A122 huit mois. L’épistaxis et l’obstruction nasale sont rapportés dans 46 % des cas. L’approche clinique comportait un examen rhinologique complet, un examen cervical et une pan endoscopie avec biopsie (dans certains cas). Sur le plan du bilan complémentaire, tous les patients ont bénéficié d’une TDM faciale. L’étude histologique a montré huit tumeurs de nature bénignes avec cinq cas d’hémangiomes ; et cinq cas de tumeurs malignes avec trois cas de carcinomes spinocellulaires. Le traitement comportait une résection par voie endonasale dans neuf cas, par voie externe dans deux cas où le traitement a consisté en une résection de la pyramide nasale et du septum avec reconstruction. Une chimiothérapie exclusive est indiquée pour un seul patient ; une radiothérapie exclusive pour un autre. Les tumeurs bénignes : la résection par voie endonasale était suffisante. Aucune complication locale ne fut constatée (recul moyen de 20 mois). Pour les Tm malignes, on a noté une mortalité dans deux cas, (par méta gg). Les autres patients porteurs de tumeurs malignes ont été stabilisé après traitement. Conclusion.— Le dépistage précoce des tumeurs septales, facilite certainement le traitement et améliore sensiblement la guérison. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.389 P037
Fibrome nasopharyngien : à propos de huit cas et revue de littérature L. Taali ∗ , M. Fassih , Abada , S. Rouadi , M. Mahtar , M. Roubal , A. Janah , M. Essaadi , R.F. Kadiri Hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant.
But de la présentation.— Le fibrome nasopharyngien (FNP) est une tumeur bénigne, rare, du sujet jeune de sexe masculin ; il peut engager le pronostic vital par les complications qu’il peut engendrer. Son traitement est essentiellement chirurgical. L’objectif du travail est d’étudier leurs caractéristiques cliniques, thérapeutiques et évolutives. Patients et méthodes.— Dans ce travail nous rapportons huit observations de fibromes nasopharyngiens colligées au service entre janvier 2009 et juillet 2012. Résultats.— Nous rapportons huit cas de fibromes nasopharyngiens, qui étaient tous de sexe masculin, avec une moyenne d’âge de 18,3 ans, et des extrêmes de 13—27 ans. L’épistaxis est le signe révélateur majeur, il est rapporté par tous les patients, les algies faciales sont rapportées par quatre patients, la déformation faciale est trouvée dans deux cas. L’imagerie avait permis le diagnostic et l’évaluation de l’extension tumorale en préopératoire. Tous nos malades étaient opérés après embolisation sélective. La voie endonasale a été indiquée chez trois patients, les cinq autres ont bénéficié d’une voie transfaciale. Le contrôle clinique et radiologique n’a pas montré de récidive après un recul de trois ans. Conclusion.— Le FNP est une tumeur rare, lytique et extensive. L’amélioration de la prise en charge thérapeutique du FNP a été possible grâce : — au développement de l’imagerie ; — aux progrès des techniques d’embolisation ; — au développement de la chirurgie endonasale sous-guidage endoscopique. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.390 P038
Les polypes choanaux : à propos de 62 cas
Posters E. Gassab ∗ , N. Krifa , A. Smaili , A. Kâabi , M. Mâatouk , R. Hadhri , A. Korbi , N. Kolsi , K. Harrathi , J. Koubâa CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Le polype choanal (PC) est une pseudotumeur bénigne prenant origine à partir de la muqueuse nasosinusienne. Il existe plusieurs formes topographiques dont le polype antrochoanal représente la forme la plus fréquente. Les buts de ce travail sont d’étudier les aspects cliniques des PC, de préciser l’apport de l’imagerie moderne (TDM et IRM) pour le diagnostic et d’insister sur la place de la chirurgie endoscopique endonasale. Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective à propos de 62 cas de PC colligés dans notre service sur une période de 11 ans (2000—2010). Résultats.— L’âge moyen de nos patients était de 23 ans (six à 74 ans). Il s’agissait de 24 malades de sexe masculin et de 38 malades de sexe féminin. L’obstruction nasale était le maître symptôme dans 95,2 % des cas. Le délai moyen de consultation était de deux ans (deux mois à 15 ans). L’endoscopie nasale a permis de préciser l’origine du polype dans 47 cas. La formation polypoïde était unilatérale dans tous les cas avec une extension vers le cavum dans 31 cas (50 %) associée à un prolongement vers la choane controlatérale dans quatre cas. La TDM du massif facial a été réalisée pour 54 patients. Le polype était antrochoanal dans 54 cas, sphéno-choanal dans six cas, éthmoïdo-choanal dans un cas et choanal pur dans le cas restant. Une IRM a été pratiquée dans un seul cas de polype sphéno-choanal. Une biopsie a été pratiquée dans sept cas devant l’aspect charnu du polype et a montré l’aspect d’un polype inflammatoire. Tous nos patients ont eu un traitement chirurgical : la voie endonasale sous contrôle endoscopique a été pratiquée dans 56 cas (90,3 %), la voie de Caldwell-Luc dans quatre cas et une polypectomie simple dans deux cas. Nous avons noté 11 cas de récidive : neuf après chirurgie par voie endonasale (16,07 %) et deux après polypectomie. Le délai moyen de récidive était de 18 mois (deux à 28 mois). Les patients ont été repris avec succès. Le recul moyen était d’un an à sept mois. Conclusion.— Le PC est une pseudotumeur bénigne dont le traitement est chirurgical. La prise en charge des PC a été révolutionnée par l’avènement de la chirurgie fonctionnelle sinusienne endonasale (FESS) qui est devenue le traitement de choix avec peu de séquelles fonctionnelles et des résultats prometteurs. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.391 P039
Tumeur fibreuse solitaire des cavités nasosinusiennes : à propos de deux observations
I. Fergoug ∗ , K. Chikh , M. Mohamdi , M. Mehadji Faculté de médecine d’Oran, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Les tumeurs fibreuses solitaires sont d’origine mésenchymateuse, elles sont rares, décrite pour la première fois en 1931, elles touchent essentiellement (les séreuses) la plèvre, le péricarde et le péritoine, plus rarement elle atteint d’autres tissus : médiastin, poumon, voies aériennes supérieures, méninges. Nous rapportons deux cas de tumeur fibreuse solitaire localisées aux cavités nasosinusiennes, le but est décrire les caractéristiques cliniques, paracliniques, et thérapeutiques de cette entité rare. Patients et méthodes.— Observation 1.— Patient âgé de 35 ans, présentant une obstruction nasale chronique bilatérale évoluant depuis quelques mois, l’examen clinique objective une formation tumorale nasosinusienne