Posters Cinq semaines après la 2e injection de toxine (et 11 semaines après la première), la patiente a présenté 2 à 3 bulles de chaque côté, sans lésion bulleuse le jour de la consultation. On constatait l’amélioration des paramètres douleur, transpiration, et sévérité locale de la maladie. Le traitement a été efficace pendant 6 mois. À la demande de la patiente, nous allons réaliser prochainement de nouvelles injections de toxine botulique. Discussion Nous rapportons l’efficacité des injections de toxine botulique de type A pour des lésions de DIGAL localisées au niveau des creux axillaires. À notre connaissance, la toxine botulique de type A n’a pas été évaluée dans le traitement des DIGAL ou d’autres dermatoses bulleuses auto-immunes. L’efficacité du traitement par toxine botulique de type A chez notre patiente pourrait être expliquée par les effets de la toxine sur la transpiration, la macération de la peau/la fragilité de la peau et l’inflammation, via l’inhibition du relargage d’acétylcholine. Conclusion Nous rapportons un premier cas de DIGAL résistante à la disulone dans les plis axillaires, et traité de fac ¸on efficace par des injections de toxine botulique de type A. Mot clé Toxine
Figure 1
S365 Introduction Le sillon nasolabial constitue une zone frontière entre la région jugale et la région labiale supérieure. Il réalise une zone d’ombre, où les cicatrices peuvent y être dissimulées. C’est une région qui par son aspect statique et dynamique retentit sur l’apparence et la dynamique faciale. Patientes et méthodes Sur une série de patientes d’âge différent et de corpulence variable, la région nasolabiale avait une profondeur, un tracé et une symétrie différente d’une personne à l’autre. Sa correction était réalisée soit par l’injection d’acide hyaluronique soit par rehaussement des pommettes. Résultats Obtention d’un rajeunissement avec une mimique faciale naturelle. Obtention d’un embellissement statique et dynamique au niveau du tiers moyen du visage. Discussion L’origine du sillon nasolabial demeure incertaine, pour certains, il dériverait des insertions cutanées des muscles élévateurs des lèvres, tandis que pour d’autres, des différences entre les structures graisseuses superficielles des régions jugales et buccales. En fait ces deux suppositions sont impliquées dans le vieillissement de cette région auquel s’associe le retentissement du relâchement cutanée. L’étude statique (profondeur, symétrie) et dynamique (profondeur, symétrie et creusement surajouté) du sillon nasolabial aboutit à une correction adéquate appropriée soit en rehaussant les dépressions ou en étirant cette région en augmentant le volume des pommettes et ce via le réflexe myotatique d’extension. Conclusion La demande de rajeunissement et d’embellissement est de plus en plus fréquente avec des exigences encore accrues. Le résultat doit être beau, naturel et n’entrave pas la mimique sans pour autant la modifier ! Ainsi l’étude faciale doit être statique et dynamique pour toute correction notamment la zone du sillon nasolabial. Mots clés Sillon nasolabial ; Graisse ; Muscle Déclaration d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2015.04.153 P-gDEC-32
Tolérance et efficacité clinique et instrumentale d’un sérum dermocosmétique anti-âge et dépigmentant Thérèse Nocera 1,∗,2 , Priscilla Lapalud 2 , Karine Touitou 3 , Ana Béatris Rossi 1,2 1 Dermatologie, université Paul-Sabatier, CHU de Toulouse, Toulouse, France 2 Centre de recherche et développement clinique de la peau, Toulouse, France 3 Centre de recherche et développement produit, Pierre-Fabre dermocosmétique, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant.
Figure 2 Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2015.04.152 P-gDEC-31
Le sillon nasolabial : analyse statique et dynamique Imen Mehri Turki Unité de chirurgie maxillofaciale réparatrice et esthétique, hôpital universitaire Mohamed Tahar Maamouri, Nabeul, Tunisie
Introduction Cette étude ouverte a évalué un sérum contenant un complexe azelawhite (peptide 2 %, acide azélaïque 8 %), de l’acide glycolique (3 %) et acétate d’␣-tocopheryl (0,5 %) en conditions d’usage pendant 12 semaines sur les signes de photovieillissement. Cette association s’est montrée efficace sur un modèle d’explants cutanés humains photovieillis par UVA1 . Patients et méthodes Quarante-deux volontaires caucasiens (45 à 70 ans) ont été inclus. À l’inclusion (j0), les sujets présentant des rides de la patte d’oie de grades 3—6 (échelle 1—9) et au moins un lentigo facial cible. Ce sérum a été appliqué sur le visage et le cou matin et soir. Des évaluations cliniques et instrumentales des signes de photovieillissement à j0 et après 4, 8 et 12 semaines d’utilisation ont été réalisées : évaluation clinique par un dermatologue certifié (efficacité sur le lentigo cible selon le score MASI modifié) ; des mesures instrumentales par chromamétrie (Individual Typology Angle ITA), par profilométrie in vivo (Aging EVAluation) et