Le diagnostic biologique de la coqueluche : culture, PCR ou sérologie ?

Le diagnostic biologique de la coqueluche : culture, PCR ou sérologie ?

LE DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE culture, PCR ou skrologie ? DE LA COQUELUCHE : Nicole Guiso a R&urn6 1. Introduction En raison de la resurgence de la ...

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LE DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE culture, PCR ou skrologie ?

DE LA COQUELUCHE

:

Nicole Guiso a

R&urn6

1. Introduction

En raison de la resurgence

de la coqueluche,

vee en France chez des nourrissons des adultes dont les symptomes

actuellement

obser-

non vaccines, contamines

sont souvent atypiques,

par

des

L

a coqueluche,

maladie tres contagieuse

due aux batteries

Bordetella

des voies respiratoires,

pertussis et Bordetella

parapertus-

indispensables.

sis, est particulierement grave, voire fatale, pour les nourrissons. La vac-

Ces methodes peuvent etre directes, comme la culture et la PCR, ou indirectes, comme les dosages d’agglutinines par agglutination

bacteriennes inactivees par la chaleur, et combine aux vaccins tetanos-

ou d’anticorps

diphterie-poliomyelite,

methodes

de diagnostic

biologique

anti-toxines

sont devenues

par immunoempreinte

cination generalisee en France par un vaccin compose de suspensions

dans le serum des

a entraine une chute spectaculaire de la mortalite

patients. La culture est une technique peu onereuse et remboursee, et la PCR est une technique onereuse mais non remboursee. La PCR est une technique plus sensible que la culture, mais celle-ci

et de la morbidite. En 1986, suite a la diminution du nombre de cas,

ne doit pas etre abandon&e

ralisee avec un vaccin a germes entiers efficace, on observe, en France,

car c’est la seule qui permette de

suivre l’evolution des isolats de 6. pertussis

sous I’effet des strate-

la declaration

obligatoire des cas de coqueluche

a ete abandonnee.

Or, trente ans apres I’utilisation d’une vaccination coquelucheuse une resurgence de la coqueluche

et un changement

gene-

d’epidemiologie.

gies vaccinates. Cagglutination est une technique peu onereuse et remboursee, et I’immunoempreinte est onereuse mais remboursee.

En effet, la majorite des cas concerne

maintenant les nourrissons de

moins de 6 mois, souvent contamines

par un de leurs parents ou un

Le choix de la methode va dependre

membre de la fratrie [l]. Cette resurgence

de I’bge et de l’etat immun du

patient.

demiologie s’observent la vaccination

Coqueluche - Bordetella

pertussis

- culture - PCR - immu-

noempreinte - Elisa.

et ce changement

d’epi-

aussi dans les pays n’ayant jamais interrompu

depuis plus de vingt ans.

Ces changements

ne sont pas dus a une baisse de la couverture vac-

cinale ou a une mauvaise efficacite du vaccin utilise, mais principalement a une diminution progressive de I’immunite en raison de I’absence de rappel vaccinal. En effet, la vaccination 3 injections

Summary

en France, en

Aucun rappel vaccinal n’etait pratique ensuite, en raison des effets

Because of the whooping France, in non vaccinated

cough resurgence, currently observed infants contaminated by adults, very

often clinically atypical, whooping necessary.

consistait,

a 2, 3 et 4 mois suivies d’un rappel unique a 18 mois.

Those diagnosis

sed diagnosis,

diagnosis

of agglutinins by agglutination or or western blot analysis in the

Culture is a rather unexpensive

and reimbur-

while PCR is expensive and not reimbursed.

is a more sensitive technique

are

are either direct, like culture or PCR,

or indirect, such as measurement of anti-toxin antibodies by ELISA serum of the patients.

cough biological

in

PCR

than culture, but culture should not

secondaires

du vaccin a germes entiers. Depuis janvier 1998, un rap-

pel vaccinal est autorise a 1 1 ans, grace a la mise sur le marche d’un vaccin dit ~1acellulaire ~a,constitue de proteines bacteriennes 121. De plus, un reseau de surveillance en place. Ce reseau, coordonne

purifiees

appele RENACOQ

a ete mis

par le Reseau national de Sante

publique (RNSP), regroupe 44 centres hospitaliers et le Centre national de reference des bordetelles Cette resurgence

