Les HDL dans tous leurs états

Les HDL dans tous leurs états

78 B. Calès 17, rue de Villiers, 77340 Pontault-Combault, France Mots clés : Radical ; Esthétique ; Indolore La douleur veineuse a toujours été au cœu...

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78 B. Calès 17, rue de Villiers, 77340 Pontault-Combault, France Mots clés : Radical ; Esthétique ; Indolore La douleur veineuse a toujours été au cœur des préoccupations de la phlébologie interventionnelle. Le docteur Muller a pensé une technique d’éveinage de branches variqueuses qui se devait d’être radicale, esthétique et indolore. C’est ainsi qu’est née la phlébectomie ambulatoire. Tout est dit : — radical, soulageant le patient de sa douleur physique ; — esthétique, soulageant le patient d’une douleur morale ; — indolore dans sa réalisation. Les techniques endoveineuses thermiques répondent au même cahier des charges. Les moyens.— La prise en charge psychologique du patient : — le discours, les thérapies adjuvantes (la sophrologie. . .) ; — le cadre de la réalisation de l’acte. Les anesthésiants : — l’anesthésie locale pure ; l’anesthésie tumescente. Les résultats.— Sur une série de 23 474 phlébectomies ambulatoires. Sur une série franco-suisse portant sur 1703 lasers endoveineux. doi:10.1016/j.jmv.2010.01.012

Séances communes avec les sociétés récente et en cours de développement, concerne les inhibiteurs d’une protéine de transfert du cholestérol des triglycérides entre les HDL et les LDL (CETP). Après un premier essai très décevant, différentes molécules sont actuellement en cours de développement autour de cette inhibition qui est responsable d’une très forte augmentation des HDL. L’autre voie thérapeutique est plus ancienne puisqu’il s’agit de l’acide nicotinique, mais dont on redécouvre les effets notamment sur les HDL et l’association avec des inhibiteurs de la prostaglandine D, permettant de réduire les bouffées vasomotrices qui sont leur principal effet secondaire, va certainement permettre une plus large utilisation. doi:10.1016/j.jmv.2010.01.013

Groupe d’étude sur l’hémostase et la thrombose (GEHT) (mercredi 18 mars 2010 —– 16 h 00—18 h 00) Les nouveaux traitements anticoagulants par voie orale Nouveaux anticoagulants oraux et tests de coagulation au laboratoire T. Lecompte 1 Hémostase médicale, CHU de Nancy, Nancy, France 1 Commission

Nouvelle Société franc ¸aise d’athérosclérose (NSFA) (mercredi 17 mars 2010 — 14 h 00—15 h 30) Les HDL dans tous leurs états Les HDL dans tous leurs états P. Benlian a , B. Perret b , F. Paillard c , M. Krempf d Faculté de médecine, 27, rue Chaligny, 75571 Paris cedex 12, France b Inserm U 563, hôpital Purpan, 31024 Toulouse cedex 3, France c CHU de Rennes, 35000 Rennes, France d Endocrinologie, hôpital G.&R.-Laënnec, boulevard Jacques-Monod, 44093 Nantes cedex 1, France

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Mots clés : HDL-cholestérol ; LDL-cholestérol Il ne fait plus aucun doute que la réduction du LDL-cholestérol est l’objectif majeur à atteindre pour la prévention lipidique du risque cardiovasculaire. Cependant, il est encore possible de réduire ce risque et beaucoup de travaux sont actuellement consacrés aux HDL. Ces lipoprotéines sont connues depuis des années pour être protectrices. Il a pu être démontré un lien direct entre leur concentration et la prévention des événements cardiovasculaires, mais cette relation apparaît très complexe. Cette session consacrée aux HDL va tout d’abord aborder les aspects génétiques. Elle nous montrera que de nombreux gènes peuvent être impliqués dans la régulation du métabolisme des HDL et qu’ils peuvent être le siège de mutations à l’origine de pathologies cardiovasculaires sans lien direct avec les aspects quantitatifs jusqu’alors connus. Beaucoup de travaux sont actuellement consacrés non seulement à la régulation quantitative des HDL mais surtout à leur fonction, essentiellement anti-inflammatoire ou antioxydante. Mais d’autres fonctions sont aujourd’hui individualisées à partir des progrès d’exploration réalisés notamment avec la protéomique. Il est certain que ces progrès de science fondamentale permettront à terme des développements de thérapeutiques nouvelles mais actuellement nous pouvons nous appuyer sur deux classes thérapeutiques pour améliorer le profil des HDL. L’une,

pharmacologie du GEHT de la SFH.

Mots clés : Anticoagulants oraux ; Test de coagulation Les nouveaux anticoagulants oraux sont directement et sélectivement actifs sur les facteurs IIa (thrombine) ou Xa. Ils sont développés pour être utilisés sans surveillance par test de coagulation au laboratoire, à posologie fixe, ce qui est permis par une variabilité d’effet réduite par rapport aux antagonistes de la vitamine K, et prédictible. Cependant, il doit être connu qu’ils retentissent sur les tests courants de coagulation : Quick et TC + A. En outre, les inhibiteurs directs de la thrombine (dont il existe aussi des formes injectables : lépirudine et argatroban) allongent le temps de thrombine (test très sensible) et sont quantifiables par des tests dérivés dont l’ECT ; les inhibiteurs directs du Xa sont quantifiables par des tests anti-Xa qui doivent être adaptés à chaque médicament (avec une gamme propre) ; les tests anti-Xa utilisés pour les héparines, pour danaparoïde et fondaparinux, ne sont pas utilisables tels quels. Malheureusement, même au sein de la même classe, le retentissement sur les temps de coagulation est variable d’un produit à l’autre, et il est dépendant du couple réactif—machine (ce qui est une vieille et bien pénible histoire en coagulation. . .). La normalisation du Quick par l’INR ne s’applique pas à ces médicaments. Il n’y a pas de zone thérapeutique à proprement parler pour les raisons suivantes. Les données précliniques ne donnent pas d’indication assez précise qui soit transposable à l’homme. Il n’y a pas eu de développement avec études cliniques permettant de la déterminer : recherche de dose sur critères cliniques/d’imagerie, avec éventuellement détermination concomitante des concentrations du médicament habituellement observées. Il apparaît que l’effet sur les tests de coagulation dans cette zone de concentrations est variable d’un médicament à l’autre, même au sein d’une même classe. L’ensemble souligne une fois de plus le manque cruel de test « universel ». La variabilité pharmacocinétique observée (C max, T max, élimination) est assez bien documentée : fonction rénale, poids, âge ; il est peu probable que la variabilité pharmacodynamique proprement dite (effet sur la coagulation dans son ensemble à une concentration particulière) n’ait jamais de pertinence clinique. Il y a une question récurrente pour les anticoagulants : convient-il d’estimer la concen-