Les lymphocytes T CD8+ suppresseurs jouent un rôle majeur dans la tolérance immunitaire induite par la photochimiothérapie extracorporelle

Les lymphocytes T CD8+ suppresseurs jouent un rôle majeur dans la tolérance immunitaire induite par la photochimiothérapie extracorporelle

S426 kératinocytes et des épidermes reconstruits par la souche PAK. En revanche, lors de leur infection par les souches PAK fliC et PAK fliCxcpQpscF...

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S426 kératinocytes et des épidermes reconstruits par la souche PAK. En revanche, lors de leur infection par les souches PAK fliC et PAK fliCxcpQpscF ainsi que par la souche PAK en présence de l’anticorps anti-TLR5, les niveaux d’expression des gènes étaient significativement réduits. L’absence des TSS2 et TSS3 ne semble pas, à un temps précoce, moduler l’expression des médiateurs inflammatoires induit par P. aeruginosa. Des résultats similaires ont été obtenus en mesurant les quantités de chimiokines dans les surnageants de culture. L’immunohistochimie réalisée sur les épidermes reconstruits a mis en évidence une induction du peptide antimicrobien S100A7 lors de l’infection par la souche PAK, qui est réduite lors de l’infection par les souches PAK fliC et PAK fliCxcpQpscF. L’utilisation d’un anticorps polyclonal anti-P. aeruginosa sur les épidermes reconstruits infectés montre une invasion tissulaire avec localisation diffuse de la souche PAK jusqu’à la couche basale de kératinocytes, absente lors de l’infection par les souches PAK fliC et PAK fliCxcpQpscF. Discussion Les résultats suggèrent que le flagelle constitue le principal facteur de virulence de P. aeruginosa impliqué dans l’induction de l’inflammation lors d’infections cutanées, médiée par le TLR5. Le flagelle joue également un rôle dans l’invasion tissulaire de la bactérie. Conclusion P. aeruginosa a ainsi la capacité de déclencher une inflammation intense au cours des infections cutanées et d’envahir l’épiderme. Mots clés Inflammation cutanée ; Pseudomonas aeruginosa ; Virulence Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.09.064 CO13

Contribution des lymphocytes T mémoires résidant dans la peau aux récidives et à la sévérité de l’eczéma allergique de contact Léo Laoubi 1,∗ , Pia Gamradt 1 , Virginie Mutez 1 , Daniel Redoules 2 , ¸ois Nicolas 1,3 , Marc Vocanson 1 Anne-Marie Schmitt 2 , Jean-Franc 1 U1111, Inserm, Lyon, France 2 Institut de recherche, Pierre-Fabre, Toulouse, France 3 Allergologie et immunologie clinique, centre hospitalier Lyon-Sud, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Les lymphocytes T mémoires résidents (TRM ) sont des lymphocytes T mémoires qui persistent à long terme dans les tissus périphériques tels que la peau sans recirculer dans l’organisme. Bien que ces cellules assurent une surveillance immunitaire efficace contre les pathogènes, elles peuvent potentiellement aggraver de nombreuses maladies inflammatoires comme les allergies cutanées. Matériel et méthodes Dans cette étude, nous avons analysé la persistance de TRM dans les lésions guéries et leur contribution aux récidives et à la sévérité de l’eczéma allergique de contact. Pour ce faire, nous avons utilisé un modèle murin d’hypersensibilité retardée de contact (HSRC) induit par un haptène fort : le 2,4dinitrofluorobenzène (DNFB). Résultats Nos résultats montrent qu’un nombre important de lymphocytes T CD8+, exprimant des marqueurs canoniques de TRM , tels que CD103 et CD69, persistent dans l’épiderme et le derme des lésions antérieures (en comparaison de la peau non atteinte), plus de 30 jours après la résolution de la réaction d’eczéma. Approximativement 2 % de ces TRM sont spécifiques du DNFB et produisent de l’interféron (IFN)-g après restimulation ex vivo. Ces cellules sont responsables de récidives plus sévères observées sur les sites de lésion antérieure. De manière surprenante, malgré leur position stratégique au sein du tissu, les TRM sont incapables d’induire une inflammation suite à une exposition répétée à de faibles doses

CARD 2016 d’haptène, suggérant une régulation fine de l’activation de ces cellules dans le tissu. En ce sens, nous avons observé que les TRM de la peau expriment plusieurs récepteurs de co-stimulation négative (PD1-1, TIM-3, CD244) et que bloquer ces récepteurs en utilisant des anticorps monoclonaux augmentent leur réactivation ex vivo. Nos travaux en cours visent à développer des stratégies ciblant ces récepteurs de co-stimulation négatif afin de limiter la réactivation de ces TRM cutanés in situ et restaurer une tolérance chez les individus allergiques. Mots clés Allergie cutanée ; Immunologie ; Lymphocytes T mémoires résidents Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.09.065 CO14

Les lymphocytes T CD8+ suppresseurs jouent un rôle majeur dans la tolérance immunitaire induite par la photochimiothérapie extracorporelle Olivier Hequet 1,∗ , Marc Vocanson 2 , Aurélie Guironnet-paquet 3 , Audrey Nosbaum 4 , Jean-Franc ¸ois Nicolas 2 1 Centre de santé, établissement franc ¸ais du sang 2 Laboratoire de l’allergie cutanée et vaccination, Inserm 3 Laboratoire de l’allergie cutanée et vaccination, établissement franc¸ais du sang 4 Service d’immunologie clinique et allergologie, hospices civils de Lyon, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Abstract non disponible Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.09.066 CO15

Caractérisation du profil cytokinique chez les patients psoriasiques traités par l’adalimumab Franck Morel 1,∗ , Amandine Buffière Morgado 1 , Adriana Delwail 2 , Laure Favot 1 , Jean Francois Jégou 1 , Gérard Guillet 1,3 , Jean claude Lecron 1,3 1 LITEC EA4331 2 ImageUP, université de Poitiers 3 CHU de Poitiers, Poitiers, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Un réseau cytokinique complexe a été décrit dans les lésions cutanées psoriasiques et illustre le rôle central des cytokines pro-inflammatoires telles que l’IL-23, l’IL-22, l’IL-17, l’IL-1, l’oncostatine M et le TNF␣, produites par les cellules immunitaires infiltrées. Récemment, nous avons montré que l’association d’IL-1␣, IL-17A, IL-22, OSM et TNF␣ agit de fac ¸on synergique sur les kératinocytes en augmentant l’expression de molécules liées à l’immunité innée et à l’inflammation, telles que des chimiokines et des peptides antimicrobiens, et en inhibant leur programme de différenciation. Ceci génère un modèle in vitro d’inflammation cutanée mimant certaines caractéristiques du psoriasis. Nous avons démontré que cette combinaison de cytokines constitue une signature moléculaire des lésions cutanées psoriasiques. En parallèle, plusieurs approches thérapeutiques anti-cytokine ont été développées et le TNF␣ constitue une cible de choix. Parmi ces traitements, l’adalimumab est une IgG1 monoclonale anti-TNF␣ entièrement humaine qui diminue l’inflammation cutanée et le score de sévérité clinique d’au moins 75 % chez environ 80 % des patients. Notre objectif était d’analyser la modification du profil transcriptomique cutané et les