Les tumeurs bénignes du rein

Les tumeurs bénignes du rein

212 87e CONGRÈS DE L’ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES Conclusions : 1. L’antéversion place le point d’aide de l’extrémité fémorale dans une surface di...

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87e CONGRÈS DE L’ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES

Conclusions : 1. L’antéversion place le point d’aide de l’extrémité fémorale dans une surface différente de celle de la gravitation et de celui du grand trochanter. Par conséquent, le moyen fessier se contracte mais aussi les muscles psoas, sartorius et droit antérieur. 2. En cas d’antéversion importante, l’équilibre sur un seul pied exige une force supplémentaire. R est élevée ainsi que la pression ; le résultat en est une future coxarthrose. Mots-clés : anteversion fémorale, luxation congénitale, dysplasie, coxarthrose.

Les tumeurs bénignes du rein VOINEA F, TODE V, CAEREDIN E Département de Chirurgie, Faculté de Médecine, Constanta, Roumanie.

Les kystes séreux du rein sont, de découverte souvent fortuite lors d’une échographie ou d’un examen tomodensitométrique. Ils peuvent siéger au niveau du cortex, à développement exorénal, ou au niveau du sinus, refoulant de façon harmonieuse et régulière les cavités pyélocalicielles. En échographie, ils apparaîsent anéchogènes avec un renforcement postérieur bien limité avec une paroi fine. En tomodensitométrie, le kyste est une image liquidienne à parois fines ne prenant pas le produit de contraste (densité autour de 10 unités Hounsfield avant et après injection de produit de contraste). Les kystes parapyéliques peuvent être difficiles à distinguer en échographie d’une dilatation des cavités pyélocalicielles : l’aspect d’images liquidiennes confluentes permet le diagnostic de cavités excrétrices. En tomodensitométrie, on les diagnostique facilement à la phase excrétoire, car ils ne se remplissent pas de produit de contraste. Les angiomyolipomes sont des hamartomes soit uniques soit multiples du rein, et peuvent s’intégrer dans le cadre d’une sclérose tubéreuse de Bourneville. À l’échographie, ils apparaissent sous la forme d’une lésion hyperéchogène aussi échogène que le sinus du rein. L’examen tomodensitométrique retrouve des plages de densité graisseuse au sein de la lésion. Il n’y a pas de calcification. La rupture est la principale complication, d’autant plus fréquente que la lésion est volumineuse et périphérique. Au delà de 6 cm de diamètre, le risque de rupture devient très significatif. On retrouve alors des plages de densité graisseuses et hémorragiques. Le traitement peut nécessiter en urgence une embolisation sélective de la lésion, qui permet dans un second temps une exérèse plus facile. Les autres lésions bénignes sont plus rares et ne présentent pas de caractère sémiologique à même de les individualiser. Tout au plus pourra-t-on retenir l’aspect radié de certains oncocytomes. Mais cet aspect peut également s’observer dans les certains cancers. Mots-clés : échographie, kystes parapyéliques, kyste liquidien, angiomyolipome.

branches ou de lésions de la voie excrétrice qui sont rarement isolées. Dans le cadre du traumatisme du rein, l’imagerie anatomique est progressive : échographie abdominale et rénale en urgence, en cas de doute ou d’hématurie, tomodensitométrie abdominales sans et avec injection suivi d’un cliché d’UROGRAPHIE INTRA-VEINEUSE, enfin selon le résultat, artériographie. 1. Échographie. Elle recherche : — une anomalie de la loge rénale : Il est important de bien analyser l’interface entre le bord du rein et la collection. S’agit-il d’un hématome sous-capsulaire du rein, donnant un aspect de lentille biconvexe, qui déforme le parenchyme rénal, ou d’une collection d’un hématome périrénal, le rein étant refoulé par la collection. — des contusions parenchymateuses : zones hétérogènes uniques ou multiples, mal limitées, hypoéchogènes, du cortex. — un hématome intra-rénal : zone parenchymateuse initialement hyperéchogène devenant progressivement hypoéchogène, de taille variable. — des fractures associant des contours rénaux déformés avec des zones hétérogènes parenchymateuses correspondant aux solutions de continuité. — une anomalie des cavités pyélocalicielles et du sinus rénal : l’échographie ne montre pas à proprement parler les lésions de la voie excrétrice, mais peut montrer des cavités dilatées, témoin d’un syndrome obstructif (caillotage de la voie excrétrice, lésion de l’uretère). — des anomalies du pédicules : il est souvent difficile de démontrer une plaie des vaisseaux du pédicule rénal. En général, il s’y associe un volumineux hématome qui s’étend dans le rétro-péritoine. Intérêt du Doppler. 2. La tomodensitométrie sans et avec injection. C’est l’examen le plus sensible pour mettre en évidence des lésions rénales. On réalise des coupes sans injection puis après injection intraveineuse de produit de contraste. Enfin, des clichés d’urographie sont réalisés en fin de tomodensitométrie. 3. L’artériographie. Elle est réalisée en urgence en cas de traumatisme important avec des fractures parenchymateuses multiples et un état hémodynamique instable, ou en cas de suspicion de lésion artérielle sur l’examen tomodensitométrique. Au niveau de l’artère rénale, on peut observer soit : une rupture complète (interruption nette de la lumière artérielle), les ruptures incomplètes sous adventitielles ou intimales, qui réalisent une zone sténosée, localisée avec une image en sablier ou une image pseudo-dysplasique, un refoulement des artères intra-rénales (la compression par un hématome), un défaut de vascularisation localisée du rein (thrombose artérielle segmentaire), une importante contusion, ou une extravasation de produit de contraste (plaie artérielle). Un traitement par embolisation peut permettre de passer un cap aigu devant un saignement important. Mots-clés : contusion, fracture, éclatement, échographie, tomodensitométrie.

L’adénocarcinome ovarien à cellules claires Les traumatismes du rein conduite à tenir ANDREI S VOINEA F, TODE V, CAEREDIN E Département de Chirurgie, Faculté de Médecine, Constanta, Roumanie.

Département d’Anatomie, Université de Médecine et Pharmacie Tg. Mures, Roumanie.

Une connaissance anatomique du rein est indispensable pour analyser et traiter les traumatismes du rein qu’il s’agisse de lésions du parenchyme (contusion, fracture, éclatement), de lésions du pédicule intéressant l’artère rénale ou ses

Introduction : Nous présentons le cas d’une patiente de 50 ans hospitalisée à la clinique de Gynécologie pour une tumeur ovarienne gauche associée à une douleur pelvienne.