Le triangle ophtalmo-carotidien dans la chirurgie du canal optique

Le triangle ophtalmo-carotidien dans la chirurgie du canal optique

87 e CONGRÈS DE L’ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES tériels, mais habituellement les arcades artérielles se réalisent sous forme de réseau, avec des mai...

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87 e CONGRÈS DE L’ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES

tériels, mais habituellement les arcades artérielles se réalisent sous forme de réseau, avec des mailles très variées : triangulaires, rhomboédriques, pentagonales, hexagonales ou irrégulières. Les vaisseaux droits se ramifient en éventail, c’est-à-dire 3 à 6 rameaux vasculaires, qui peuvent se disposer régulièrement, de forme radiaire ou bien irrégulièrement, étant superposés ou croisés. Sur une préparation de corrosion réalisée sur un bloc d’organie abdominal sousdiaphragmatique, nous avons trouvé une artère colique moyenne s’étant divisée en branche droite et gauche, les deux ayant un calibre égal et formant l’arcade paracolique transverse ; les artères coliques supérieure et moyenne droite et gauche manquaient. La terminaison des deux branches de l’artère colique moyenne participait à la formation des arcades paracolique droite et gauche, faisant anastomose à droite avec le rameau colique de l’artère iléo-colique et à gauche avec le rameau supérieure de bifurcation de l’artère sigmoïdienne supérieure. Conclusions : L’étude a montré la variabilité beaucoup plus importante des aspects morphologiques des arcades jéjunoiléales, par rapport aux arcades paracoliques, ainsi que le riche réseau anastomotique que forment ces arcades artérielles, et des anastomoses se trouvant aussi entre les rameaux qui forment ces arcades. Mots-clés : artère mésentérique supérieure, arcades jéjunoiléale, arcades paracolique.

Le triangle ophtalmo-carotidien dans la chirurgie du canal optique SZABO B, SZABO I Département d’Anatomie, Université de Médecine et Pharmacie « Iuliu Hatieganu », Cluj Napoca, Roumanie.

Le triangle ophtalmo-carotidien est une importante région anatomo-clinique localisée au niveau de la partie postérieure du canal optique. Elle représente une zone de transition entre l’orbite, la fosse crânienne moyenne, le sinus caverneux et la région chiasmatique. La densité d’importants éléments anatomiques comme les processus clinoïdes antérieurs, le ligament falciforme, le nerf optique, l’artère carotide interne, l’artère ophtalmique, l’artère hypophysaire supérieure, le sinus sphénoïdal, donnent à cette région une grande importance pour la microchirurgie. La zone discutée est le siège d’importants processus pathogéniques comme les neuropathies optiques compressives, les méningiomes optiques intracanalaires ou les anévrismes de l’artère ophtalmique. Les ophtalmologistes, les neuroradiologues ou les neurochirurgiens sont souvent confrontés à des problèmes de diagnostic ou de traitement, les techniques de la chirurgie minimale invasive, comme la clinoïdectomie extradurale antérieure, demandent des connaissances anatomiques très précises. Nous avons insisté sur la réflexion de la dure mère crânienne dans le canal optique et sur les rapports de celle-ci avec l’artère ophtalmique. Le matériel présenté consiste en des films et photos de dissection, ainsi que des dessins et représentations graphiques qui ont comme but de familiariser l’ophtalmologiste et le neurochirurgien avec cette zone anatomique très compliquée.

Les aspects morphologiques et fonctionnels de l’innervation pylorique CEBZAN C, SISU A, PETRESCU C, NICULESCU V, NICULESCU MC, RUSU M, BARBU D Département d’Anatomie, Université de Médecine et Pharmacie « Victor Babes », Timisoara, Roumanie.

But de l’étude : Bien qu’appartenant morphologiquement à l’estomac, le pylore a une innervation intrinsèque et ex-

trinsèque propre. La présente étude a porté sur des cadavres humains adultes disséqués pour mettre en évidence l’innervation extrinsèque du pylore. Matériel et méthode : Des cadavres de fœtus humains d’une longueur de 9 à 28 centimètres et un nouveau-né ont été utilisés pour les préparations microscopiques (Masson, Bielschowsky) et pour étudier l’ontogenèse du système nerveux entérique jusque dans la paroi du pylore. Résultats : Extérieurement les branches vagales directes ne gagnent pas le pylore qui est innervé par les plexus cœliaque et hépatique. Dans la paroi, le mur pylorique a une configuration neuronale primitive durant la vie fœtale : l’organisation en ganglions et la quantification neuronale évoluent avec l’âge fœtal. La morphologie neuronale mature est réalisée après l’accouchement. La configuration ganglionnaire pariétale est évidente chez le fœtus de 5 mois où elle a aussi une organisation primitive. Discussion et conclusion : L’apparition précoce de l’arrangement neuronal primitif en ganglions myentériques est en relation avec la tunique muqueuse. C’est seulement après la naissance que les ganglions sont très bien mis en évidence. À remarquer la présence par place de cellules argyrophiles dans le pylore d’un fœtus de 8 mois en situation postéro-supérieure, corrélée à la dissection macroscopique des pédicules du plexus hépatique. Ces éléments argyrophiles (type I de Dogiel) présentent soit une colonisation circonférentielle du mur pylorique (aspect similaire du segment distal du pylore avec par exemple la première portion du duodénum), soit ont une localisation incomplètement circonférentielle. Mots-clés : innervation intrinsèque, innervation extrinsèque, configuration neuronale.

Variante de muscle petit psoas

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CRISTESCU C, BISTRAN C, MIHALEA D, STANESCU C, CADARIU S, CHIRCULESCU ARM Département d’Anatomie, Université de Médecine et Pharmacie « Carol Davila », Bucarest, Roumanie.

En disséquant un cadavre de sexe féminin d’environ soixante ans, nous avons trouvé une variante bilatérale du muscle petit psoas. Ce muscle s’attachait en haut par deux chefs : — latéralement, par de longues fibres tendineuses à l’apophyse transverse et au corps des vertèbres Th12 et L1 et à l’arcade fibreuse du muscle grand psoas, — médialement, par de courtes fibres tendineuses au corps de le vertèbre L4 (l’équivalent du muscle grand psoas accessoire, décrit par Saadeh et Bergman). De ces insertions partait un court corps charnu qui descendait obliquement en avant du muscle grand psoas et qui se continuait en un tendon plat et grêle. Ce tendon s’élargissait progressivement et croisait de haut en bas le muscle grand psoas, en le contournant de dehors en dedans et se transformait en une large expansion aponévrotique qui venait se fixer sur la crête pectinée, l’ éminence ilio-pectinée et le ligament inguinal. Cette expansion aponévrotique était recouverte par les branches du nerf génito-fémoral et le péritoine. Elle formait une fossette rétro-aponévrotique dans laquelle se trouvait respectivement le cæcum à droite et une anse sigmoïdienne à gauche où existait un trouble d’accolement du colon descendant avec absence de la racine secondaire du mésosïgmoïde. Au cours de la dissection de ce cadavre, d’autres variantes musculaires ont été trouvées : — des fibres musculaire arciformes sur la paroi antérieure de la gaine des deux muscles droits de l’abdomen, — un muscle sterno-omo-hyoïdien, bilatéral. Mots-clés : muscle petit psoas.