Les ressauts de hanche expliqués par l’échographie

Les ressauts de hanche expliqués par l’échographie

Revue du rhumatisme monographies 82 (2015) 173–176 Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Les ressauts de hanche expliqués par...

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Revue du rhumatisme monographies 82 (2015) 173–176

Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com

Les ressauts de hanche expliqués par l’échographie Snapping hip explained by ultrasound Anne Sudre a,∗ , Antoine Lisse a , Marine Clay b , Philippe Gaudin b a b

Centre hospitalier d’Uriage, 1750, route d’Uriage, 38410 Saint-Martin d’Uriage, France Service de rhumatologie, hôpital Sud, CHU de Grenoble, avenue de Kimberley, 38130 Échirolles, France

i n f o

a r t i c l e

Historique de l’article : Accepté le 4 juin 2015 Disponible sur Internet le 2 juillet 2015 Mots clés : Ressaut de hanche Tendon du psoas Échographie Dynamique Diagnostique

r é s u m é Le ressaut de hanche est une manifestation clinique bénigne et fréquente dans la population, notamment chez les sportifs. On distingue trois types de ressauts : antérieur et latéral (les plus fréquents), et postérieur. En cas de présentation typique, aucun examen complémentaire n’est nécessaire. Cependant, en cas de gêne, de douleurs ou de points d’appel à l’examen clinique, il peut être important de bien relier la sensation ressentie par le patient à un simple ressaut de hanche et d’éliminer une pathologie articulaire ou abarticulaire. L’échographie, par son caractère dynamique, non invasif et peu coûteux est un examen de premier choix pour visualiser le ressaut de hanche, l’incriminer dans la présentation clinique du patient et éliminer un éventuel diagnostic différentiel. © 2015 Société franc¸aise de rhumatologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

a b s t r a c t Keywords: Snapping hip Iliopsoas tendon Ultrasound Dynamic Diagnostic

Snapping hip is a benign clinical manifestation, frequent in the population, especially among athletes. We describe three sorts of snaps: anterior and external (the most frequent), and posterior. In case of a typical presentation, no further evaluation is required. However, in case of trouble, pain or abnormal clinical examination, it may be important to link symptomatology to a snapping hip and to eliminate articular or abaticular pathology. Ultrasound, being dynamic, non-invasive and low cost, is a first choice imaging technique to see the snapping hip, to relate it to the clinical presentation, and to eliminate differential diagnosis. © 2015 Société franc¸aise de rhumatologie. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

1. Introduction Les ressauts de hanche sont des manifestations cliniques ressenties par le patient comme des claquements ou accrochages au niveau de la hanche. La plupart du temps, ils sont non douloureux et ne nécessitent pas de prise en charge thérapeutique. Si leur description clinique date du début du XXe siècle, leur mécanisme précis va rester longtemps inconnu. En effet, les ressauts de hanche apparaissent lors des mouvements, rendant imprécises les techniques usuelles d’imagerie statique. L’arrivée de l’échographie et surtout sa réalisation lors du mouvement vont permettre de préciser les circonstances d’apparition des ressauts.

∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Sudre).

En cas d’apparition de douleurs, la difficulté est de bien incriminer le ressaut dans la responsabilité de la douleur et de ne pas passer à côté d’une pathologie articulaire ou abarticulaire nécessitant une prise en charge spécifique. On distingue plusieurs ressauts de hanche : latéral, interne et postérieur. Seuls les deux premiers, les plus fréquents, on fait l’objet d’études échographiques. 2. Le ressaut interne/antérieur 2.1. Définition Il est décrit pour la première fois en 1951 par Nunziata et al. comme étant le ressaut de la lame aponévrotique du psoas au niveau de l’éminence ilio-pectinée [1]. Ce mécanisme d’action ne va jamais être prouvé par la suite et l’échographie, par son caractère dynamique, a permis de préciser le mécanisme du ressaut.

http://dx.doi.org/10.1016/j.monrhu.2015.06.001 1878-6227/© 2015 Société franc¸aise de rhumatologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

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Certains auteurs ont établi une classification entre ressaut extraarticulaire et intra-articulaire [2]. En fait cette seconde entité correspond plus à une sensation, souvent douloureuse de ressaut. Elle est liée à une pathologie intra-articulaire responsable de la sensation clinique : ostéochondromatose, lésion cartilagineuse, lésions du labrum. Il semble logique de réserver le terme de ressaut de hanche aux manifestations physiologiques. Sa fréquence n’est pas connue mais il semble plus fréquent chez la femme et après l’âge de 30 ans. Les sportifs pratiquant des mouvements répétés d’abduction de hanche comme les danseurs seraient plus particulièrement atteints [3].

