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Compte
rendu de reunion
lich et Pyle etaient de 10 ans a 14 ans 6 mois (moyenne f ET = 12 ans I I mois f 12 mois). Les concentrations d’osteocalcine (moyenne 2 DS = 127 + 36 ng/mL, extr&mes: 52.212 ng/mL) n’etaient pas cormlees avec I’Lge civil mais presentaient une relation positive statistiquement significative (r = 0,458; p = 0,0003) avec l’age osseux. De plus, les concentrations seriques de 1,25(OH)2D (moyenne f ET = 32,7 IT 10.7 pg/mL, extremes: 9,374,0 pg/mL) Ctaient cormlees positivement avec les taux d’osteocaltine (r = 0,367 ; p = 0,0043). Ces resultats montrent que, chez I’adolescent. l’osteocalcine est un bon indicateur de la maturation osseuse et que celle-ci depend. en partie, du systi-me vitaminique D.
avant tout exercice provoquant une hyper-pression abdominale (anticipation p&in&ale a I’effort abdominal). Certains entrainements sportifs devraient etre modifies pour reduire les contraintes p&ineales (materiel, gestes, type de surface). II serait utile d‘introduire des exercices de tonification perineale lors de la pratique de la gymnastique d’entretien 121.
Apports d’une approche sit6 minCrale vertkbrale: jockeys
Les ostCochondroses du coude: chez une jeune gymnaste
volum&ique de la denexemple des &ves lads-
F Oberlin. S Cabrol, A Allemandou, P Bourgeois, Cl Peres Service de rhumntologie PI de physiologic du sport, h6pifal Pick-Sulp@rri$re, 75651 Paris cedex 13
L Tricot-Le Mestric. CHlJ. 14033 Cum
JY Cuincestre,
g propos
d’un
cas
C Vielpeau
de la
Le resultat d’une mesure de densite osseuse par absorptiometrie biphotonique est une densite minerale surfacique (DMS), en g/cmz, laquelle ne prend pas en compte l’epaisseur de la vertebre. Ce facteur peut prendre une importance particulit-re lorsqu’il existe une variation des dimensions de la piece osseuse examinee comme au tours de la croissance. Or il est possible, ii pattir des donnees de la projection vertebrale, de reconstruire un volume en assimilant le rachis a un cylindre selon la formule: densite volumetrique = hauteur vertebrale x 4 x CMOV/(x aire*) (CMOV: contenu mineral osseux vertebral). Les densites MS et volumetrique vertibrales (DVV), CtudiCes chez 63 Cl&es jockeys, montrent, a I’entree, une DVV bien correlee au poids, au stade pubertaire, aux taux plasmatiques de testosterone et d’IGFI, mais, a l’inverse de la DMS, pas a la taille. Un an apres, la variation du volume vertebral est de 1855 f lo,63 cm3, celle du CMOV de 488 k 3,Ol g, celle de la DMS de 0,036 f 0,037 g/cm* et celle de la DMV de 0,002 & 0,012 g/cm?. La variation de DMV est corn&e aux variations de la taille, du poids. du taux de base de testosteronemie, mais, a I‘inverse de la DMS, pas a celle du taux de base d’IGF1. Ainsi alors que tous les Cl&es ont, au cows du suivi, une augmentation du contenu mineral vertebral, il existe un retard de la mineralisation par rapport 1 l’augmentation du volume osseux qui est au mieux mis en evidence par I’Ctude de la delsite volumetrique.
Sport et statique
1 Nygaard I, De Lancey J. Arnsdorf L, Murphy E. Exercise and incontinence. Obstef Gynecol 1990 ; 75 : 848.51 2 Jacquetin B, Lambert T, Grunberg P, Descamps C. Incontinence urinaire de la femme sportive. In: Le ,peh:is fkinin statique et dyctmiqrce. Paris : Masson ; 1993. p 142-53
pelvienne
B Vesselle, F Boyer, V Bombart. M Bilesimo, M Elaerts, JC Etienne Unirt de mtfdecine physique ef de rladapinrion, mtfdecine du sport. CHU, Reims Les consequences de la pratique sportivc feminine sur la statique pelviptrineale et I’incontinence ne sont pas parfaitement connues. Selon les sports, on rapporte que 7 a 38 % de sportives se plaignant d’incontinence a des degres divers [I]. Si la pathogenic des troubles de la statique pelvienne et de I’incontinence urinaire n’est pas univoque. le sport peut apparaitre comme un facteur determinant. On connait les consequences nocives d’une tonification abdominale iladaptee ou trop precoce dans le post-partum. Dam le domaine des activites physiques ou sportives, a titre prophylactique, I’information des femmes doit Ctre developpee, de m@me que I’apprentissage de la contraciion volontaire du perinee
L’engouement actuel pour la pratique sportive amene de plus en plus de jeunes enfants et adolescents dans les consultations de medecine du sport et d’orthopedie. A cot& de la traumatologie classique, la microtraumatologie induite sur un squelette en croissance est de plus en plus frequente, provoquant des anomalies de I’ossification enchondrale des noyaux Cpiphysaires ou apophysaires. A travers le cas d’une jeune gymnaste de competition dgee de I3 ans, nous aborderons le cadre des osteochondrodystrophies du coude, qui surviennent Cgalement dans la pratique du tennis et des sports de lancers. Une douleur mecanique, declenchee ou aggravee par le sport. trot&e le plus souvent a la palpation des noyaux d’ossification. avec un examen souvent pauvre par ailleurs, doit faire evoquer le diagnostic et conduire B I’imagerie pour depister au plus t8t les atteintes articulaires avec fragmentation ou extraction, qui peuvent conduire a la chirurgie en fonction de I’lge et des sequelles douloureuses ou fonctionnelles. Dans les formes non articulaires, rares au niveau du coude, et les formes articulaires saris sequestre invalidant, le traitement doit rester medical et s’aisocier au repos sportif. L’evolution est alors en regle favorable.
Les facteurs de rCcidive de luxation ant&o-interne T Lc Tiec. A Bourahla, CHU de Caetz
apr&s un premier de l’i!paule
C Hulet, S Leclercq,
JY Guincestre.
Cpisode C Vie&au
Cette etude prospective et randomisee pour le delai d’immobilisation a pour objet de rechercher les facteurs de recidive apres un premier episode de luxation ant&o-interne de la scapulohumerale. Cinquante-deux patients ont CtC inclus, 36 hommes (69 %) et 16 femmes, la moyenne d’Lge lors du traumatisme initial est de 38 ans (moyenne: 15-89 ans), mais la moitie a 25 ans ou moins. Nous avons retrouve I2 lesions de la glene (23 %). 30 encoches hum&ales (57,5 %). un Cpanchement dam 77 % des cas et un decollement capsulaire dam la moitie des cas. L.e recul de la serie est de 44 mois. Seize patients ont recidive, deux presentent une Cpaule instable et douloureuse. Ces I8 patients avaient tous 25 ans ou moins lors du traumatisme initial. Le taux global de recidive est de 34.6 %, mais il est de 85 % avant 20 ans. La relation risque de recidive-age est t&s significative. en revanche aucun autre facteur, notamment l’immobilisation, n’influence le risque de recidive. Comme Trillat, HovClius ou Walch, nous trouvons que seul l’age lors de l’episode initial est un facteur predictif de recidive d’une luxation ant&o-inteme de la scapulohumtrale. Un bless6 de moins de 20 ans a un risque de recidive quatre fois sur cinq.