(Institut Pasteur).

de la coqueluche

nes semble resulter de contaminations

chez des nourrissons

non vacci-

occultes par les adultes de leur

be given up being the only technique allowing to follow evolution of B. pertussis isolates under the effect of vaccinal strategies.

entourage. En effet, les symptbmes cliniques sont souvent atypiques,

Agglutination is unexpensive non reimbursed technique, while immunoassay is expensive but reimbursed. The type of diagnosis

de developper

will be chosen according

de la coqueluche ont ete mises au point depuis I’isolement de I’agent causal [8]. Cependant, le choix des diagnostics est fonction de la situa-

to the patient’s age and immune condition.

Whooping cough - Bordetella western-blot -Elisa.

a Laboratoire des Bordetella des bordetella (coqueluche)

pertussis

- culture - PCR -

- Centre national de reference

se limitant a une toux sans quinte ou de courte duree. II importe done des methodes de diagnostic

situation epidemiologique.

tion epidemiologique

De nombreuses

biologique

adaptees a la

methodes

de diagnostic

du pays. En France, des diagnostics

ont ete mis

ou remis au point. lls sont de deux types, directs ou indirects.

2. Diagnostics biologiques

directs

lnstitut Pasteur 25, rue du Docteur-Roux 75724 Paris Cedex 15

2.1. article rep

le 12 d6cembre

1998,

Culture

accept& le 25 fevrier 1999. La culture est la methode de choix actuelle pour identifier la bacterie

0 Elsevier, Paris Revue

Franpise des Laboratoires, juin 1999, No 314

chez un sujet malade. C’est une technique

peu onereuse

et rem29

Diagnostic

bow&e

molkculaire

en pathologie

infectieuse

qui, de plus, permet de differencier

les infections

dues a

B. pertussis des infections dues aux autres especes pathogenes I’homme : B. parapertussis Cette technique

pour

des isolats et de les

dans un prelevement

nasopharynge

(immunofluo-

rescence directe sur lame). La lecture se fait sous microscope technicien

et B. bronchiseptica.

permet, en outre, de collecter

teries contenues

entrain& Toutefois, cette technique

seduisante

la fois de sensibilite et de specificite, comme I’a montre une etude faite

comparer a ceux qui circulent dans d’autres pays, ou qui circulaient

au Canada [3]. II est probable que le choix de I’anticorps

avant I’introduction

la detection

de la vaccination.

C’est la seule methode

per-

des batteries

une specificite satisfaisantes. Actuellement,

I’effet des strategies

d’immunofluorescence

ralisee de vaccins

de faGon gene-

a germes entiers peut favoriser l’emergence

clones de B. pertussis Cutilisation

En effet, I’utilisation

de

differents

de ceux les composant

[10,16].

de vaccins composes

de toxines ou adhesines

purifiees

2.3.

R&action

de polymr+rrsatron

Plusieurs diagnostics

sines antigeniquement

leurs performances

mettra de suivre leur evolution. La culture se fait a partir dune aspiration nasopharyngee

(ANP) deuce

la fiabilite des techniques

utilisees n’a pas eta demontree

et cette tech-

nique nest done pas recommandee.

pourrait favoriser I’omergence de clones exprimant des toxines et adhodifferentes. Seul I’isolement des bordetelles per-

qui permet

soit crucial pour assurer une sensibilite et

mettant une surveillance de l’ovolution des isolats de bordetelles sous vaccinales.

en chaine

(PCR)

par PCR ont ete mis au point dans le monde et ont ete comparees

au tours des derniers essais

cliniques realises en Europe et en Afrique [l 11. Un diagnostic

speci-

fique de B. pertussis

d’ADN

le promoteur

base sur I’amplification

d’un fragment

sur tube set et sterile, a I’aide d’une sonde molle et fine sur un milieu

contenant

specifique

[4] et valide lors de ces essais cliniques. II est maintenant

solide appele milieu de Bordet Gengou au sang, ou BGS.

par un

manque a

de la toxine de pertussis a et6 mis au point utilise en

Le milieu BGS est fabrique avec du sang de cheval ou de mouton le

routine par certains laboratoires franqais. Cette technique est plus sen-

plus frais possible

sible que la culture, specifique mais delicate a utiliser, onereuse et non

[6].