14 patients, 5 présentaient des signes de tendinopathies et 2 un tendon bifide [9] ; • Blankenbaker et al. retrouvent chez 40 patients symptomatiques seulement deux anomalies : 1 bursite, 1 tendinite [10] ; • Pelsser et al., chez 36 patients, 6 tendinites et 1 bursite [11] ; • Wuldenbaldinger, sur 34 patients, 17 tendinopathies et 6 bursites [12].

2.2. Clinique

2.4.2. En dynamique L’étude de Deslandes et al. [9] en 2008 décrit avec précision le mécanisme venant remettre en cause la description initiale de Nunziata et Blumenfeld [1]. L’examen est réalisé sur un sujet en position allongée, à l’aide d’une sonde de fréquence variable 5–12 MHz. L’étude du tendon se fait de fac¸on transversale, en regard du bord supérieur du pubis. Le patient va réaliser un mouvement passant de l’extension du membre inférieur à la position « frog leg » puis retour à l’extension. Lors de l’extension du membre inférieur, le tendon du psoas est plaqué contre l’anneau pelvien (Fig. 1). Lors de la flexion, abduction et rotation externe (frog leg), le tendon du psoas va « rouler » au sein du muscle iliaque. Les fibres médiales du muscle iliaque viennent alors s’intercaler entre le tendon du psoas et le bord supérieur du pubis (Fig. 2). Le retour à l’extension du membre inférieur va provoquer le retour du tendon du psoas contre l’anneau pelvien. Celui-ci

Le patient ressent un claquement interne, sourd et profond, lors du mouvement suivant : rotation externe, flexion, abduction de hanche (position « frog leg ») par rapport à la position neutre [4]. Le claquement n’est pas reproductible en passif par suppression du tonus musculaire. L’examen clinique de la hanche est normal par ailleurs mais est indispensable afin d’éliminer une autre pathologie de hanche (coxarthrose par exemple) ou une pathologie inguinale (adénopathie. . .). 2.3. Rappel anatomique Le muscle psoas prend son origine sur les faces latérales du corps des vertèbres T12 à L5, sur les disques intervertébraux correspondants et sur le bord inférieur des processus transverses. Il se dirige alors en bas et en dehors ou il rejoint, par un tendon commun, les fibres musculaires du muscle iliaque. Celui-ci prend son origine sur la face interne de la crête iliaque et l’aile du sacrum. La réunion du muscle iliaque et psoas forme le tendon du même nom qui passe en avant de l’éminence ilio-pectinée, sur le bord antérieur de l’os coxal puis en avant de l’articulation coxo-fémorale avant de se terminer sur le petit trochanter [5].

L’échographie statique permet essentiellement d’éliminer un diagnostic différentiel notamment épanchement intra-articulaire, fissure ou rupture du psoas, pathologie du bourrelet.

2.4. Apport de l’échographie L’intérêt de l’échographie dans le ressaut de hanche est largement démontré [6]. Il s’agit principalement de pouvoir coupler un examen en statique et en dynamique. Guillin et al. ont bien décrit l’anatomie échographique statique et dynamique du tendon du psoas [7]. 2.4.1. En statique L’examen se réalise chez un patient en décubitus dorsal. Le muscle psoas est visible en coupe longitudinale au-dessus du col fémoral. Il est recouvert par le muscle droit fémoral. En coupe transversale, il passe au-dessus de l’articulation coxo-fémorale et est bien visible au-dessus du bourrelet cotyloïdien. Une sonde linéaire de fréquence 5–12 MHz doit être utilisée. Les anomalies retrouvées lorsque la clinique est typique d’un ressaut antérieur de hanche (signes de tendinites ou de bursites) sont peu nombreuses. Quelques études ont rapporté ceci : • Janzen et al. ont étudié 8 patients symptomatiques en comparant IRM et échographie. En échographie statique 2 patients présentaient un amincissement du tendon iliopsoas et 2 patients un épanchement péri-tendineux. En échographie dynamique, tous présentaient des signes de ressaut correspondant au claquement audible. L’IRM retrouvait des signes de tendinopathies chez 2 patients et une bursite du psoas. Il n’y avait pas d’anomalie intra-articulaire [8] ; • Deslandes et al. ont réalisé une échographie en statique puis en dynamique chez des patients symptomatiques. En statique, sur

Fig. 1. Tendon du psoas (TP) accolé à l’anneau pelvien, membre inférieur en extension. Le muscle iliaque (MI) est situé au-dessus du tendon du psoas.

