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conservateur, une chirurgie et/ou une radiothérapie. Une surveillance clinique et radiologique de manière régulière, prolongée sur le long terme, s’impose, ce qui permettra de discuter la rechirurgie et la réirradiation. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2016.11.063 P3
Le syndrome de tête de poupée Bobble ou bobble head doll syndrome (BHDS). (À propos d’un cas et revue de la littérature)
L. Mahfouf ∗ , A. Tikanouine , B. Abdennebi Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : mahfoufl
[email protected] (L. Mahfouf) Introduction Le syndrome de tête de poupée Bobble ou bobble head doll syndrome (BHDS) est un trouble du mouvement très rare qui apparaît pendant l’enfance. Il se caractérise par des mouvements de la tête vers le haut et vers le bas « yes yes » et rarement horizontal « no no ». S’associe à ce syndrome un ou plusieurs kystes du 3e ventricule à l’origine d’une hypertension intracrânienne par hydrocéphalie. Patient et méthode Nous rapportons l’observation d’un nourrisson âgé de 10 mois qui a présenté un retard psychomoteur associé à des mouvements de tête involontaires et rythmiques (qui augmentaient avec les pleurs et disparaissaient pendant le sommeil) vers le haut et vers le bas ayant évolué de fac¸on progressive depuis 5 mois. L’examen clinique retrouve un enfant dont le maintien de la posture est difficile avec certaines fonctions motrices limitées. Le fond d’œil a retrouvé une pâleur papillaire bilatérale. La tomodensitométrie ainsi que l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ont objectivé une lésion kystique de siège suprasellaire comprimant le troisième ventricule, à l’origine d’une hydrocéphalie obstructive. La thérapeutique a consisté à adopter une approche mini-invasive par neuro-endoscopie. Résultats Une atténuation des mouvements involontaires de la tête est notée en postopératoire immédiat pour disparaître totalement 2 mois après la chirurgie endoscopique. Le nourrisson est en cure de réadaptation physique. Le maintien de la posture est possible. Conclusion Le syndrome de poupée Bobble-tête est un syndrome complexe avec pour symptôme dominant des mouvements répétitifs de la tête souvent dans le sens antéropostérieur. On présume que ce trouble du mouvement est dû à l’effet de la pression dans le troisième ventricule dilaté. La neuro-imagerie est essentielle pour l’évaluation de ces patients. La ventriculocisternostomie endoscopique est le traitement de choix pour le bobble head doll syndrome (BHDS). Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2016.11.064 P4
Gliome des voies optiques
M. Martani ∗ , H. Fadla , M. Bouaziz CHU d’Annaba, Annaba, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : dr
[email protected] (M. Martani) Introduction Le gliome est la plus fréquente des tumeurs du nerf optique, surtout chez la femme dans sa forme isolée et chez l’enfant dès la naissance sans prédominance de sexe, en cas de phacomatose, avec atteinte plus diffuse (les deux nerfs optiques, le chiasma, parfois avec extension aux voies retro chiasmatiques).