II n’existe pas actuellement de milieu de transport ni de milieu d’attente commercialises en France, et les prelevements doivent done etre achemines au laboratoire a temperature

le plus rapidement

possible (quelques heures),

ambiante, pour &re ensemences

sur milieu BGS.

dans les trois premieres semaines de la maladie (a

compter du debut de la toux), car un isolement positif permet d’affirmer avec certitude

le diagnostic

en moins dune

d’autres examens complementaires prophylactiques

indispensables

semaine, d’eviter

inutiles, et de prendre les mesures

pour I’entourage

lectivite. La culture est done primordiale tomatiques,

et doit etre tentee de faGon

chez le sujet malade et chez les sujets contacts et notamment

les cas secondaires

La culture se fait a +35-36% cas. Tous les bacteriologistes doivent etre incubees

en atmosphere

n’apparaissent

qui sont encore au

aerobie. Les premieres

qu’entre 3 et 7 jours suivant les

sont d’accord

II existe aussi des PCR specifiques pas encore commercialisees

de B. parapertussis

qui ne sont

[9, 14, 151. Ces techniques de PCR sont

plus sensibles que la culture mais ne doivent pas la remplacer.

3. Diagnostics biologiques

indirects

symp-

debut de la maladie, afin de multiplier les chances de succes.

colonies hemolytiques

et, enfin, I’obligation de verifier la specificite de la region amplifiee.

du cas afin de limi-

ter I’extension de l’epidemie, soit dans une famille, soit dans une colsystematique

pour realiser le traitement de I’ANP et

la reaction d’amplification ; la realisation de plusieurs temoins negatifs et positifs dans chaque experience ; I’utilisation d’un controle interne pour tester la presence eventuelle d’un inhibiteur de la reaction dans I’ANP

Bien que la sensibilite de la culture soit faible, elle doit etre entreprise systematiquement

remboursee. Cette technique est delicate car elle necessite d’avoir au moins deux pieces differentes

sur le fait que les boites

au moins 7 jours avant de declarer la culture

comme negative.

Les diagnostics serologiques peuvent etre sensibles et specifiques, mais ils sont retrospectifs car ils necessitent 2 prelevements sanguins realises a un minimum de 4 semaines d’intervalle

(sur s&urn precoce

preleve en debut de la toux et un tardif preleve un mois apres). La comparaison du taux d’anticorps

entre ces deux serums est necessaire

pour mettre en Evidence, soit I’apparition d’anticorps I’augmentation

specifiques, soit

ou la diminution du taux des anticorps entre les deux

prelevements.

Elle permet, chez le nourrisson,

de faire la difference

La cephalexine peut etre ajoutee dans le milieu BGS, car il s’agit d’un

entre les anticorps maternels (diminution ou disparition des anticorps

antibiotique

dans le second serum) et les anticorps

inhibant la croissance

minant les ANP. Cependant,

de la plupart des germes conta-

la croissance

de certains isolats de B.

(augmentation

lies a une infection actuelle

du taux des anticorps dans le deuxiome prokvement).

pertussis peut aussi etre inhibee par cet antibiotique. II est done recom-

Cependant, pour la surveillance epidemiologique et surtout pour le diag-

mande de faire l’etalement sur deux boites, l’une selective, I’autre pas.

nostic de la maladie chez les adolescents

Dans les meilleures conditions, la sensibilite de la culture ne depasse pas

I’enfance, la serologic

et adultes vaccines dans

reste la methode de choix [8].

50 a 60 010.La sensibilite &ant maximale en debut de phase de toux de la maladie, la culture est recommandee dans le cas de nourrissons ou enfants non vaccines. En effet, le taux d’isolement diminue rapidement et devient plus faible apres deux a trois semaines de toux, et lorsque le patient a ete vaccine ou trait6 depuis plusieurs jours aux antibiotiques

[6].

3.1.

