Le granulome réparateur à cellules géantes : un diagnostic différentiel exceptionnel pour une lésion lytique de l’os temporal

Le granulome réparateur à cellules géantes : un diagnostic différentiel exceptionnel pour une lésion lytique de l’os temporal

Neurochirurgie 64 (2018) 240–277 Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Société de neurochirurgie de langue franc¸aise – Commu...

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Neurochirurgie 64 (2018) 240–277

Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com

Société de neurochirurgie de langue franc¸aise – Communications affichées présentées à la Réunion annuelle de Paris, 28–29 novembre 2017, Le Beffroi de Montrouge

Communications affichées

P-1

Le granulome réparateur à cellules géantes : un diagnostic différentiel exceptionnel pour une lésion lytique de l’os temporal

F. Bernard ∗ , L. Troude , C. Bouvier , P.-H. Roche Angers, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : bernardfl[email protected] (F. Bernard) Introduction Le granulome réparateur à cellules géantes est une lésion ostéolytique bénigne rare. Classiquement, elle atteint la mandibule, rarement la base du crâne. Patient et méthodes Un patient de 25 ans fut admis dans notre institution en août 2002 pour une tuméfaction indolore préauriculaire gauche, progressivement croissante depuis quelques mois. Le scanner montrait une lésion ostéolytique extradurale de l’os temporal avec extension infratemporale. Une exérèse partielle fut réalisée par voie frontotemporale. À 36 mois postopératoire, la lésion progresse, c’est pourquoi une voie préauriculaire infratemporale complémentaire fut réalisée. Après 10 ans de suivi, un petit résidu tumoral est stable, le patient demeure asymptomatique. Discussion Les granulomes réparateurs à cellule géantes de l’os temporal sont exceptionnels. Il n’existe aucune sémiologie radiologique pathognomonique. Le diagnostic est obtenu par l’analyse anatomopathologique de la pièce opératoire. Une progression tumorale nécessite un traitement chirurgical. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neuchi.2018.05.060 P-2

Hémorragies intraventriculaires secondaires à la rupture d’un angiome cérébral : description, suivis et impact de la fibrinolyse

T. Metayer ∗ , E. Emery , T. Gaberel , F. Proust , V. Gilard Caen-Rouen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Metayer) Introduction Arteriovenous malformation (AVM) rupture could lead to intraventricular hemorrhage (IVH), a particularly severe 0028-3770/

form of intracranial bleeding. The epidemiology, presentation, management and outcomes of IVH related to AVM rupture have not been clearly addressed yet. The aim of the present study was to investigate the characteristics of IVH related to AVM rupture, with particular attention paid to functional outcomes and to the impact of intraventricular fibrinolysis (IVF). Material Between 2011 and 2015, all patients suffering from IVH admitted in two tertiary neurosurgical centers were included in a prospective register. Patient with IVH related to AVM rupture were identified (n = 29) and their data retrospectively collected. Particular attention was paid on patients who received IVF. We also compared them to 29 apparied aneurysmal IVH. Results IVH related to AVM rupture often occurred in young patients. In most cases, intracerebral hemorrhage was associated to IVH. Overall, 17.2% of the patients died and functional outcome at 6 months was similar to those with aneurysmal IVH, with a mean modified Rankin scale of 2.5. Interestingly, 5 patients received IVF and none experienced any rebleeding. Conclusion IVH related to AVM rupture is a severe form of hemorrhagic stroke, with a poor neurologic prognosis. IVF seems to be safe and may be considered in this particular form of IVH. Disclosure of interest The authors declare that they have no competing interest. https://doi.org/10.1016/j.neuchi.2018.05.061 P-3

Traumatisme crânien par pénétration d’arme blanche. À propos d’un cas

S. Feknous ∗ , C. Rouachdia , M. Aliot , H. Saouli , S. Derdour , M. Bouaziz Annaba, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Feknous) Introduction Les plaies craniocérébrales pénétrantes par arme blanche sont rares et représentent 0,4 % des traumatismes crâniens, nous rapportons un cas chez une personne qui souffre de psychose et qui a tenté de faire une tentative d’autolyse par l’introduction d’un couteau dans son cerveau. Matériel Il s’agit d’un patient âgé de 42 ans, aux antécédents de psychose non suivi, toxicomane, qui a était admis aux pavillon des urgences de neurochirurgie pour traumatisme crânien suite a une tentative d’autolyse par pénétration d’un couteau à l’intérieur