Patient et méthode Nourrisson âgé de 1 an, qui présente depuis l’âge de 3 mois des mouvements involontaires des globes oculaires, avec un retard staturopondéral. L’examen clinique : absence de poursuite oculaire avec une dilatation pupillaire, l’examen ne retrouve pas de signes cliniques en faveur de neurofibromatose. IRM : volumineux masse tumorale suprasellaire à double composante tissulaire et kystique, dont la composante tissulaire rehaussée fortement après injection de produit de contraste au gadolinium, ovalaire à limite lobulée mesurant 66 × 67 mm et étendue sur 70 mm, comprimant le V3 à l’origine d’une dilatation des ventricules latéraux. Le bilan endocrinien montre un ACTH très bas ; opéré : avec une exérèse large de la tumeur qui prend naissance au niveau des nerfs et le chiasma optique, laissant une partie qui adhère en arrière avec les éléments vasculonerveux du complexe H et l’hypothalamus. Résultats Les suites opératoires étaient simples, marquée par un hydrome bilatéral, avec évolution favorable sous traitement médical et une bonne réhydratation, pas d’amélioration de la fonction visuelle. Conclusion Le diagnostic de gliome du nerf optique chez le nourrisson est rare, avec des tableaux atypiques tant sur le mode de découverte que sur le mode évolutif, la possibilité d’envahissement du chiasma optique ainsi que la bilatéralisation, conditionne gravement le pronostic fonctionnel visuel. La prise en charge thérapeutique est lourde pour une tumeur bénigne n’engageant pas le pronostic vital et doit être multidisciplinaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2016.11.065 P5
Les oligodendrogliomes : expérience du service de neurochirurgie du CHU Ibn-Rochd (à propos de 46 cas)
N. Samai ∗ , D. Adjabi , S. Alimi , H. Fadla , M. Martani , M. Bouaziz Annaba, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : samai
[email protected] (N. Samai) Introduction Les oligodendrogliomes sont des tumeurs du système nerveux central (SNC) d’origine gliale et dont l’histoire reste en pleine évolution, tant du point de vue diagnostic que thérapeutique. Ils sont relativement rares, caractérisés par des anomalies génétiques particulières et une plus grande sensibilité à la chimiothérapie. L’objectif de notre étude est de dégager les différents paramètres épidémiologiques, cliniques, radiologiques, histologiques et thérapeutiques de cette tumeur. Patients et méthode Ce travail est une étude rétrospective à propos de 46 patients pris en charge au niveau du service de neurochirurgie CHU Ibn-Rochd, Annaba, Algérie opérés pour un oligodendrogliome durant une période de 06 ans allant du 01 janvier 2010 au 31 décembre 2015. L’âge moyen de nos malades était de 43, 51 ans et le sex-ratio était de 1,3 avec une prédominance masculine. Notre série se compose de 19 cas d’oligodendrogliome de grade III et de 27 cas d’oligodendrogliome de grade II. Le syndrome d’hypertension intracrânienne était le principal signe révélateur (100 % des cas). Tous les malades de notre série avaient une localisation supratentorielle et la localisation frontale était prédominante, retrouvée chez 45 % des cas. Résultats Le traitement s’est basé sur la chirurgie, indiquée chez tous nos malades et le traitement adjuvant par la radiothérapie a été préconisé chez les patients ayant un diagnostic histologique d’oligodendrogliome de haut grade. Aucun malade de notre série n’a bénéficié de chimiothérapie. L’évolution clinique et radiologique était satisfaisante chez 31 malades, la récidive était notée chez 3 patients. Conclusion Les oligodendrogliomes sont des tumeurs rares du système nerveux central, ayant une évolution lente. Actuellement,
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la prise en charge de ces tumeurs s’est améliorée grâce à la découverte d’une altération génétique (1p 19q) qui leur confère une chimiosensibilité et un meilleur pronostic. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2016.11.066 P6
Anévrisme intracrânien associé à une coarctation de l’aorte : à propos d’un cas et revue de la littérature
Y. Elallouchi ∗ , M. Laghmari , M. Lmejjati , H. Ghannane , K. Aniba , S. Aït Benali Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (Y. Elallouchi) Introduction Les auteurs rapportent une nouvelle et rare observation associant un anévrisme intracrânien et une coarctation de l’aorte. Nous discutons les aspects cliniques, la pathogénie et la prise en charge de cette association à laquelle il faut penser, en particulier chez l’adolescent et l’adulte jeune. Patient et méthode Notre observation concerne un jeune de 21 ans présentant l’association d’un anévrisme intracrânien et d’une coarctation de l’aorte. Discussion L’association fortuite d’anévrisme intracrânien et une coarctation de l’aorte est une pathologie rare de l’adolescent et de l’adulte jeune. Sa pathogénie liée à une anomalie embryologique de la crête neurale n’a pas de fondement scientifique. Un examen cardiovasculaire bien conduit nous paraît nécessaire et systématique chez tout sujet jeune porteur d’un anévrisme intracrânien. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2016.11.067 P7