Dosages

d’agglutlnines

La technique d’agglutination [12] detecte les anticorps agglutinant les batteries. La technique est commercialisee, remboursbe en France, rapide, de realisation simple et de cout faible. Elle est recommandee

Cidentification est difficile car elle est limit&e, en routine, a I’aspect des

pour la detection

colonies sur milieu BGS, au caractore aerobie stricte et au morpho-

sensible chez les sujets infect&

: petits coccobacilles

type des batteries

a Gram nogatif, immobiles,

asporuks, isoles ou associss en paires. Cepreuve de I’oxydase est positive et toutes les autres epreuves sont negatives. Cidentification toujours confirmee par immunofluorescence B. pertussis et anti-B. parapertussis tant, pas d’anticorps 2.2.

Cimmunofluorescence sur I’identification, 30

specifiques.

anti-B. bronchiseptica

lmmunofluorescence

a I’aide d’anticorps

les nourrissons

d’anticorps non vaccines,

vaccinaux. Elle est cependant

tres peu

pour la premiere fois, en particulier

mais sensible pour les sujets infect&

pour la premiere fois mais vaccines dans I’enfance.

est anti-

II n’existe, pour I’ins-

commercialise.

directe

a I’avantage de la rapidite. Son principe repose

par un antiserum specifique et fluorescent, de bac-

3.2.

Dosage

et dosage

immunoenzymatrque par immunoemprernte

Les connaissances

acquises sur les facteurs impliques dans la viru-

lence de B. pertussis ont permis de mettre au point des tests serologiques plus sensibles et specifiques, a I’aide d’antigenes purifies. En France, le Centre national de reference des bordetelles

a mis au

point un test par immunoempreinte, qui est rembourse, car les dosages Revue Franyse

des Laboratares,

juin 1999,

No 314

immunoenzymatiques

ou Elisa ne le sont pas. Les antigenes

qui ont

ete choisis sont la toxine de pertussis ou PT, specifique de 6. pertussis et I’AC-Hly, toxine exprimee a la fois par B. pertussis et 13.parapertussis, les deux agents de la coqueluche. Caugmentation ou la diminution du taux d’anticorps anti-PT ou anti-ACHly dans le serum tardif confirme I’infection

s’il n’y a pas eu de vac-

cination entre-temps [7, 131. L’augmentation s’observe surtout dans le cas de patients infect& pour la premiere fois. La diminution du taux d’anticorps

s’observe

generalement

dans le cas d’individus

infect&

mais qui ont ete vaccines dans I’enfance. Le diagnostic

serologique

chez le nourrisson est tres rarement utile,

car, dune part, I’augmentation du taux d’anticorps est souvent tardive et, d’autre part, jusqu’a 6 mois, le serum du nourrisson peut contenir des anticorps transmis par la mere. En France, cependant, un test serologique rapide peut etre utilise pour diagnostiquer nourrisson

turn et de serums precoces, nourrisson

I’infection chez un

: il consiste en I’analyse comparative d’un serum pre-parpreleves a la fois chez la mere et chez le

au debut de la maladie. En effet, en cas d’infection,

il y a

soit presence d’anticorps dans le serum de I’enfant alors que les serums de la mere sont negatifs, soit seroconversion precoce chez la mere (quels que soient ses symptomes cliniques

- typiques, atypiques

ou asymptomatiques). Ce test serologique est une bonne alternative a la culture et a la PCR pour un diagnostic de coqueluche chez le nourrisson, rapide et rembourse

[51.

Pour les nourrissons,

le diagnostic

de choix sera la culture pour les

non vaccines, et la PCR pour les vaccines. Si ces diagnostics ne peuvent

4. Conclusion

etre utilises, le diagnostic

serums pre-partum

E

serologique

directs

comparatif

des

et precoce de la mere peut etre utilise.

n conclusion, des diagnostics biologiques specifiques et sensibles

Pour les enfants et adultes, le diagnostic de choix sera la culture pour

existent en France. Le choix du diagnostic

les non vaccines, et la PCR pour les vaccines. Si ces diagnostics

biologique

a utiliser va

dependre de I’age et de l’etat immun du patient, comme il est indique

logiques ne peuvent etre utilises, I’analyse serologique

sur le schema

de deux serums, preleves a 1 mois d’intervalle,

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