitement par laser et par interféron). La tolérance du traitement a été excellente. Seul un cas de toxicité gastro-intestinale aiguë de grade 1 a été rapporté. Il n’y a pas eu de toxicité tardive de grade 3 ou 4. La toxicité tardive consistait en un saignement rectal de grade 2 traité médicalement, six effets gynécologiques de grade 1 (sclérose vaginale, dyspareunie), et trois gastro-intestinaux de grade 1. Aucun second cancer n’a été observé. Conclusion.– La curiethérapie de bas débit de dose vaginale exclusive de 60 Gy est un traitement efficace et bien toléré de la néoplasie vaginale intraépithéliale de haut grade. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.547

une analyse rétrospective des résultats thérapeutiques et des facteurs pronostiques influenc¸ant la survie sans maladie et la survie globale (dans une série de 106 patientes atteintes d’un cancer du sein avec envahissement ganglionnaire histologique (pN + ) et prises en charge dans le service de radiothérapie du centre hospitalier universitaire d’Oran pour une radiothérapie locorégionale de janvier à décembre 1999. Patientes et méthodes.– L’âge moyen des patientes était de 45,8 ± 0,9 ans (28–69 ans). Huit tumeurs étaient de stade I (8 %), 53 de stade II (50 %), 34 de stade III (32 %) et 11 de stade indéterminé (10 %). Il s’agissait d’un carcinome canalaire infiltrant dans 90 % des cas et un carcinome lobulaire dans 8 %, de grade I ou II de Scarff, Bloom et Richardson (SBR) dans 58 % et III dans de 32 %. Une seule patiente a eu une chirurgie conservatrice et 105 une chirurgie radicale. Le diamètre moyen de la tumeur sur la pièce d’exérèse était de 35,9 ± 1,6 mm (15–90 mm), il était de plus de 35 mm pour 36. Plus de 50 % des ganglions étaient envahis chez 31 patientes (29 %), une rupture capsulaire lymphatique a été notée chez 48 (45 %) et des emboles vasculaires lymphatiques chez 47 (44 %). Les récepteurs hormonaux étaient exprimés chez 46 patientes (43 %). Cent-cinq patientes ont rec¸u une chimiothérapie et/ou hormonothérapie. Résultats.– Avec un suivi médian de 78 mois (9–116 mois), il a été observé 46 rechutes (43 %). Les taux de survie sans récidive locorégionale, de survie sans maladie et de survie globale à neuf ans étaient respectivement de 90,1 % (±3,1 %), 54,2 % (±5,3 %) et 72,7 % (±5,2 %). En analyse unifactorielle, un âge inférieur ou égal à 40ans, la non expression des récepteurs hormonaux et l’atteinte de plus de 50 % des ganglions avaient respectivement une influence significative ou dans la limite de la signification sur la survie sans maladie (p < 10–4 , 0,001, 0,06, respectivement) et la survie globale (p = 0,008, < 10–4 , 0,006, respectivement). En analyse multifactorielle, un âge inférieur ou égal à 40 ans (p = 0,001, Hazard Ratio [HR] : 6,956), l’atteinte de plus de 50 % des ganglions (p = 0,04 ; HR : 2,951) et la présence d’emboles vasculaires (p = 0,07 ; HR : 2,519) avaient une influence sur la survie sans maladie. Alors que la survie globale était influencée par l’atteinte de plus de 50 % des ganglions (p = 0,02 ; HR : 5,184) et la non expression des récepteurs hormonaux (p = 0,005 ;HR : 9,4). Conclusion.– Cette étude confirme le rôle pronostique majeur de l’envahissement ganglionnaire surtout massif (atteinte de plus de 50 % des ganglions) aussi bien sur la survie sans maladie que la survie globale. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.548 P118

Le lymphome non hodgkinien de l’amygdale : série de 21 cas sur trois ans L. Boulaamane a,c,∗ , I. Lalya b,c , E. Tazi a,c , I. Essaadi a,c , W. Allam a,c , N. Ismaili a,c , H. M’rabti a,c , N. Benjaafar b,c , B.K. El Gueddari b,c , H. Errihani a,c a Service d’oncologie médicale, Rabat, Maroc b Service de radiothérapie, Rabat, Maroc c Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur

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Le cancer du sein avec envahissement ganglionnaire histologique (pN+) : résultats à long terme et facteurs pronostiques

A. Boukerche ∗ , A. Yahia , H. Belmiloud , M. Cherigane , R. Madouri , C. Bechekat , A.F. Dali-Youcef Service de radiothérapie, CHU d’Oran, Oran, Algérie ∗ Auteur

correspondant. E-mail: [email protected] (A. Boukerche). Objectifs.– Dans le cancer du sein, le statut ganglionnaire histologique constitue à la fois, un élément décisionnel pour le traitement adjuvant et un facteur pronostique. L’objectif de cette étude était

correspondant. Objectifs.– L’objectif de notre travail était de rapporter les caractéristiques épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives des patients suivis pour un lymphome non-hodgkinien amygdalien dans notre institut. Patients et méthodes.– Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective d’une série de 21 patients traités pour un lymphome non hodgkinien amygdalien prouvé histologiquement, étalée entre 2007 et 2009. L’âge moyen des patients était de 56 ans (18–80). Résultats.– Le sexe masculin était le plus prédominant. Les patients ont consulté principalement pour odynophagie, dysphagie, dyspnée, voix nasonnée, obstruction nasale, épistaxis, douleurs ou adénopathies cervicales. Les symptômes B n’ont été retrouvés que chez neuf patients, et seulement deux patients étaient atteints