Accident vasculaire cérébral révélateur d’une cardiomyopathie dilatée primitive chez un nourrisson de 10 mois
Y. Elallouchi ∗ , M. Laghmari , M. Lmejjati , H. Ghannane , K. Aniba , S. Aït Benali Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (Y. Elallouchi) Introduction L’accident vasculaire cérébral du nourrisson (AVC) est une urgence peu fréquente dans la pratique quotidienne. À travers cette observation et une revue de la littérature, on va discuter les aspects cliniques, la pathogénie et la prise en charge de cette pathologie. Patient et méthode Nous rapportons l’observation du nourrisson B.E. âgé de 10 mois, présentant un accident vasculaire cérébral révélateur d’une cardiomyopathie dilatée. Conclusion La prise en charge thérapeutique de l’AVCI du nourrisson reste encore un sujet de controverse. Des études pédiatriques prospectives plus larges sont nécessaires pour améliorer la prise en charge de cette pathologie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2016.11.068
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Epilepsy: Unusual presentation of cerebral hydatid disease in children
Y. Fahde ∗ , F. Hajhouji , K. Aniba , M. Laghmari , S. Ait Benali Service de neurochirurgie, hôpital de Tofai, CHU Mohamed VI, Marrakech, Morocco ∗ Corresponding author. E-mail address:
[email protected] (Y. Fahde) Introduction Cerebral hydatid disease is very rare, representing only 2% of all cerebral space occupying lesions even in the countries where the disease is endemic. Intracranial hydatid cysts are more common in children and occur more frequently in the supratentorial space. The aim of this paper is to describe the characteristic features of computed tomography (CT) and magnetic resonance imaging (MRI) and to determine the clinical presentation and surgical outcome of cerebral hydatid disease. Materials and methods Medical chart and records were reviewed retrospectively to determine demographic data, clinical findings, morphological assessment, surgical approaches and outcomes. A 7year-old girl was admitted to the emergency department because of an epileptic attack. On radiological examination, a round, cystic lesion appeared in the parietal lobe and caused shift of the midline structures. Results The cyst was successfully removed using the Dowling technique. The postoperative period was uneventful and seizures were not seen during follow-up. Conclusion Hydatid cyst of the brain presents clinically as intracranial space occupying lesion and is more common in children, it is well demonstrated by CT and MR examinations and surgery is the treatment option with affordable morbidity and low mortality. Disclosure of interest The authors have not supplied their declaration of competing interest. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2016.11.069 P9
Glioblastome de la fosse cérébrale postérieure : à propos d’un cas et revue de la littérature
D. Bouali ∗ , A. Mati , A. Saadi , A. Mekhtiche , A. Meliani Cherchell, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (D. Bouali) Introduction Ce sont les tumeurs astrocytaires les plus malignes, primitifs ou proviennent de la transformation maligne d’un astrocytome préexistant et se caractérisent aussi par un grand polymorphisme des cellules tumorales. Ils surviennent à tous les âges mais avec un pic de fréquence entre 50 et 60 ans et sont généralement en supratentoriel ; cependant, en infratentoriel est une entité rare, surtout lorsqu’ils sont multifocaux, pouvant simuler des lésions métastatiques. Patient et méthode Nous rapportons le cas d’un homme de 61 ans, sans antécédents particuliers qui présentait depuis 04 mois des vertiges puis des troubles de l’équilibre et de la marche, l’imagerie cérébrale (TDM et IRM cérébrale) montait la présence de 03 lésions vermiennes donnant l’aspect en première intention de localisations secondaires, le bilan d’extension été négatif. Le patient a bénéficié d’une biopsie, puis d’une VCS suite a une hydrocéphalie secondaire a une flambée tumorale, enfin l’exérèse chirurgicale été réalisée par voie sous-occipitale transtentorielle permettant l’accès à la lésion la plus volumineuse vermienne supérieure. Nous n’avons pas observé aggravation postopératoire, mais persistance du syndrome cérébelleux statique, les résultats anatomopathologiques dans deux laboratoires différents convergeaient en faveur d’un glioblastome de grade IV. Discussion Le glioblastome est la tumeur la plus fréquente parmi toutes les tumeurs intracrâniennes primaires avec une fréquence