Fig. 2. Tendon du psoas (TP) au sein du muscle iliaque (MI), membre inférieur en position « frog leg ». Les fibres médiales du MI s’intercalent entre le TP et le bord supérieur du pubis.

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peut se faire de fac¸on brutale, responsable d’un ressaut audible (Annexe A, Vidéo S1 ; voir le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article). Certains auteurs retrouvent également comme étiologie au ressaut un tendon bifide du psoas [9,13] mais également description d’un cas de conflit entre le tendon du psoas et un kyste du labrum [9]. Le ressaut peut être retrouvé chez un nombre variable de patients qu’ils soient symptomatiques ou non : • 14 patients sur 18 symptomatiques [9] ; • parmi 42 hanches asymptomatiques, la moitié présente des signes échographiques de ressaut antérieur [7] ; • 9 sur 40 patients symptomatiques [10] ; • 26 sur 36 hanches symptomatiques [11]. 2.5. Stratégie d’imagerie Toute la difficulté devant la présence d’un ressaut interne de hanche est d’éliminer un diagnostic différentiel évocateur d’une pathologie autre, intra-articulaire ou abarticulaire. Si l’interrogatoire et l’examen clinique sont typiques et le patient non gêné, ils peuvent être suffisants. Il est cependant parfois nécessaire de compléter par des examens d’imagerie en cas de gêne ou de douleurs. Wudenbalginger et al. ont déterminé un algorithme diagnostique. Dans leur étude qui porte sur un petit nombre de patients (54), l’échographie seule permet de poser un diagnostic dans 46 % des cas et l’association radiographie et échographie permet de le poser dans 83 % des cas ce qui permet de préconiser la réalisation de ces examens en première intention avant, si nécessité, de compléter par une IRM [12]. 2.6. Ressaut et prothèse de hanche Des cas de ressauts apparaissant après la pose d’une prothèse de hanche ont été décrits [14]. Il s’agit le plus souvent d’un conflit entre la cupule de la prothèse, qui peut être trop antéversée, et le tendon du psoas. L’échographie par son caractère dynamique et l’absence d’artefact métallique est un outil utile au diagnostic [11,15]. Elle est souvent couplée au scanner. Elle permet également l’injection écho-guidée d’un anesthésique dans la bourse séreuse du psoas à visée de confirmation diagnostique. 2.7. Échographie interventionnelle et ressaut antérieur de hanche L’échographie par son caractère dynamique permet aussi, lorsque cela est nécessaire, en cas de gêne, de réaliser une infiltration de la bourse séreuse du psoas ou en péri-tendineux à l’aide d’un corticoïde et/ou d’un anesthésique local. Ce geste permet également de sélectionner les rares patients nécessitant une intervention chirurgicale [10,15].

