Péritonites en dialyse péritonéale : analyse des résultats de l’unité de dialyse péritonéale du service de néphrologie du CHU Hédi-Chaker de Sfax (à propos de 50 cas)

Péritonites en dialyse péritonéale : analyse des résultats de l’unité de dialyse péritonéale du service de néphrologie du CHU Hédi-Chaker de Sfax (à propos de 50 cas)

304 Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 11 (2015) 287–337 l’hémodialyse, service de réanimation pédiatrique CHUO. Le score se définit sel...

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Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 11 (2015) 287–337

l’hémodialyse, service de réanimation pédiatrique CHUO. Le score se définit selon 10 items cotés de 10 à 40 points. Résultats Cinq garc¸ons et 1 fille âgés entre 11 et 18 ans ont répondu au questionnaire. Deux malades ont un score de l’estime de soi très faible (< 25), 3 malades ont un score de l’estime de soi faible (25–31) et un malade se retrouve avec un score moyen de l’estime de soi (31–34). Discussion Nos malades sont tous des adolescents, c’est à ce moment de la vie que chaque individu doit absolument trouver son identité, le jeune doit courir le risque de se séparer de ses parents en se définissant par rapport à eux et en explorant l’intimité avec des amis et avec des représentants de l’autre sexe » [2]. Le sexe féminin, l’adolescence, la non-scolarité et l’âge de la dialyse plus de 2 ans ont été corrélés à un score faible ou trop faible. Par contre, la durée de dialyse moins de 1 an a été corrélé à un score moyen. Conclusion Pour améliorer l’estime de soi nous suggérons : – l’amélioration de la qualité de vie des malades par l’écoute active de leur problème, et les encourager à participer à des activités et à des évènements sociaux ; – la meilleure solution restera la greffe rénale. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Références [1] Cox HC. Applications cliniques des diagnostics infirmiers. 4e éd. F.A. Davis: Philadelphia, USA; 1997. [2] Duclos G, Laporte D, Ross J. L’estime de soi des adolescents, collection. Hôpital Sainte-Justine pour les parents; 2009 [96 p]. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.108 PJD.43

Dialyse et troubles du sommeil : résultat d’une enquête monocentrique A. Testa 1,∗ , C. Ansquère 2 , M.P. Humeau 3 1 Site Confluent, ECHO Expansion des centres d’hémodialyse de l’Ouest, Rezé, France 2 Gériatrie, Nouvelles cliniques nantaises, Rezé, France 3 Pneumologie, Nouvelles cliniques nantaises, Rezé, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Testa) Introduction Les troubles du sommeil (insomnie, somnolence diurne, syndrome des jambes sans repos et apnées du sommeil) sont assez fréquemment rapportées au cours de différents stades de la maladie rénale chronique et peuvent influencer de manière négative la qualité de vie. À l’aide d’un questionnaire anonyme et préalablement adapté, nous avons voulu investiguer ces troubles dans la population dialysée afférant à nos centres. Patients et méthodes Au total 294 réponses ont été rec¸ues. La population était constitué de 57 % d’hommes, l’âge moyen était de 65,5 ± 15,1 ans (médiane 70 ans). Résultats Plus de la moitié des patients affirmait avoir des « problèmes de sommeil » à type de somnolence ou accès d’endormissement dans la journée et/ou insomnie (mauvais sommeil pendant la nuit). La durée des troubles était > 1 an pour plus de 2/3 des patients. La difficulté à l’endormissement ainsi que les réveils nocturnes étaient rapportés par respectivement 37 et 60 % des patients. Par ailleurs, la grande majorité des patients interrogés trouvait une nette différence entre le temps moyen de sommeil (estimé à 7 heures) et la quantité de sommeil nécessaire pour être en forme (90 % ≤ 9 heures). Environs 20–25 % des patients ou leurs partenaires signalaient des mouvements anormaux des jambes pendant le sommeil. À noter que 10 % des patients prenaient un médicament pour ces troubles (un hypnotique le plus souvent), que 1 % faisait une consommation d’alcool avant le coucher et que 10 % se déclaraient fumeurs. La seule corrélation significative retrouvée était une incidence plus élevée de troubles chez les femmes, alors que le type de dialyse et l’âge n’avaient pas d’influence.

Discussion Notre enquête confirme que les troubles du sommeil en dialyse sont fréquents, touchant un patient sur deux au moins et en particulier des femmes. Ces troubles ont souvent une durée de plusieurs mois et conduisent à la prescription d’hypnotiques. Conclusion Les troubles du sommeil méritent l’attention des équipes prenant en charge les patients dialysés ; une connaissance plus approfondie des traitements, médicamenteux et non, est nécessaire. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.109 PJD.44

Péritonites en dialyse péritonéale : analyse des résultats de l’unité de dialyse péritonéale du service de néphrologie du CHU Hédi-Chaker de Sfax (à propos de 50 cas)

S. Feki ∗ , H. Mahfoudh , S. Toumi , F. Msedi , N. Moalla , M. Hdiji , K. Kammoun , F. Jarraya , J. Hachicha Néphrologie, CHU Hédi-Chaker, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : feki [email protected] (S. Feki) Introduction La péritonite reste l’une des principales complications chez les patients en dialyse péritonéale (DP). Dans la littérature, les taux de péritonites varient de fac¸on considérable entre les pays et reflètent des modalités de prise en charge différentes. Patients et méthodes Étude rétrospective descriptive à propos de tous les patients traités par dialyse péritonéale à l’unité de DP, et qui ont présenté des péritonites, durant la période allant du mois de janvier 2002 jusqu’au mois de décembre 2014. Cette étude vise à déterminer le taux de péritonites. Résultats Le taux de péritonites de notre centre est de 32,88 mois x patients/péritonites. Cinquante (31 hommes et 19 femmes), parmi les 103 patients pris en charge depuis l’ouverture ont présenté au moins un épisode de péritonite. Le délai moyen de survenue du 1er épisode est de 14 mois après la pose du KT de DP. Parmi les 86 épisodes d’infection péritonéale recensés, 43,02 % étaient à culture négative. Pour les cas où la culture était positive, 29,07 % étaient à CGP, 20,93 % à BGN, 3,49 % à levures et champignons et 3,49 % à germes multiples. L’évolution était favorable dans 70,2 % des cas avec guérison après ATB. Dans 6,4 % des cas, il y a eu recours au changement du KT et pour 23,4 % des cas restants, l’indication du passage définitif en HD était la solution. Discussion Certes le taux de 32,88 mois × patients/péritonites n’atteint pas l’objectif de 1 épisode tous les 41–52 mois (0,29–0,23 par an) rapporté par quelques centres et recommandé par la société internationale de DP (ISPD). Néanmoins, nos résultats restent satisfaisants relativement à la majorité des centres inscrits au RDPLF. Les recommandations de l’ISPD exigent que les infections à culture négative ne doivent pas dépasser les 20 %, alors que dans notre série elles atteignent 43,02 % avec une nette augmentation au cours des trois dernières années. Conclusion La péritonite à culture négative est très fréquente dans notre centre, une amélioration des techniques de collecte des échantillons pour l’examen bactériologique ainsi qu’une meilleure collaboration avec l’équipe de bactériologie sont nécessaires. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.110