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situations : suspicion et suivi de tuberculose, syphilis, h6patites virales, bilan d'hyper6osinophilie, h6moglobinopathies, bilan d'asthdnie, d'amaigrissement... En conclusion, la PASS du CHU de Nantes repr6sente une nouvelle offre de soins pour les patients d6munis. Son activit6 est en pleine augmentation. Les missions transversales des PASS et la
diversit6 des pathologies rencontr6es justifient pleinement rimplication des m6decins intemistes dans le domaine de la pr6carit6. 1Service de m6decine interne A, 2centre Jean Guillon, PASS, 4service de m#decine interne B, CHU Hdtel Dieu, place Alexis Ricordeau, 44035 Nantes cedex 01, France ; 31aboratoire d'epid#miologie et de sant6 publique, CHU Saint Jacques, 85 rue Saint Jacques, 44200 Nantes.
Communication affich#e 038
Quelle pr~carit~ en r~gion PACA depuis la Ioi Aubry ? A. de La Blanchardiere,P. Olivier La Loi de Lutte centre l'Exclusion de 1998 a institu6 les Permanences d'Acc~s aux Soins de Sant6 (PASS). O b j e c t i f : D6crire la pr6carit6 5 travers les consultants de la PASS d'Avignon M~thode : Etude prospective m6dico-socio-dconomique des
patients consultant en 2001. Rgsultats : Sur les 169 patients examin6s, 155 sent exploitables.
I1 s'agit de 93 hommes (60 %) et 56 femmes (36 %) d'~ge moyen 35 arts, et de 6 enfants de moins de 15 arts (4 %). 69 % sent Strangers ?~l'Union Europ6enne (UE) dent 82 % irr6guliers, 26 % sent Frangais et 5 % sent issus de I'UE. 67 % sent log6s, 20 % SDF et 13 % en CHRS. A 90 % sans revenus d6clar6s, 50 % n'ont pas de couverture sociale ?~l'entr6e, mais 20 % ont ddj~ l'Aide M6dicale Hospitali~re (AMH), 19 % la SS et 11% la CMU. 88 % ont an moins une pathologie somatique, infectieuse le plus souvent (43 %). 33 % ont des alt6rations gingivo-dentaires. 23 % ont des troubles psychiatriques, le plus souvent d6pres-
sifs (8 %) ou anxio-n6vrotiques (6 %). 47 % ont au moins une ddpendance, souvent tabagique (45 %) ou alcoolique (19 %). Une prescription a 6t6 ~>~ 50 % des patients, biologique (41%), radiologique (33 %) et/ou m6dicamenteuse (48 %). 15 % ont 6t6 hospitalis6s. Les d6penses non recouvr6es s'61bvent 177F par patient, grace au travail social. Conclusion : Cette premiere 6valuation d'une PASS objective une pathologie vari6e affectant surtout des hommes jeunes, maghr6bins, clandestins, log6s, sans couverture sociale mais de plus en plus munis d'une AMH, t6moignant davantage d'une difficult6 d'accbs aux soins que d'une pr6carit6. On rel6ve cependant une sur-repr6sentation d'infections, de probl~mes dentaires, de troubles anxio-d6pressifs et d' addictions qui justifient l'int6r~t que les internistes devraient porter h cette polypathologie complexe et chronophage mais aussi 6conomique et tr~s observ6e, qui n6cessite maintenant une 6valuation nationale. P610 Sant~ Publique, Centre hospitalier, 305 rue Raoul Follereau, 84902 Avignon cedex 9, France
Communication affich~e 039
Les syndromes auto-immuns multiples : aspects cliniques D. Zemmour, N. Ouadahi, D. Hakem, F. Kessal, D. Bensalah,A. Boudjelida,L. Mokrane, M. Boucelma,S. Ayoub, A. Remache,A. Berrah Les syndromes auto-immuns multiples (SAM) regroupent l'ensemble des maladies auto-immunes (MAI), pouvant survenir chez un m~me malade, qu'elles soient de nature endocrinienne ou non endocrinienne. De tels regroupements ne semblent pas ~tre l'effet du hasard mais pourraient t6moigner d'un terrain g6n6tique pr6disposant particulier (syst~me HLA). Dans ce travail, nous rapportons une s6rie de 14 cas dent la caract6ristique est la fr6quence 61ev6e d'associations inhabituelles de MAI rendant difficile leur typage dans la classification de Humbert et Dupond. I1 s'agissait de 10 femmes et 4 hommes, dent l'Sge moyen est de 34 ans avec des extr6mes 19 - 58 ans, totalisant 12 MAI diff6rentes. Trois MAI 6taient associ6es chez 9 malades, et quatre MAI chez les 9 autres. Les MAI principalement rencontr6es sent essentiellement : les h6patites auto-immunes 8 cas, thyr6opathies 7 cas, LES 5 cas et Gougerot-Sj6gren
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5 cas. Les autres MAI &aient les suivantes : PR 2 cas, scl6rodermie 1 cas, Biermer 4 cas, vitiligo - lupus cutan6 - myasth6nie Guillain Barr6 et hypogonadisme primitif un (01) cas chacun. L'utilisation de la classification de Dupond dans notre s6rie a 6t6 ais6e dans 8 cas permettant de classer 4 malades dans le type II et 4 antres dans le type Ill. Cependant, elle a 6t6 inopdrante chez 6 malades du fait de la particularit6 des affections associ6es qui ne pouvait appartenir ~ l'un des 3 types. Si les caract6ristiques 6pid6miologiques dans notre s6rie sent peu diff6rentes de celles retrouv6es dans la litt6rature, il n'en est pas de marne pour la classification bien que les associations d6crites chez nos patients r6pondent parfaitement ~tla d6finition. Service de M#decine Intemo, CHU Bab-El-Oued, 16009 Alger