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3.2. Clinique Le patient rapporte une sensation de claquement latéral lors de la marche, ou debout, lors du passage d’une position neutre à une position hanchée (debout, le bassin en translation latérale). Il sait parfaitement le reproduire seul. En décubitus, on peut le retrouver en flexion et adduction actives de la cuisse. Là encore, en passif il est non reproductible et l’examen complet de la hanche est nécessaire pour éliminer une autre pathologie. On peut retrouver une douleur à la palpation du grand trochanter en faveur d’une tendinobursite associée. 3.3. Rappel anatomique La bandelette ilio-tibiale (BIT) est une épaisse lame aponévrotique qui s’étend de la crête iliaque à la partie supérieure de la face latérale du tibia sur le tubercule de Gerdy. Elle recouvre le muscle moyen fessier avant de passer sur le grand trochanter dont elle est séparée par une bourse séreuse avant de rejoindre le fascia lata. Lors de l’extension de hanche, la BIT est située en arrière du grand trochanter. Lors de la flexion, celle-ci coulisse sur l’insertion du moyen fessier et bascule en avant du grand trochanter. Le ressaut est ressenti lorsqu’il y a passage brutal de la BIT sur le grand trochanter au cours des mouvements de flexion/extension. 3.4. Échographie diagnostique et interventionnelle Si l’intérêt de l’échographie dans le ressaut latéral semble évident, tant pour le diagnostic positif que pour les diagnostics différentiels, il n’existe dans la littérature que très peu d’études. L’intérêt de l’échographie est de confirmer la responsabilité du ressaut dans la symptomatologie du patient. Elle permet également le diagnostic différentiel (recherche de tendinites, de bursites). L’examen est réalisé chez un patient allongé en décubitus latéral, sur le côté asymptomatique. Une sonde de fréquence 5–12 MHz est utilisée. Elle est placée en regard du grand trochanter, de fac¸on transversale, visualisant du bas en haut : le grand trochanter, le moyen fessier et la BIT. L’examen est effectué dans un premier temps en statique (en longitudinal et transversal) afin de vérifier les différentes structures et d’éliminer une pathologie locale (bursite, tendinopathie). En extension de cuisse, la BIT est bien visualisée en arrière du grand trochanter (Fig. 3) et en flexion de cuisse en avant (Fig. 4). L’examen en dynamique (en transversal) permet de bien visualiser le ressaut au passage de la BIT sur le grand trochanter d’arrière en avant, lors du mouvement d’extension vers la flexion (Annexe A, Vidéo S2). Il peut être intéressant en cas de difficultés en position allongée d’effectuer l’examen en position debout en demandant au patient de reproduire lui-même le ressaut. Seules 2 études ont étudié l’échographie dans le ressaut latéral de hanche.

3. Le ressaut latéral 3.1. Définition La première description date de 1919 [16]. Il s’agit d’un ressaut perc¸u sur la face latérale de la cuisse lors des mouvements de flexion/extension de la hanche. Il correspond à un mouvement de subluxation de la bandelette ilio-tibiale et de la partie antérieure du muscle moyen fessier sur le grand trochanter. Sa fréquence serait de l’ordre de 2,5 % sur une série de 200 sportifs asymptomatiques [17], plus fréquent chez les femmes (3/1) de la 3e décennie [4].

Fig. 3. Position de la bandelette ilio-tibiale (BIT) en arrière du grand trochanter lors de l’extension de cuisse.

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Peu de signes sont retrouvés à l’examen statique chez les patients non douloureux. Les ressauts antérieurs et latéraux sont de loin les plus fréquents. L’échographie interventionnelle permet de guider la réalisation d’un éventuel geste à visée diagnostique et/ou thérapeutique en cas de nécessité. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Annexe A. Matériel complémentaire Fig. 4. Position de la bandelette ilio-tibiale (BIT) en avant du grand trochanter lors de la flexion de cuisse.

Pelsser et al. en 2001 confirment le mécanisme du ressaut de hanche à partir de deux cas [11]. Choi et al. en 2001 réalisent une échographie chez 7 patients, 3 en décubitus et 5 debout réalisant le mouvement suivant : flexion suivie d’une extension et adduction du MI [18]. Dans 5 cas, ils retrouvent un ressaut audible au-dessus du grand trochanter. La BIT, normalement hyperéchogène, est retrouvée normale dans 2 cas, hypoéchogène dans 2 cas et amincie et hypoéchogène dans 1 cas. Pour les deux autres cas, un mouvement anormal de contraction du moyen fessier est retrouvé [19]. Il n’a pas retrouvé de bursite. L’échographie permet de confirmer le diagnostic de ressaut mais également d’éliminer une pathologie locale. Une revue sur l’imagerie du pelvis publiée en 2010 rapporte les différentes étiologies de douleurs trochantériennes. Les principales sont : les anomalies du tendon, les bursites trochantériennes, les calcifications, les ruptures partielles du moyen fessier [20]. Des rares cas de ressaut liés des pathologies locales isolées ont été rapportés : ostéochondromatose fémorale [21] hémangiome veineux du muscle moyen fessier [22]. En cas d’anomalie accessible à un geste local (bursite trochantérienne, tendinopathie), l’échographie permet de guider un geste diagnostique et thérapeutique (infiltration de lidocaïne et/ou de corticoïdes). 4. Le ressaut postérieur Il s’agit d’un ressaut perc¸u dans la fesse lors de l’hyperflexion de hanche, genou en extension et s’accompagnant de douleurs postérieures irradiant à la face postérieure de la cuisse. Seuls de rares cas sont décrits. Il est lié à la subluxation du tendon de la longue portion du biceps crural sur la tubérosité ischiatique. Les mêmes précautions diagnostiques sont nécessaires avant de retenir le diagnostic de ressaut (nécessité d’éliminer une autre cause de douleurs fessières). Aucune étude échographique ne l’a étudié à ce jour. 5. Conclusion Le ressaut de hanche est une pathologie fréquente, non douloureuse. L’échographie est un examen peu coûteux et fiable, qui permet de réaliser un examen dynamique afin d’incriminer le ressaut dans la symptomatologie présentée par le patient et d’éliminer un diagnostic différentiel.

