Le « comportement giratoire » pendant la marche humaine est-il relié à une asymétrie posturale ?

Le « comportement giratoire » pendant la marche humaine est-il relié à une asymétrie posturale ?

Congrès APE (SOFPEL) 2012 : résumés des communications dans le noir (Takei et al., 1996), ce qui suggère que ce comportement n’est pas uniquement enge...

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Congrès APE (SOFPEL) 2012 : résumés des communications dans le noir (Takei et al., 1996), ce qui suggère que ce comportement n’est pas uniquement engendré par la vision. Le but de notre étude est de tester si l’anticipation du regard est liée à une planification de la trajectoire ou répond davantage à des objectifs visuels. Cette anticipation devrait donc subsister dans le noir. Sujets et méthode.— Dix sujets sains ont marché selon des trajectoires prédéfinies (double ellipse ou huit allongé), avec et sans vision (dans un noir complet). Les mouvements segmentaires et oculaires ont été enregistrés. Résultats.— Tout d’abord, nous confirmons que l’orientation du regard dans l’espace est en anticipation sur les autres segments corporels en présence de vision. De plus, cette anticipation subsiste lorsque les sujets sont privés de vision. Cependant, cette anticipation, à la fois spatiale et temporelle, diminue en l’absence de vision. Discussion.— Ainsi, le maintien de l’anticipation du regard sans vision montre qu’il ne s’agit pas d’un comportement purement visuel. Cependant, la diminution de cette anticipation semble supporter l’idée que deux mécanismes — visuel et de planification — collaborent à l’exécution de la trajectoire locomotrice. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.012 CO12

Effet de l’heure de la journée sur la locomotion N. Bessot a,b,∗ , R. Lericollais a,b , B. Sesboüe b,c , J. Bulla d , S. Moussay a,b a Université de Caen Basse-Normandie, U 1075 COMETE, 14032 Caen, France b INSERM, U 1075 COMETE, 14032 Caen, France c CHU de Caen, département de médecine du sport, 14000 Caen, France d Université de Caen Basse-Normandie, UMR 6139 LMNO, 14032 Caen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Bessot) Mots clés : Marche ; course ; Vitesse de transition ; Chronobiologie ; Variabilité Introduction.— L’objectif de cette étude est de tester les fluctuations au cours de la journée de la vitesse de transition entre la marche et la course (VTMC) et de l’organisation spatio-temporelle de la marche et de la course. Patients et méthode.— Douze hommes sains (27,2 ± 4,9 ans ; 177,9 ± 5,4 cm ; 75,9 ± 5,86 kg) ont participé à l’étude. La VTMC a été déterminé à 08:00 h et 18:00 h. La longueur, la fréquence de la foulée ainsi que le coefficient de variation de la longueur et de la fréquence de la foulée lors de la marche et de la course ont été testés à 08:00 h et 18:00 h et à trois vitesses (VTMC, VTMC + 0,3 m.s−1 , VTMC —0,3 m.s−1 ). Résultats.— La VTMC est significativement plus basse le matin (2,10 ± 0,17 m.s−1 à 08:00 h contre 2,14 ± 0,19 m.s−1 à 18:00 h). De plus, lors de la marche et de la course, la longueur de la foulée est réduite à 08:00 h par rapport à 18:00 h. La variabilité de la longueur et de la fréquence de la foulée en condition de marche augmente au cours de la journée. Les vitesses imposées n’influencent pas l’effet de l’heure de la journée. Discussion et conclusion.— Les variations diurnes du fonctionnement musculaire rapportées dans la littérature (force, vitesse de contraction, souplesse) pourraient expliquer l’augmentation de la VTMC et les modifications de l’organisation du geste observées lors de la marche et de la course au cours de la journée. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.013

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Le « comportement giratoire » pendant la marche humaine est-il relié à une asymétrie posturale ?

E. Bestaven , E. Guillaud , J.-R. Cazalets ∗ Institut de neurosciences cognitives et intégratives d’Aquitaine, CNRS UMR 5287, université de Bordeaux, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-R. Cazalets) Mots clés : Virage ; Marche en aveugle ; Posturographie ; Sens du « tout-droit » ; Verticale visuelle subjective Introduction.— De très nombreux faits divers relatent qu’une personne marchant dans un environnement en l’absence de repères visuels stables tourne en rond en essayant de retrouver son chemin. Actuellement, les quelques études qui se sont penchées sur ce phénomène ne permettent pas d’établir si la désorientation est liée à des mécanismes centraux ou mécaniques. Sujets et méthode.— Pour chaque sujet (n = 15), six trajectoires ont été enregistrées pendant la marche les yeux bandés dans un large espace clos. Les performances des sujets lors de tests de posturographie (position statique sur plateforme de forces) et de verticale visuelle subjective ont ensuite été mesurées. Résultats.— L’analyse des trajectoires révèle qu’un même sujet pouvait alterner déviation à droite ou à gauche, précoce ou tardive. Nous avons également remarqué qu’une marche régulière n’était produite qu’au bout d’une dizaine de mètres. Il n’existait pas de relation entre les facteurs biomécaniques (longueur du pas, asymétrie anatomique) et la déviation et la dominance (main, jambe, œil) n’avait pas d’influence sur l’orientation de la trajectoire mais il existait un lien entre la capacité d’équilibre des sujets et le degré de courbure. Discussion et conclusion.— Les déviations durant la marche pourraient être dues à l’existence d’une asymétrie faible (non pathologique) dans l’intégration des informations du système vestibulaire. Les données suggèrent que les informations sensorielles vestibulaires contribueraient à la création d’un modèle de représentation du sens du « tout droit » qui, pour chaque sujet, déterminerait son aptitude à maintenir le cap. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.014 CO14

Pied directeur dominant lors de la propulsion et/ou du contrôle postural ?

P. Campillo ∗ , A. Messuwe , J. Zaremba Laboratoire d’étude de la motricité humaine (LEMH), université de Lille 2, Lille, France

Mots clés : Équilibre ; Footballeur ; Posture ; Saut vertical ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Campillo) Introduction.— La pratique intensive du football augmente le risque de blessure d’autant plus si les sujets présentent des déséquilibres musculaires et/ou posturaux. L’objectif de cette étude est de détecter avec des tests simples et rapides l’existence de répartitions inégales de variables cinématiques et dynamiques posturales entre les membres inférieurs. Sujets et méthode.— Vingt et un footballeurs d’un centre de formation (19,8 ± 1,3 ans, 73,3 ± 9,9 kg, 179,3 ± 8,1 cm) réalisent sur un système d’acquisition composé de deux capteurs à six axes (100 Hz) placées sous chacun des pieds respectifs, trois essais de maintien postural de 10 yeux ouverts (YO) et fermés (YF) ainsi que trois sauts verticaux non maximaux de type CMJ entrecoupés de 15 de relâchement. Les données filtrées renseignent après traitement, sur la cinématique des statokinésigrammes du CP de chaque appui. Une analyse fréquentielle par transformée rapide de