Le matériel complémentaire (Vidéo S1 et S2) accompagnant la version en ligne de cet article est disponible sur http://www.sciencedirect.com et http://dx.doi.org/10.1016/ j.monrhu.2015.06.001. Références [1] Nunziata A, Blumenfeld I. Cadera a resorte: a proposito de una variedad. Prensa Med Argent 1951;38. [2] Allen WC, Cope R. Coxa saltans: the snapping hip revisited. J Am Acad Orthop Surg 1995;3:303–8. [3] Winston P, Awan R, Cassidy JD, et al. Clinical examination and ultrasound of self-reported snapping hip syndrome in elite ballet dancers. Am J Sports Med 2007;35:118–26. [4] Kouvalchouk J-F. Les ressauts de hanche. EMC-Appar Locomoteur. Paris: Elsevier; 2003. p. C10. [5] Tatu L, Parratte B, Vuillier F, et al. Descriptive anatomy of the femoral portion of the iliopsoas muscle. Anatomical basis of anterior snapping of the hip. Surg Radiol Anat 2002;23:371–4. [6] Bureau NJ. Sonographic evaluation of snapping hip syndrome. J Ultrasound Med 2013;32:895–900. [7] Guillin R, Cardinal É, Bureau NJ. Sonographic anatomy and dynamic study of the normal iliopsoas musculotendinous junction. Eur Radiol 2009;19: 995–1001. [8] Janzen D, Partridge E, Logan P, et al. The snapping hip: clinical and imaging findings in transient subluxation of the iliopsoas tendon. Can Assoc Radiol J 1996;47:202–8. [9] Deslandes M, Guillin R, Cardinal É, et al. The snapping iliopsoas tendon: new mechanisms using dynamic sonography. AJR Am J Roentgenol 2008;190:576–81. [10] Blankenbaker DG, De Smet AA, Keene JS. Sonography of the iliopsoas tendon and injection of the iliopsoas bursa for diagnosis and management of the painful snapping hip. Skeletal Radiol 2006;35:565–71. [11] Pelsser V, Cardinal É, Hobden R, et al. Extraarticular snapping hip: sonographic findings. AJR Am J Roentgenol 2001;176:67–73. [12] Wunderbaldinger P, Bremer C, Matuszewski L, et al. Efficient radiological assessment of the internal snapping hip syndrome. Eur Radiol 2001;11: 1743–7. [13] Shu B, Safran MR. Case report: bifid iliopsoas tendon causing refractory internal snapping hip. Clin Orthop Relat Res 2011;469:289–93. [14] Lequesne M, Dang N, Montagne P, et al. [Conflict between psoas and total hip prosthesis]. Rev Rhum Mal Osteoartic 1991;58:559–64. [15] Rezig R, Copercini M, Montet X, et al. Ultrasound diagnosis of anterior iliopsoas impingement in total hip replacement. Skeletal Radiol 2004;33:112–6. [16] Mayer L. Snapping hip. Surg Gynecol Obstet 1919;29:425–8. [17] Weyer R, Tönnis D. Eine Untersuchungsmethode zum Nachweis der schnappenden Hüfte. Z Orthop Unf 2008;118:895–6. [18] Choi YS, Lee SM, Song BY, et al. Dynamic sonography of external snapping hip syndrome. J Ultrasound Med 2002;21:753–8. [19] Battaglia M, Guaraldi F, Monti C, et al. An unusual cause of external snapping hip. J Radiol Case Rep 2011;5:1. [20] Bancroft LW, Blankenbaker DG. Imaging of the tendons about the pelvis. AJR Am J Roentgenol 2010;195:605–17. [21] Inoue S, Noguchi Y, Mae T, et al. An external snapping hip caused by osteochondroma of the proximal femur. Mod Rheumatol 2005;15:432–4. [22] Lin C-L, Huang M-T, Lin C-J. Snapping hip caused by a venous hemangioma of the gluteus maximus muscle: a case report. J Med Case Rep 2008;2: 386.